L'économie capitaliste est-elle équitable ?
Publié le 09/03/2004
Extrait du document
Le Capital
Trois livres composent cet ouvrage. Seul le premier, Critique de l'économie politique, sera publié du vivant de Marx, en 1867. Le deuxième, Le Procès de la distribution du capital, paraîtra en 1885, et le troisième, Le Procès d'ensemble de la production capi-
taliste, en 1894. C'est Friedrich Engels, le grand ami de Marx, qui assurera ces publications.
Procès
Marx emploie le terme procès au sens de processus. Ce sens spécifique dérive de l'anglais process.
«C'est en effet la nature de la production capitaliste que de limiter la part du producteur à ce qui est nécessaire pour l’entretien de sa force de travail, et d’octroyer le surplus
de son produit au capitaliste.« Karl Marx,
Le Capital
«
L'économie capitaliste n'est pas équitable
·~[·]~•
Les capitalistes, c'est-à-dire ceux qui possèdent les moyens
de production, achètent aux ouvriers
leur force de travail.
Mais cette force de travail n'est jamais estimée
à sa
valeur réelle.
Le travail acheté
augmente
le capital
R
eprenant sur ce
point l'analyse de
Ricardo , Marx définit
la valeur d'éc hange
•Le capitaliste ne s'enrichit pas , comme le paysan et l'artisan indépendants, pro portionnellement à son tra vail ( ..
.
) , mais en raison du travail gratuit d'autru i qu' il
a bsorbe •.
Karl Marx ,
Le Cap ital
d'une marchandise par
la quantité de travail
qu 'il a fallu fournir pour
la produire.
L'éc hang e
marchand, dans
une éco
nomie de type capita
list e, ne peut pas être
équitab le.
Le ca pi ta
lis te q u i, bie n que n e
t
ravailla n t pas, a d es
revenus, opè re un pr é
l
èvement sur l a vale u r
qu e crée le trava il.
Le profit repose
sur l'exploitation
C
e n 'es t pas le fait
que le ca pitaliste
loue la force de travail
de l'ouvrie r afin de pro
duire de nouv elles mar
chandises que condamne
Ma rx.
C'es t l'exp lo i
t
ation de cette force .
La
plus-value, c'est-à
dire l a source des reve
n u s non salariaux , réside
dans la différence entre
la quantité de travai l
fournie
par l'ouvrier et
la quantité de travai l
co
ntenu e dan s les pro
duits qu'il consomme .
La recherche
de la plus-value
asservit l'ouvrier
L
a q u ête d'un e plu s
va l ue maxi male
co n d uit l e ca pit aliste
à obtenir toujours plu s
d e l
'ouv rier .
L' acc u
mulation des richesses
abou tit à ce paradoxe :
les ouvriers, qui sont
pour tant les véritables
producteurs des riches
ses
ne profitent pas de
ce lles-ci et sont réduits
à la misère.
L e
capit ali ste n 'ac hète pas l e trav ail de l 'ouvri er à s a ju s te valeur.
L
es sala ir es n'augme ntent pas e n p rop o rtio n d es profits réa lis és.
Autr em e
nt dit , le c ap i t a l acc umul é n 'es t p as équitabl ement répart i..
»
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