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« Doit-on satisfaire tous ses désirs ? »

Publié le 26/11/2011

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  Le désir est un état affectif, Platon en donne une définition plutôt simple : « le désir est l’expression du manque«. Le desir est la prise de conscience d’un manque, en effet on désire ce que l’on a pas et on ne désire plus ce qu’on a. Le désir est aussi attaché au plaisir effectivement la satisfaction d’un désir procure du plaisir, de plus on désire ce qui nous plait et inversement on ne souhaite pas ce qui nous déplait. La réalisation d’un plaisir est donc source de bien-être puisque celui-ci se veut plaisant, on peut donc penser que la satisfaction de tous les plaisir donne lieu au bonheur, ou au moins est l’une des conditions du bonheur. Mais il se peut que dans certains cas ce que l’on désire est inaccessible, doit-on alors continuer à désirer un objet dont on sait qu’on aura jamais? Mais cet entêtement ne donnerait pas naissance a une frustration qui est contraire a la sensation de bien-être ? Doit-on satisfaire tous ses désirs ?

« été satisfait.

Il faut donc être en mesure de garder la pensée au statut de pensée, et d’avoir une assez grande volonté pour ne pas agir selon un désir qui peut porter préjudice à autrui.

Un désir sans volonté ou morale, conduit à comportement semblable a celui des animaux, qui répond à des pulsions.

Si le sujet n’a pas une certaine maitrise de soi, c’est la passion qui dominera en lui, et cette passion est susceptible de se montrer par des pulsions qui peuvent êtres dangereuse pour autrui.

Donc si l’on a pas une bonne maitrise de soi, qu’on ne peut pas contenir ses volontés il ne faudrait pas satisfaire tous ses désirs.

Par nature, l’ Homme n’est pas capable de tout.

S on pouvoir est limité, alors que les seuls limites du désir son sa satisfaction o u sa méconnaissance.

La différence qu’il y a entre pouvoir et désirer peut générer des frustrations, et vouloir satisfaire tous ses désirs, c’est nier une vérité évidente qui concerne tout Homme : on ne peut pas faire tous ce qu’on veut.

La morale est la pour nous en empêcher mais surtout pour ce qui concerne autrui.

Pour ce qui est de soi -même, le corps et la raison ne sont pas extensibles sur le plan des performances, même si ça n’empêche pas progresser.

On peut donc distinguer réalisation de soi et dépa ssement de soi .

Le premier tend à être ce que l’on est, c.à.d.

de faire correspondre nos actes avec le pouvoir que l’on a.

Par contre le dépassement de soi suppose d’aller au -delà de soi même, le désir peut alors être un moteur de ce dépassement.

Mais pour aller au delà de ce que l’on est, il faut d’abord savoir ce que l’on est, et aussi satisfaire des désirs qui demandent des moyens qui vont au delà de notre pouvoir pour les accomplir.

Vouloir se dépasser, c’est aussi vouloir se perfectionner, ce perfectio nnement nous différencie des animaux.

En effet, les animaux n’ont pas de réels désirs, ils ont des pulsions, des envies qui sont des besoins naturels (se nourrir, se reproduire…).

Mais le désir peut être une dynamique barbare s’il l’emporte sur tous le res te.

Satisfaire tous ses désirs enlèverait donc à l’Homme une choses dont il est le seul détenteur et qui peut l’autoriser a ne pas tous satisfaire : la liberté.

Epicure nous enseigne qu’il vaut mieux désirer que ce qui dépend de nous, ce conseil peut en ef fet nous éviter des déceptions, car on ne peut pas être très déçu si on ne souhaite pas plus que ce qu’on a.

Cette proposition répond donc non a la question de s’il faut ou non satisfaire tous ses désirs.

L’Homme est en effet très curieux, il est intéressé par ce qui ne le concerne pas, et désire ce qu’il ne possède pas.

Son champ de désir est alors immense.

Mais le pouvoir de l’homme est limité, il ne peut donc pas supporter cette immensité, que ce soit pour lui ou vis -à -vis d’autrui.

La morale, avec l’édu cation et la loi, le conditionne ainsi, mais cette contrainte est intéressée.

Il s’agit de respecter ce qui est admis par convention pour éviter toute sanction, en contrepartie d’une certaine garantie pour sa sécurité.

La liberté, elle, vaut bien plus que la conformité.

Elle consiste a se refuser volontairement de satisfaire tous ses désirs, pour montrer en quelque sorte son humanité, son détachement de l’espèce animale.

Il faut maintenant établir sur quelle base cette volonté est faite.. »

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