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L'égalité est-elle un leurre ?

Publié le 22/02/2012

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Il n'y a pas de remède miracle pour éviter les inégalités, malgré le vote de réformes et de projets de lois pour lutter contre ce phénomène, il existera toujours au sein de nos sociétés modernes des inégalités, car elles sont trop nombreuses pour pouvoir toutes les éliminer: inégalité au travail, politique, sociale, culturelle…Il faut que chacun se responsabilise et arrête de rejeter la faute sur les uns ou les autres, être différent des autres ne doit pas être perçu comme un handicap, mais plutôt comme un atout, pour se différencier et se mettre en avant. En France, les préjugés et les critères de sélection restent très difficile à combattre, malgré la bonne volonté de certains à vouloir faire cesser ces injustices, notamment  avec la création de nombreuses associations de défense comme par exemple SOS racisme ou de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité). Il apparaît nécessaire de garantir une égalité de résultats à chacun quelque soit son appartenance sociale, ses origines, sa culture, ses croyances, ses opinions, son sexe ou tout autres critères, qui pourraient porter préjudice à certains en raison d'un modèle social basé sur des stéréotypes, des critères physiques ou moraux qui sont encore trop présent dans notre société.

« Certains ont telle ou telle prédisposition héréditaire, d'autres développent des caractéristiques particulières sousl'influence de leur environnement. II) : La loi pour l'égalité des chances du 31 mars 2006 Instaure en France diverses mesures relatives à l' emploi et à l' éducation , proposée par l'ancien ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement, Jean-Louis Borloo .

L'amendement le plus polémique de la loi (retiré depuis), créait le contrat première embauche (CPE), qui prévoyait un apprentissage en alternance à partir de 14 ans, la création de classes préparatoires dans les zones d'éducation prioritaires .

Institution du CV anonyme : dans les entreprises de 50 employés et plus, les informations demandées au candidat à un poste doivent être examinéesdans des conditions qui préservent son anonymat (retirée depuis).

Création de nouvelles zones franches urbaines (ZFU) : les entreprises qui s'y installent peuvent bénéficier de subventions de l'État, sous forme d'allègementd'impôts principalement.

Création d'une Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ANCSEC), qui contribue à des actions en faveur des personnes rencontrant des difficultés d'insertion sociale ouprofessionnelle.

Renforcement des pouvoirs de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE).

Instauration d'un contrat de responsabilité parentale qui permet au président du conseil général desanctionner les parents d'un enfant sujet à l'absentéisme ou qui nuit au fonctionnement de l'établissement danslequel il est scolarisé. A) : Le rôle prépondérant de l'école L'école est parfois suspectée de refléter ou de reproduire les inégalités qui découlent de la société.

Le sexe, lasituation socio-économique de l'enfant, son origine ethnique ou culturelle, peuvent faire obstacle à son intégrationet à sa réussite, à l'école d'abord, puis dans la société.

L'école de la République a pour vocation d'être une école del'égalité : elle doit constituer pour chacun un recours, lui permettant d'échapper à un destin social écrit d'avance. Cependant elle n'est pas en mesure de faire réussir tous les élèves ni de produire une égalité parfaite.

On peutnéanmoins espérer qu'elle parvienne à corriger les inégalités de départ et non à les creuser.

L'origine socioculturelledemeure la principale source de l'inégalité à l'école.

Les inégalités socio-économiques, sont accentuées parl'émergence d'un chômage structurel durable, il faut désormais ajouter la ségrégation ethnique.

La concentrationd'enfants issus de l'immigration transforme certains établissements en ghettos culturels, qui ne sont que le refletdes quartiers où ils sont implantés. a) : Le principe de l'égalité des chances Suppose l'égalité et la promotion des meilleurs élèves afin de remplacer les inégalités de naissance par la hiérarchiedes talents.

L'école est juste, lorsqu'elle permet à des enfants issus de milieux défavorisés d'accéder aux filières lesplus sélectives, elle suppose l'acceptation de la compétition scolaire.

Si les inégalités sociales n'existaient pas,l'école produirait par elle-même l'inégalité en classant les élèves en fonction de leur réussite.

L'école a pour missionde lutter contre l'échec scolaire afin de prévenir la précarité sociale, elle doit garantir à tous l'obtention d'unequalification ou d'un diplôme, qui permet d'accéder à un emploi dans le monde du travail.

L'intégration au sein de lasociété exige la maîtrise par tous de connaissances, et de règles de comportement de base dont l'école doit assurer la diffusion.

L'éducation reçue dans le milieu familial, l'enseignement dispensé par l'école puis le lycée font de chacund'entre nous, un être unique avec son histoire et son devenir. B) : La discrimination positive Les contextes sociaux ont une importance primordiale, malgré ce que l'on veut nous faire croire.

Par exemple unepersonne aisée qui veut financer les études de ses enfants ne prend pas les mêmes risques qu'une personne àfaibles revenus.

La discrimination positive à été crée aux Etats-Unis, pour tous les citoyens souffrant dediscriminations du fait de leur sexe ou de leur origine ethnique.

Certains y voient un exemple du politiquement correct , cependant le mot discrimination conserve une connotation négative.

On trouve souvent l'expression égalité des chances pour désigner cette politique.

Selon les opposants de la discrimination positive, le chômage frappe lesFrançais, parmi lesquels de nombreux diplômés de qualité qui ne trouvent aucune débouchée.

Il n'est donc pasétonnant que les immigrés éprouvent eux aussi des difficultés, d'autant plus grandes qu'ils maîtrisent mal la languedu pays d'immigration.

En France, la discrimination positive s'applique dans le domaine de l'emploi, par exemple la loidu 10 juillet 1987, impose à l'ensemble des employeurs, une obligation d'emploi égale à 6% de l'effectif salarié au bénéfice des travailleurs handicapés. a) : L'école s'efforce de corriger ces inégalités Il faut que l'éducation nationale accompagne efficacement les élèves dès le plus jeune âge tout au long de leurparcours scolaire.

Il est nécessaire de préparer le personnel éducatif à leurs fonctions, et éviter de les envoyer dansles établissements les plus difficiles, en début de carrière, car ils n'ont pas encore assez d'expériences pour pouvoirréagir de façon appropriée face à des situations ardues.

Malheureusement dans les écoles, et les collèges laviolence reste encore trop présente, il faut que la discipline soit réintégrée dans le programme scolaire.

Il faut unemeilleure implication des parents dans la scolarité de leurs enfants, il faut favoriser le dialogue là où il fait défaut.Eviter la marginalisation en aidant les personnes à s'intégrer dans la vie sociale et professionnelle.

Il faut établir desconditions de scolarisation identiques pour tous.

La scolarité obligatoire portée à 16 ans et l'école unique, permet à tous les enfants d'une même classe d'âge étant destinés, depuis la loi Haby de 1975 à suivre le même parcours. »

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