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Le doux ou le tendre Racine ?

Publié le 04/06/2012

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Depuis l'époque où Racine remplaça sur notre scène tragique Corneille vieilli, on s'est attaché à opposer l'un à l'autre ces deux rivaux et à caractériser la diversité de leur génie. C'est ainsi qu'a pris naissance la formule célèbre « le doux et tendre Racine«. Convient-il de l'admettre sans restriction ?

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« .x.vn• SIÈCLE 45 CYHés de son œuvre, il ne mériterait pas au.~ si justement d'dlre qualifié de violent et de passionné.

· (Nancy, juillet f92tj.

PI.AN Depuis l'époque où Racine remplaça sur notre scène tragique Corneille vieilli, on s'est attaché à opposer l'un à l'autre ces deux rivaux et à caractériser la diversité de leur génie.

C'est o.insi qu'a pris naissance la formule célèbre « le doux et tendre Racine».

Convient-il de !'admettre sans restriction 'l 1.

Douceur et tendresse de son théâtre.

Lé! période des conflits, contemporaine des pièces de Corneille, t' Le langage est close.

L'amour, qui s'était fait viril pour se mettre au niveau d'autres sentiments (honneur, devoir, patriotisme) se résoud, sous l'influence de la vie de salon, en politesse et galanterie.

Racine ne peut se soustraire complètement aux exigences de la société élégante pour laquelle il écrit.

Les amoureux soupirent en madrigaux, exagèrent parfois les métaphores (Xipharès, Titus, Bérénice, Pyrrhus lui-même).

De tendres jeunes filles incarnent l'amour pudique ou ingénu 2) Les (Monime, Aricie, Atalide, Junie, Iphigénie).

Bérénice sait sacri· personnages fier son amour à la gloire de Titus (analyser le caractère de Bérénice en faisant ressoriir sa douceur et sa résignation).

Andromaque, touchante de tendresse ma.ternelle et de piété conjugale, se défend par ses larmes et non par son emportement.

II.

Côtés ·violents de ce théâtre.

Mais à côté de ces douces figures, Racine nous peint des i) Les caractères cruels et violents.

personnages Parmi les hommes ce sont : Mithridate, Néron, Narcisse, Joad.

Parmi les femmes, toute la fureur de la lionne qui défend ses petits se déchaîne chez Clytemnestre ; Agrippine et Athalie, ambitieuses et sanguinaires, accumulent les crimes.

Mais ce sont surtout les amoureuses dédaignées qui portent. »

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