Devoir de Philosophie

devoir de bible

Publié le 12/09/2012

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AMARA Joseph. Jeudi le 31 mai 2012. DEVOIR DE BIBLE SUJET : faire une lecture synoptique du texte de Mathieu 4,18-22 (Bible de Jérusalem.) Les textes de Mathieu, Marc et Luc mis en parallèles présentent fort bien des points de divergences et convergences tant sur le style que sur la structure. Convergences La convergence entre ces trois textes se situe d'abord dans le contexte de la pêche, car tous les trois parlent de la pêche, en voici les expressions adéquatement liées à la circonstance. Chez Luc, on a : « sur le bord du lac «, « il vit deux petites barques arrêtées «, « lâchez vos filets pour la pêche «, « ils capturent une grande multitude de poissons. « de même chez Mathieu et Marc, nous avons des expressions telles que : « le bord de la mer «, « Pierre et André qui jetaient l'épervier dans la mer «, « c'étaient des pêcheurs. « Un autre point de convergence est celui du choix des quatre premiers disciples. Dans l'un et l'autre texte, il est question du choix des quatre premiers disciples. On voit Jésus lui-même en train de choisir ceux avec qui il va cheminer, ceux avec qui il va travailler pour la construction d'un monde nouveau. En fin, les trois textes se terminent par une même action qui est celui de l'abandon du matériel de pêche et les compagnons pour suivre Jésus. Divergences. Du point de vue divergent, le lieu où l'action se déroule est différent ne fusse qu'au niveau des termes. En effet, dans Mathieu et Marc, il est écrit que Jésus cheminait sur le bord de la mer de Galilée seulement Marc lui utilise le verbe passer à ce niveau pour dire que Jésus passait sur le bord du lac de Galilée, or, chez Luc, il est mentionné que Jésus se tenait sur le bord du lac de Gennésaret et qu'il avait trouvé là deux petites barques arrêtes sur le bord du lac, il est aussi à noter que Luc fait allusion à la foule ce que Mathieu et Marc ne font pas. Et de surcroit, les mots que Jésus utilise pour s'approprier de sa cible différent dans l'un et l'autre texte. Chez Mathieu et Marc, il dit : « venez à ma suite je vous ferai pêcheurs d'hommes.« et, ici, Jésus s'adresse à un groupe d'individus d'où la présence de la deuxième personne du pluriel nous alors que dans le texte de Luc, il dit à un certain Simon : « soit sans crainte, désormais, se sont les hommes que tu prendras. « et, il parle ainsi en terme d'unité, témoin la présence de la deuxième personne du singulier tu. En outre, dans l'évangile de Luc, il est mentionné que les pêcheurs lavaient leurs filets tendis que Mathieu et Marc nous apprend que Pierre et André son frère jetaient l'épervier dans la mer. Structure. En nous attardant sur le choix proprement dit des quatre premiers disciples selon les titres des différents textes mis en parallèles, il ressort que dans le texte de Mathieu et Marc, le choix est d'abord braqué sur Simon-Pierre puis son frère André et en suite chez Jacques et son frère Jean. De même, dans l'évangile de Luc, Jésus s'intéresse d'abord à Simon-Pierre. Mais, il est à mentionner que Luc ne fait pas implicitement allusion à André, mais la suite dans la nomination reste la même car Jacques et son frère Jean apparaissent en dernière position dans les trois textes. D'une manière plus claire, chez Mathieu comme chez Marc, nous avons la première étape qui va de : «  comme il...à car ils étaient des pêcheurs « ici Jésus entre en contacte avec sa cible. La deuxième étape concerne l'appel des deux premiers disciples à savoir Pierre et son frère André. Et enfin la troisième étape concerne l'appel des deux derniers disciples Jacques et son frère Jean. Cependant, toute l'ambigüité qui se révèle ici prend sa source à partir de la déclaration de Jésus adressée uniquement à Pierre dans le texte de Luc vers la fin : « soit sans crainte, désormais, ce sont les hommes que tu prendras. « tout va comme si Jésus choisi uniquement Pierre et laisse les autres, accorde t-il plus d'importances à Pierre ? C'est d'ailleurs ce que nous remarquions lorsque nous traitions du style plus haut : un changement de positions, une divergence et une convergence dans les énoncés. Mais au total, ce qui nous intéresse ici c'est la manière par laquelle Jésus procède pour choisir ses disciples et surtout l'ordre qui y règne laissant entrevoir au premier plan Pierre. En fin, nous remarquons que toutes les trois textes se terminent presque de la même façon comme nous l'avons signalé plus haut à savoir que tous abandonnaient matériels et compagnons pour suivre Jésus. Enseignement. Signalons d'entrée de jeux que Mathieu s'adresse à une communauté venue du judaïsme et sans doute discutant avec les rabbins. Ici, Mathieu cherche à donner à la communauté les principes de conduite et des chefs autorisés. Il leur enseigne la notion de service et d'autorité bref, la véritable leçon à capter ici est celle selon laquelle ; Dieu pour accomplir son oeuvre a besoin des hommes et que l'appel de Dieu n'est pas figé à une classe sociale, au contraire, il appel celui qu'il veut dans sa vigne quelque soit ce que l'on est et ce que l'on fait. C'est pourquoi il mentionne le choix des disciples qui constituent d'ailleurs la première communauté chrétienne avec Pierre à leur tête. L'approche pédagogique utilisée à ce récit est significative car pris dans un contexte de pêche, Mathieu s'attèle à faire un rapprochement avec l'une des brèches de la mission de Jésus qui est liée à la conversion des personnes. Les pêcheurs qui deviennent des disciples sont ceux la qui reçoivent de Jésus la Bonne Nouvelle et des instructions, en vue de les véhiculent dans le reste de la communauté dont la barque représente l'Église. Actualisation historique Partant de l'Ancien Testament, Dieu lui-même a procédé au choix des valeureuses personnes destinées à conduire son peuple : le peuple d'Israël. Qu'il s'agisse de la tradition yahviste, élohiste ou sacerdotale, c'est-à-dire, d'Abraham jusqu'à Moise ce fut des têtes qui avaient reçu de Dieu la mission de diriger son peuple. Ainsi, le récit de Mathieu établit normalement une relation parfaite entre un message historique quel qu'il soit, et l'exactitude presque matérielle des évènements dont parle le récit à travers le choix des disciples et donc Pierre à leur tête, et à qui plus tard Jésus donnera le pouvoir de conduire son peuple. Cette exactitude fondamentale, cette historicité si l'on veut, serait la condition de possibilité d'un sens historiquement actuel laissant entrevoir la grande Église catholique romaine muni d'un triple ministère des évêques, des presbytres ayant à leur tête le Pape qui est le remplaçant de Pierre à Rome. Tous s'inscrivent dans la mouvance de l'appel de Dieu. Actualisation religieuse. Au de-là du caractère historique, ce texte de Mathieu revêt également un caractère religieux. Il donne le sentiment d'unité : Église unité, puisque tout se rattache finalement à Pierre. Pierre est donc le soutien de la foi de tous les membres de l'Église de Jésus Christ. Autant Pierre et les autres apôtres ont constitué le témoignage de la foi d'un peuple au long de nombreuses générations, autant le Pape, les évêques, des presbytres et des diacres constituent aujourd'hui des points de repère pour notre foi. C'est ce témoignage religieux qui est important pour nous aujourd'hui. Actualisation morale. Ce texte de Mathieu nous donne un aperçu moral basé sur le comportement à adopter face à une situation donnée. Le comportement de Pierre et les autres apôtres à l'endroit de Jésus est une marque de soumission à l'autorité divine, car, aussitôt Jésus les appelle à sa suite, ils n'hésitent pas à l'obéir. Cette adhésion à la volonté de Dieu est caractérisée par une fidélité absolue. Ayant été convaincu de la toute puissance de Jésus, Pierre s'avoue petit et même pécheur devant lui. Et, Jésus de remonter sa morale lorsqu'il déclare qu'il deviendra non plus pécheur de poissons, mais pécheur d'hommes. Cela nous invite à faire d'abord en toute hâte la volonté de Dieu et le reste nous sera donner de surcroit. Actualisation analogique. De nos jours, l'Église a besoin des prêtres, non pas seulement des prêtres mais de bons prêtres ceux la qui témoignent par leurs actes la foi dont ils sont des garants. Ainsi, de la même manière que Dieu a toujours eu à choisir ses portes paroles, le peuple chrétien a besoin aujourd'hui que Dieu suscite en lui les vocations sacerdotales afin que son oeuvre puisse s'accomplir éternellement.

« - 20 les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie, le Portugal.

Même l'embouchure de l'Adour n'appartenait pas au roi de France et Philippe pouvait y recruter des marins.

La couleur locale apparaît sous forme de terme,s techniques : les ourques sont des navires relativement petits, mais très robustes, qui peuvent atteindre 65o tonneaux et porter 4o canons.

Les brigantins sont de petits bateaux de course contrastant ici avec les lourds galions de Cadix, qui se rendaient jadis aux Indes Occidentales.

La même précision technique se retrouve dans l'énumération des grades, avec une exagération épique.

Les connétables commandent l'armée de débarquement.

Les mestres de camp sont des officiers supérieurs.

Le gastador est 1e > d'un vaisseau.

Mais l'intérêt de ces six vers n'est pas dans l'accumulation de termes techniques, procédé se trouvant à la portée de tous.

V.

Hugo est un« magi­ cien du verbe » : avec les mots que chacun peut trouver, il transfigure tout en poésie, en épopée.

Le début ressemble à une invitation au voyage, ou plutôt à une chanson de marins.

On pense à la Chanson de Pirates des Orientales : Dans la galère capitane Nous étions quatre-r;ingts rameurs ou encore à la Chanson des Ar;enturiers de la mer qui dans la Légende suit de près la Rose de l'Infante : En partant du golfe d'Otrante Nous étions trente; Mais en arrir;ant à Cadix Nous étions dix.

La mer et les manœuvres qu'exigent la navigation impriment un certain rythme qui apparaît dans les répétitions : Voici ...

r;oilà; galère ...

gastadour; Escaut ...

Adour.

C'est à la fois l'effort rythmé des marins, l'ondulation des vagues qui font monter et descendre les proues, la régularité de l'avance qui se poursuit en bon ordre.

Ce rythme de la chanson et de la mer se perçoit à la fois au début et à la fin des mots, Les trois premiers vers, avec leur césure au 68 pied, expriment la sûreté du mouvement et l'espoir d'arriver.

La monotonie est évitée par l'absence de coupe au 48 vers : ourques est mis en relief au 78 pied.

Les vers 5 et 6 ont de nou­ veau leur césure au 68 pied pour suggérer l'ondulation régulière de la vague qui les mène au but.

Un, tel spectacle doit remplir d'espérance l'âme du roi qui le contemple.

Les rimes riches et originales complètent l'impression de force invincible que traduit le dernier hémistiche : Car il faut des lions.

Le « catalogue » se termine par une image simple et épique à la fois.

II.

- LE BRANLE-BAS DE COMBAT (Et Philippe ...

branle-bas) La vision de ce défilé militaire parfaitement ordonné, de ce mouvement uniforme et continu fait place à ceile d'un mouvement plus agité, saccadé, rapide, fiévreux comme celui d'une fourmilière ou d'une ruche qu'on aurait troublées.

La transition entre les deux spectacles est fournie par un vers à deux. »

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