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Le désir suppose-t-il la connaissance préalable de son objet ?

Publié le 24/01/2004

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L'inconscient joue un rôle primordial pour le désir. En effet, ce rôle lui est attribué en tant que passion sublimée. Le désir méconnait la réalité et il est développé par l'inconscient en étant ciblé sur le désir lui-même et non pas sur l'objet du désir. En effet, la passion ressentie par l'individu ne prends pas en compte le sujet désigné, il ne soucie guère de celui-ci, il porte un intérêt essentiellement tourné vers la passion qui l'intéresse plus que tout. Prenons l'exemple de Don Juan, celui-ci assouvit ses désirs par la séduction des femmes, celles-ci en elle-même ne l'intéresse que très peu. La sublimation est un processus de détournement de l'obstacle du refoulement dans le but de satisfaire ses pulsions, ses « jouissances «. Par ce processus, l'individu arrive à imaginer un objet capable de le satisfaire, il l'intériorise, l'idéalise et le « savoure « dans son être intérieur. En effet, dès que son désir est choisi et déterminé, il est complètement omnibulé par celui-ci et le considère comme un but à réaliser. Il peut même en venir à être instable et violent dans le but de l'acquérir et la condition d'insatiabilité est donc admise. En conclusion, on peut dire que l'inconscient est une dimension du désir qui ne peut qu'être pris en compte par les philosophes qui étudient ce concept.

« Ce questionnement met en valeur les différentes dimensions du désir, celles-ci étant la force consciente, la pulsionsublimée (l'inconscient) et la force créatrice. Le désir est représenté comme étant un état psychique, une force intérieure dont j'ai conscience et dont je connaisl'objet.

De par la conscience, l'Homme est entrainé dans la complexité du désir : il désire, il le sait et il sait qu'ildésire et ce qu'il désire.

L'objet de son désir est représenté par l'idée que l'Homme se fait de celui-ci.

Le rôle de laraison est d'évoquer de manière cohérente les choses.

A partir de l'objet représenté, le désir est suscité et lapensée aide au renouvellement de nos aspirations en introduisant devant notre regard de nouvelles envies.

Ainsi, depar notre pensée, notre force consciente, l'homme connaît préalablement et au fond de lui l'objet de ces désirs.

Unnouveau facteur entre en jeu, la publicité agit de la même manière que la pensée, en installant devant l'œil humaindes nouveaux produits sans cesse renouvelés que l'Homme voudra obtenir (On constate, d'ailleurs, que l'œil humainobserve plus de 5000 publicités de la naissance à la majorité).

On peut donc dire que ce « marchand de rêve »contrôle nos désirs et notre subjectivité ne nous appartient plus.

Notre seule échappatoire est construite autour dela raison qui nous aide dans notre maitrise de nous même et de nos passions. La pensée est consciente et l'Homme la connaît et peut la maitriser.

A travers cette maitrise, il peut orienter cesdésirs.

L'idée de maitrise du désir est développée par la théorie épicurienne du temps de la philosophie de l'Antiquitégrecque.

Le concept « raison » est ainsi expliqué comme étant un principe d'harmonie qui régule le monde dans lebut d'éviter une vie chaotique.

L'épicurisme professe que pour éviter la souffrance et le chaos dans le monde entier,nous avons tout intérêt à éviter les sources de plaisir n'étant ni naturelles, ni nécessaires (l'exemple des excès denourriture) et favoriser en contre partie le bonheur et la raison.

La théorie épicurienne est ainsi développée àtravers ces citations « Parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les autres (…) pour le faitde vivre » et « Lorsque nous disons que le plaisir est le souverain du bien, nous ne pensons pas aux plaisirs desdébauchés ni à ceux qui consistent dans les jouissances physiques.

(…) Le plaisir dont nous parlons consiste dansl'absence de souffrance physique et de troubles de l'âme » Ainsi, on différencie les désirs superflus aux désirsnaturels et biologiques basés sur la nécessité de vivre (boire, manger,…).

Dans ce contexte, l'Homme estpréalablement connaisseur de l'objet de ses désirs par la conscience de soi et par déduction, l'Homme contrôle sesbesoins biologiques et prend lui-même la décision de les satisfaire ou non. Néanmoins, après de nombreuses découvertes et expériences, on apprend une nouvelle définition du désir.

En effet,le désir dans ce cas est mêlé non pas à la conscience mais à l'inconscience.

On sous-entend ainsi que le désiréchappe à la raison, qu'il est donc irrationnel mais aussi insatiable, de plus, il peut paraître parfois instable voireviolent.

Ainsi, la découverte de l'inconscient marque une nouvelle étape dans l'approche du désir. L'inconscient joue un rôle primordial pour le désir.

En effet, ce rôle lui est attribué en tant que passion sublimée.

Ledésir méconnait la réalité et il est développé par l'inconscient en étant ciblé sur le désir lui-même et non pas surl'objet du désir.

En effet, la passion ressentie par l'individu ne prends pas en compte le sujet désigné, il ne soucieguère de celui-ci, il porte un intérêt essentiellement tourné vers la passion qui l'intéresse plus que tout.

Prenonsl'exemple de Don Juan, celui-ci assouvit ses désirs par la séduction des femmes, celles-ci en elle-même nel'intéresse que très peu.

La sublimation est un processus de détournement de l'obstacle du refoulement dans le butde satisfaire ses pulsions, ses « jouissances ».

Par ce processus, l'individu arrive à imaginer un objet capable de lesatisfaire, il l'intériorise, l'idéalise et le « savoure » dans son être intérieur.

En effet, dès que son désir est choisi etdéterminé, il est complètement omnibulé par celui-ci et le considère comme un but à réaliser.

Il peut même en venirà être instable et violent dans le but de l'acquérir et la condition d'insatiabilité est donc admise.

En conclusion, onpeut dire que l'inconscient est une dimension du désir qui ne peut qu'être pris en compte par les philosophes quiétudient ce concept.Néanmoins, l'individu, par trop d'idéalisation et de rêve, en vient souvent à être déçu par son désir lorsqu'il l'obtient.Ainsi, le désir ne connaît pas préalablement son sujet puisque cette passion sublimée développée par l'inconscientl'empêche d'en prendre conscience.

Le désir de l'individu est donc erroné par cette pulsion sublimée. Malgré le fait que l'inconscient joue un grand rôle dans la création et l'évolution du désir, un autre paramètre estprésenté : la puissance créatrice.

En effet, on constate à postériori que, sans désir sur Terre, nulle œuvrefondamentale a l'Homme et à son monde aurait été construite. Dans cette troisième et dernière partie, le désir est considéré non pas comme un manque à l'Homme mais commeune force créatrice.

En effet, le désir donne aux choses leur présence par l'idéalisation de celui-ci ; la citation deSpinoza en témoigne : « Je n'aime pas une chose parce qu'elle est belle, elle est belle parce que je l'aime ».

Dans cecontexte, Spinoza en déduit que sans désir, peu de choses dans le monde seraient belle puisque personne ne lesaurait désirés et aimés.

De plus, on constate que tous les grands événements qui ont marqué l'Histoire ont étéréalisés par des Hommes qui avaient un énorme désir de les réaliser.

Comment Einstein aurait découvert les lois de larelativité s'il n'était pas passionné par les sciences et les recherches ? ou comment Freud aurait il pu découvrirl'Hypnose sans passion de l'Homme.

Ainsi, leurs passions et leurs envies les ont poussés à transformer le monde parleur création et leur découverte en dépassant leurs limites, les obstacles, les incompréhensions,… Le désir. »

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