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L'école parnassienne

Publié le 25/03/2011

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Matière. — François Coppée, dans sa réponse au discours de réception de José Maria de Hérédia à l'Académie Française (1895), s'élève contre le nom de « parnassiens « donné par la critique à des poètes qui diffèrent profondément les uns des autres : « A peine, conclut-il, leur trouverait-on cette vague ressemblance, cet air de famille, qui existent entre plusieurs portraits de gens d'une même époque. Mais chacun d'eux, ou du moins chacun de ceux qui méritent d'attirer l'attention, a son visage particulier, sa physionomie personnelle et spéciale. « Vous imaginerez qu'un contemporain, au sortir de cette séance académique, écrit à Coppée pour lui exposer ses objections. Il reconnaît sans doute ce « visage particulier «, cette « physionomie personnelle de chaque poète parnassien «. Mais ce n'est pas une « vague ressemblance « qu'il trouve en eux : ce sont des affinités profondes de talent, une même conception de la poésie, un même respect de l'art, qui, en dépit de la réaction que les symbolistes leur opposent, ont survécu à l'époque du Parnasse contemporain de 1866.  

Plan proposé : Introduction. — Les écoles n'ont jamais empêché les tempéraments individuels de se manifester librement. Elles correspondent cependant à des réalités, aux tendances profondes d'une époque, à des modes, au désir de faire autrement que la génération précédente. Il en est ainsi au Parnasse.

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