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Les dits du Prophète (Hadith du Prophète)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

C'est ainsi que, parmi vous, j'ai vécu - Lis-moi la sourate les Femmes, veux-tu ? me demanda le Prophète. - Mais à quoi bon ? N'est-ce pas à toi que cela a été révélé ?... - Soit ! Mais j'aime écouter lire les autres... J'obéis. Parvenu au passage : "Que feront-ils, quand nous ferons venir un témoin de chaque nation, et que nous te ferons venir en témoin sur tous ?, je vis ses yeux inondés de larmes". Il en est de ma nation et moi comme des pluies. Des précoces ou des tardives on ne sait lesquelles seront les plus bienfaisantes. Le calme orphelin, j'ai trouvé belles, les femmes La femme a été privilégiée : elle reçut en partage quatre-vingt-dix-neuf parties du plaisir. Sauf que Dieu a étendu sur elle la pudeur. Voici mon éthique, là est ma religion Voici ce qu'on doit retenir de toutes premières prophéties : si tu ne connais pas la pudeur, fais ce qu'il te plaît. Je suis venu parachever les nobles dispositions de l'homme. La guerre sainte, c'est quand on combat ses propres passions. Nul, excepté Dieu, ne fera du feu un moyen de supplice. Un homme demeure léger sous l'emprise de son péché, toujours capable d'avancer sous son joug, tant qu'il ne verse pas la sang. S'il verse le sang, il ploiera sous le poids de son fardeau. Ce dieu maternant qui est le mien Dieu créa le monde, puis inscrivit sur Son Trône : "Mon pouvoir maternant a vaincu Ma Colère". Visions - Que disiez-vous quand vous voyez passer ces étoiles filantes ? interrogea le Prophète. - Oh, nous disions voilà que tel roi est mort, que tel autre est sacré roi, que tel vient de naître, que tel autre vient de mourir... - Rien de tout cela ! En fait, quand Dieu décide d'une chose dans Sa création, les anges porteurs du Trône l'entendent et se mettent à célébrer Sa Gloire. Les anges d'en dessous les entendent et répercutent leur célébration vers ceux d'en bas, et ainsi de suite jusqu'à ce que la célébration arrive à notre Ciel à nous. Puis tous les anges se disent : "Mais au fait, pour quelle occasion tant de célébrations ?" Et tous se disent : "Nous n'avons fait que répercuter. Interrogeons ceux d'en dessus !" La question est alors répercutée à rebours ; elle revient jusqu'aux anges porteurs du Trône, qui diront ; "Dieu en a ainsi décidé. Ainsi soit-il !" Et la réponse redescend, et devient clameurs. C'est là où les démons en captent des brides dans le faux-semblant et la controverse ! Et ils transmettent ce qu'ils ont retenu dans la confusion aux prêtres des oracles. Ceux-ci en feront des discours troubles, mélange de vrai et de faux. C'est là où Dieu, qu'il soit Tout puissant, écarte les démons par ce jet d'étoiles. Aujourd'hui c'est la fin de la voyance et nul oracle n'est désormais admis. Au-delà de mes limites, je vous attendrai L'instant de la fin du monde ne surviendra pas avant que deux factions gigantesques ne se livrent la guerre et n'autorisent un énorme massacre. Elles auront pourtant une seule et même cause. L'instant de la fin du monde ne surviendra pas avant que se manifestent des imposteurs félons, près de trente, chacun d'eux se prétendant envoyé de Dieu ; pas avant que ne se retire le savoir et ne se multiplient les séismes ; pas avant que ne se contracte le temps, n'apparaissent les dissensions, et ne s'accroissent les troubles. Je veux dire les tueries. Un tel instant ne surviendra pas avant que le lucre ne s'amoncelle parmi vous et déborde, à tel point que le nanti désirera en vain trouver quelqu'un qui acceptera de lui l'aumône, il en proposera et on lui dira n'en avoir que faire. Un tel instant ne surviendra pas avant que les gens ne se défient à qui bâtira l'édifice le plus haut, pas avant que tel ne passe devant une tombe, et ne dise sa peine de ne pas être à la place du mort, pas avant que le soleil ne se lève à l'occident. Là, en voyant le prodigue tous déclareront avoir la foi, quand croire ne sauvera plus personne. Pas avant qu'on aura fini de moissonner le produit de ses actions. Pas avant que deux personnes ne déploient un habit devant eux, ne se le vendent ni ne le plient pour l'emporter. Pas avant que tel ne rentre chez lui avec son lait trait sans pouvoir en nourrir les siens. Pas avant que tel, ayant achevé de creuser un puits, ne pourra s'y désaltérer. Pas avant qu'un homme ne porte à sa bouche un aliment qui point ne le nourrira. Ma foi et la foi des autres Pour que vous sachiez quelle est ma place parmi les autres prophètes, imaginez un homme qui a construit une demeure, qu'il l'a achevé et décorée, laissant seulement l'emplacement d'une seule pierre. Chaque fois qu'une personne y entre, elle dit : "Quelle belle demeure ! Dommage qu'il manque cette pierre !" je suis cette pierre ! Un homme de religion juive vint voir l'Envoyé de Dieu et lui dit : - L'un de tes compagnons, ô Abû l-Qâsim, m'a frappé au visage ! - De qui s'agit-il ? - Un des Ançars ! - Qu'on me l'amène ! L'homme se présenta devant l'Envoyé de Dieu, qui l'interrogea : - Tu l'a vraiment frappé ? - Je l'ai entendu sur la place du marché prêter serment, disant : "J'en jure par celui qui a élu Moïse et l'a préféré à tous dans tout l'Univers..." cela ma mis hors de moi d'entendre cet enfant de félonne contester l'élection de Muhammad, Dieu le bénisse et lui accorde le salut ! - Non, ne me préférez pas à Moïse, ni à aucun autre prophète. Sais-tu, au Jour dernier, lorsque les hommes seront foudroyés, je serai le premier à sortir de la terre qui se fendra, et je verrai Moïse tenant un des piliers du Trône de Dieu. Je ne saurais dire s'il a été parmi ceux qui ont été foudroyés et qu'il s'est réveillé avant moi, ou si Dieu a tenu compte de son foudroiement ici-bas, au mont Sinaï. Ne m'élevez pas plus haut que mon rang, et ne dites pas à mon endroit ce que les Chrétiens ont dit du Messie. Dieu, qu'il soit Puissant et Glorifié, m'a fait homme avant de faire de moi Son envoyé. Aphorismes divers La prière de la nuit est préférable à celle du jour, tout comme l'aumône cachée est préférable à celle que le donneur rend publique. Quand l'instant de la fin du monde sera à nos portes, si l'un de vous tient entre les mains un plant de palmier et qu'il peut le planter avant que ne survienne l'instant de la fin du monde, qu'il le fasse. Dieu est beau. Il aime la beauté. "Ma mort si humaine" Ibn ‘Abbâs rapporte : Jeudi sa souffrance était à son comble. Il dit : "Qu'on m'apporte de quoi écrire une chose grâce à laquelle vous ne vous égarerez plus jamais !" Une querelle éclata dans l'assistance. Certains dirent même : "Que lui arrive-t-il, est-ce le délire ?" On le questionna. D'autres dirent encore que l'Envoyé de Dieu était sous l'emprise de la douleur, et qu'il suffisait d'avoir le Livre de Dieu. L'assistance était partagée entre ceux qui voulaient lui apporter de quoi consigner un écrit qui les protégerait de l'égarement, et ceux qui disaient autre chose. Quand le vacarme et la controverse augmentèrent, l'Envoyé de Dieu dit : "Laissez-moi. Là où je suis je me trouve mieux que là où vous m'appelez". ‘Â'icha rapporte : Voici un des bienfaits dont je resterai reconnaissante à Dieu : l'Envoyé de Dieu, Dieu le bénisse et lui accorde le salut, s'éteignit dans ma maison, au jour où je l'accueillerais comme épouse, la tête entre mon col et mes seins, et Dieu fit que sa salive se mêlât à la mienne. Ce jour-là, tandis que je le tenais contre moi, mon frère ‘Abd al-Rahmân entra, une tige de siwak à la main. L'Envoyé de Dieu reconnut l'objet, et de la tête me fit signe de lui en procurer. Comme il le trouvait trop dur, je lui demandai si je devais le mâchonner pour lui, et il fit signe que oui. Il y avait un récipient que ‘Umar avait l'habitude de venir nous remplir d'eau, il se mit à tremper les mains et à s'humecter le visage, en disant : "Il n'y a de dieu que Dieu, la mort a ses transes !" Il leva le bras et répéta à maintes reprises : "Allons auprès du Sublime Compagnon !" Il rendit l'âme et sa main retomba. Une si humble annonce Le prophète se présenta devant la Tribu des Banî ‘Amir et les convia à croire en Dieu, Tout-Puissant soit-il, et il se proposera pour devenir leur guide. Un homme parmi eux nommé Bayhara ibn Firâs dit : "Si ce jeune homme, ce Quarychite, était dans mes troupes, j'aurais dévoré tous les arabes !" ; puis il ajouta, en s'adressant à Muhammad : - Admettons que nous décidions de te suivre et que Dieu te fasse triompher sur tes adversaires, aurions-nous le pouvoir après toi ? - Le pouvoir n'appartient qu'à Dieu. Lui seul le place là où il veut. - Ainsi donc tu veux que nous exposions nos vies face à tous les Arabes pour te défendre et que le pouvoir aille à quelqu'un d'autre quand tu auras le dessus ? Eh bien, nous n'avons que faire de ce que tu nous proposes ! Une fois la place évacuée, les Banî ‘Mir retournèrent à leur campement. Ils y avaient laissé un de leurs chefs, si vieilli qu'il ne pouvait plus les accompagner dans les foires saisonnières Ils avaient l'habitude de lui rendre compte de ce qu'ils avaient entendu au retour de chaque saison. Ce jour-là, quand il les interrogea, ils dirent : - Un jeune homme de la tribu de Quraych, un des petits-fils de ‘Abd al-Muttalib, prétend qu'il était prophète et a demandé que nous le protégions, que nous le rallions et que nous lui permettions de séjourner un temps sur notre territoire... Le vieux chef se prit la tête entre les mains et dit : - O vous autres les Banî ‘Âmir ! Dites, une réparation est elle encore possible ? Peut-on rattraper la chose ? J'en jure par Celui qui tient dans Ses mains mon âme, jamais un ismaélite n'a proféré une telle parole. Et c'est la vérité. Où aviez-vous donc la tête ?

« - Un des Ançars !- Qu'on me l'amène !L'homme se présenta devant l'Envoyé de Dieu, qui l'interrogea :- Tu l'a vraiment frappé ?- Je l'ai entendu sur la place du marché prêter serment, disant : "J'en jure par celui qui a élu Moïse et l'a préféré àtous dans tout l'Univers..." cela ma mis hors de moi d'entendre cet enfant de félonne contester l'élection deMuhammad, Dieu le bénisse et lui accorde le salut !- Non, ne me préférez pas à Moïse, ni à aucun autre prophète.

Sais-tu, au Jour dernier, lorsque les hommes serontfoudroyés, je serai le premier à sortir de la terre qui se fendra, et je verrai Moïse tenant un des piliers du Trône deDieu.

Je ne saurais dire s'il a été parmi ceux qui ont été foudroyés et qu'il s'est réveillé avant moi, ou si Dieu a tenucompte de son foudroiement ici-bas, au mont Sinaï. Ne m'élevez pas plus haut que mon rang, et ne dites pas à mon endroit ce que les Chrétiens ont dit du Messie.

Dieu,qu'il soit Puissant et Glorifié, m'a fait homme avant de faire de moi Son envoyé. Aphorismes diversLa prière de la nuit est préférable à celle du jour, tout comme l'aumône cachée est préférable à celle que le donneurrend publique. Quand l'instant de la fin du monde sera à nos portes, si l'un de vous tient entre les mains un plant de palmier et qu'ilpeut le planter avant que ne survienne l'instant de la fin du monde, qu'il le fasse. Dieu est beau.

Il aime la beauté. "Ma mort si humaine"Ibn ‘Abbâs rapporte : Jeudi sa souffrance était à son comble.

Il dit : "Qu'on m'apporte de quoi écrire une chosegrâce à laquelle vous ne vous égarerez plus jamais !" Une querelle éclata dans l'assistance.

Certains dirent même :"Que lui arrive-t-il, est-ce le délire ?" On le questionna.D'autres dirent encore que l'Envoyé de Dieu était sous l'emprise de la douleur, et qu'il suffisait d'avoir le Livre deDieu.

L'assistance était partagée entre ceux qui voulaient lui apporter de quoi consigner un écrit qui les protégeraitde l'égarement, et ceux qui disaient autre chose.Quand le vacarme et la controverse augmentèrent, l'Envoyé de Dieu dit : "Laissez-moi.

Là où je suis je me trouvemieux que là où vous m'appelez".‘Â'icha rapporte : Voici un des bienfaits dont je resterai reconnaissante à Dieu : l'Envoyé de Dieu, Dieu le bénisse etlui accorde le salut, s'éteignit dans ma maison, au jour où je l'accueillerais comme épouse, la tête entre mon col etmes seins, et Dieu fit que sa salive se mêlât à la mienne.Ce jour-là, tandis que je le tenais contre moi, mon frère ‘Abd al-Rahmân entra, une tige de siwak à la main.

L'Envoyéde Dieu reconnut l'objet, et de la tête me fit signe de lui en procurer.

Comme il le trouvait trop dur, je lui demandaisi je devais le mâchonner pour lui, et il fit signe que oui.

Il y avait un récipient que ‘Umar avait l'habitude de venirnous remplir d'eau, il se mit à tremper les mains et à s'humecter le visage, en disant : "Il n'y a de dieu que Dieu, lamort a ses transes !" Il leva le bras et répéta à maintes reprises : "Allons auprès du Sublime Compagnon !" Il renditl'âme et sa main retomba. Une si humble annonceLe prophète se présenta devant la Tribu des Banî ‘Amir et les convia à croire en Dieu, Tout-Puissant soit-il, et il seproposera pour devenir leur guide.

Un homme parmi eux nommé Bayhara ibn Firâs dit : "Si ce jeune homme, ceQuarychite, était dans mes troupes, j'aurais dévoré tous les arabes !" ; puis il ajouta, en s'adressant à Muhammad :- Admettons que nous décidions de te suivre et que Dieu te fasse triompher sur tes adversaires, aurions-nous lepouvoir après toi ?- Le pouvoir n'appartient qu'à Dieu.

Lui seul le place là où il veut.- Ainsi donc tu veux que nous exposions nos vies face à tous les Arabes pour te défendre et que le pouvoir aille àquelqu'un d'autre quand tu auras le dessus ? Eh bien, nous n'avons que faire de ce que tu nous proposes !Une fois la place évacuée, les Banî ‘Mir retournèrent à leur campement.

Ils y avaient laissé un de leurs chefs, si vieilliqu'il ne pouvait plus les accompagner dans les foires saisonnières Ils avaient l'habitude de lui rendre compte de cequ'ils avaient entendu au retour de chaque saison.

Ce jour-là, quand il les interrogea, ils dirent :- Un jeune homme de la tribu de Quraych, un des petits-fils de ‘Abd al-Muttalib, prétend qu'il était prophète et ademandé que nous le protégions, que nous le rallions et que nous lui permettions de séjourner un temps sur notreterritoire...

Le vieux chef se prit la tête entre les mains et dit :- O vous autres les Banî ‘Âmir ! Dites, une réparation est elle encore possible ? Peut-on rattraper la chose ? J'en jurepar Celui qui tient dans Ses mains mon âme, jamais un ismaélite n'a proféré une telle parole.

Et c'est la vérité.

Oùaviez-vous donc la tête ?. »

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