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Doit-on craindre toute forme d'autorité étatique ?

Publié le 23/02/2004

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 RAPPEL: La dictature du prolétariat chez Marx Le passage du capitalisme au communisme se fait par un acte révolutionnaire: comme le prolétariat constitue l'immense majorité de la population, il devrait triompher aisément de la bourgeoisie, mais comme celle-ci truste tous les pouvoirs (économique, industriel, financier et militaire, etc.), Marx pense que pour supprimer les structures de l'Etat capitaliste, une dictature transitoire sera nécessaire. Durant cette brève période, un pouvoir autoritaire devra en finir avec le mode bourgeois de production (propriété privée, exploitation de l'homme par l'homme, etc.  Dans les étapes de l'évolution sociale prochaine qu'imaginent Engels & Marx, ils annoncent la nécessaire dictature du prolétariat.  Mais, en réalité cette dictature n'est qu'une étape provisoire. S'efforçant de scruter, au plus loin, l'horizon de l'histoire à venir, Engels suppose le déclin, puis le dépérissement de l'Etat, pour que surgisse, enfin, la société sans classe des sociétés hautement développées, répétant à une autre échelle la société sans classe des sociétés primitives.   Introduction.   Le texte porte sur le caractère historique de l'Etat. 1)     Dans le passé, il y a eu des sociétés sans Etat. 2)     L'Etat apparaît historiquement, en liaison avec un certain stade de développement économique.

« 2 - Non, il n'est rien d'autre que la pure négation de la liberté individuelle.

De sorte que ce qu'on présentecomme l'intérêt de tous n'est en fait l'intérêt de personne.

Il n'est que l'incarnation du renoncement, laservitude même.3 - Non, car il n'est qu'un moyen pour les asservir ensemble.

Dans une société régie par l'État, les individuss'empêchent réciproquement d'agir, au lieu d'agir ensemble.

Aussi aboutit-on nécessairement à des rapportsde domination. Etat et injusticeIl ne peut pas y avoir de réelle liberté et de réelle justice si la vie économique et politique est soumise àl'autorité de l'État. «Comme l'État est né du besoin de réfréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps,au milieu du conflit de ces classes, il est, dans la règle, l'État de la classe la plus puissante.» Engels, L'Originede la famille, de la propriété privée et de l'État (1884). • Pour Engels et les marxistes, l'État n'est pas une forme éternelle: ce n'est qu'une construction historiqueparmi d'autres possibles.

Pour eux, les formes politiques et juridiques (la superstructure) ne sont quel'émanation d'un certain rapport de force économique (l'infrastructure).

L'État n'est donc que la formemoderne de la domination politique de ceux qui détiennent les moyens de production.

L'État estessentiellement un instrument d'oppression des capitalistes sur les prolétaires.• Cette oppression ne se manifeste pas seulement sous la forme de contraintes effectives (répression despauvres par la police): elle prend aussi la forme de l'aliénation, c'est-à-dire que les classes opprimées s'ysoumettent volontairement parce qu'elles croient y voir une fatalité, voire parce qu'elles y trouvent certainsavantages.

La religion joue ici un rôle important comme «opium du peuple», en faisant adhérer le peuple auxvaleurs du système qui l'exploite, et le prive d'un bonheur ici-bas en lui promettant le bonheur dans l'au-delà. « l'État n'existe donc pas de toute éternité.

Il y a eu des sociétés qui se sont tirées d'affaire sans lui, quin'avaient aucune idée de l'État et du pouvoir d'État.

A un certain stade de développement économique, quiétait nécessairement lié à la division de la société en classes, cette division fit de l'État une nécessité.Nous nous rapprochons maintenant à pas rapides d'un stade de développement de la production dans lequell'existence de ces classes a non seulement cessé d'être une nécessité, mais devient un obstacle positif à laproduction.

Ces classes tomberont aussi inévitablement avec elles.

La société, qui réorganisera laproduction sur la base d'une association libre et égalitaire des producteurs, reléguera toute la machine del'Etat là où sera dorénavant sa place : au musée des antiquités, à côté du rouet et de la hache debronze.

» Engels . RAPPEL: La dictature du prolétariat chez Marx Le passage du capitalisme au communisme se fait par un acte révolutionnaire: comme le prolétariat constituel'immense majorité de la population, il devrait triompher aisément de la bourgeoisie, mais comme celle-ci trustetous les pouvoirs (économique, industriel, financier et militaire, etc.), Marx pense que pour supprimer lesstructures de l'Etat capitaliste, une dictature transitoire sera nécessaire.

Durant cette brève période, unpouvoir autoritaire devra en finir avec le mode bourgeois de production (propriété privée, exploitation de l'homme par l'homme, etc. Dans les étapes de l'évolution sociale prochaine qu'imaginent Engels & Marx , ils annoncent la nécessaire dictature du prolétariat.

Mais, en réalité cette dictature n'est qu'une étape provisoire.

S'efforçantde scruter, au plus loin, l'horizon de l'histoire à venir, Engels suppose le déclin, puis le dépérissement de l'Etat, pour que surgisse, enfin, la société sans classe des sociétés hautement développées, répétant à uneautre échelle la société sans classe des sociétés primitives. Introduction. Le texte porte sur le caractère historique de l'Etat. 1) Dans le passé, il y a eu des sociétés sans Etat. 2) L'Etat apparaît historiquement, en liaison avec un certain stade de développement économique. 3) Prochainement, l'Etat doit disparaître, en fonction d'un autre stade de développement. 4) Une société nouvelle se débarrassera nécessairement de l'Etat, en le reléguant « au musée des antiquités, à côté du rouet et de la hache de bronze ».. »

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