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Est ce le développement des techniques qui est a l'origine du progrès des civilisations ?

Publié le 31/08/2005

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TECHNIQUE (gr. technè, art, métier, habileté)

Gén. Actes ordonnés en vue de transformer la nature, le corps (gymnastique), le langage (rhétorique). Les techniques sont indissociables de la culture», si bien qu'on peut définir l'homme comme un animal fabricateur d'outils. Phi. Comme moyen (ensemble de procédés), la technique n'est ni bonne ni mauvaise en elle-même, mais selon l'usage qu'on en fait ( distinction du rationnel et du raisonnable). Sa fin lui reste extérieure. Sa norme est donc l'efficacité : n'ayant pas de valeur en elle-même, elle n'en a que relativement à ses effets. Cependant, si pour les Anciens, elle s'oppose par ce trait à la science conçue comme une activité désintéressée, à la connaissance dont le degré suprême est la théoria (contemplation, savoir des fins), elle est plutôt pour les modernes à la fois moyen de la science qui progresse grâce à son développement, et application possible de celle-ci.

CIVILISATION (lat. civitas, la cité)

Gén. Ensemble des caractéristiques (religieuses, morales, esthétiques, techniques...) d'une société donnée. Opposée à la barbarie, la civilisation est un état jugé supérieur moralement. L'homme s'humanise (devient plus homme) quand ses pulsions se disciplinent et se règlent en fonction d'interdits sociaux. Ethno. On peut distinguer la civilisation comme situation matérielle d'une société (civilisation de l'âge de pierre ou du charbon) et la culture qui est comme son âme, son esprit (civilisation chinoise ou grecque). En ce sens, la supériorité matérielle d'une civilisation n'implique pas sa supériorité morale. Le progrès technique peut s'accompagner d'actes de barbarie (camps de concentration). On peut donc radicalement séparer l'idée de civilisation de celle de progrès.

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