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Dieu est mort. Nietzsche (Aphorisme 125 - Gai Savoir). Commentez.

Publié le 22/02/2012

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Toute l'oeuvre philosophique de Nietzsche (1844- 1900) retentit du bruit de cette découverte de la mort de Dieu et s'attache à en explorer les conséquences dans l'ordre de la philosophie, de la politique et de la morale. Lorsque, dans le prologue de Ainsi parlait Zarathoustra (1883), le héros nietzschéen retourne au monde, son premier mouvement est de s'étonner de sa rencontre avec un saint qui a consacré sa vie à la prière : «Serait-ce donc possible! Ce vieux saint dans sa forêt, il ne l'a donc pas encore appris que Dieu est mort!»
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« 298 • La dissertation de philosophie « OÙ EST ALLÉ DIEU?[ ...

] JE VAIS VOUS LE DIRE! NOUS L'AVONS TUÉ­ VOUS ET MOI! NOUS SOMMES TOUS SES ASSASSINS!» Nietzsche « De tout ce qui est écrit, je n'aime que ce que l'on écrit avec son sang.

» Cette phrase de Nietzsche suffit à caractéri­ ser son œuvre.

Car, même si Nietzsche a beaucoup lu, le véritable laboratoire de sa pensée est son propre vécu.

D'où une pensée angoissée, lucide, qui oscille entre le pessimisme et la gaieté.

Une pensée éclatée, contradictoire.

Un immense pied de nez à la morale hypocrite, à l'érudition bête, à l'Etat oppresseur.

L'entreprise de Nietzsche est totalement origi­ nale dans l'histoire de la philosophie occidentale.

Que se propose+il, en effet, sinon, dans une philosophie « à coups de marteau», de « briser les vieilles tables», de « surmon­ ter la métaphysique», de « surmonter les philosophes par l'annihilation du monde de l'être»? Pourquoi? Parce que ce monde fictif a nié la vie terrestre, en faisant croire qu'elle n'était rien.

Les philosophes « essentialistes » et les prêtres ont dévalorisé la vie, le corps, les instincts.

Ils ont accolé à leur œuvre de nihilisation l'Idée de Dieu, de Vérité, de Bien.

Ces valeurs, assumant un rôle répressif, exténuent en l'homme « le vouloir-vivre».

C'est ce pessimisme qui a engendré le « dernier homme», las, épuisé, qui voudrait mourir, se fondre dans« le grand néant».

C'est pourquoi Nietzsche se. »

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