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L'énergie dans le Royaume-Uni dans les années 1980 (géographie)

Publié le 13/04/2011

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Introduction • Comme tous les pays industrialisés, le Royaume-Uni est un gros consommateur d'énergie, soit sous forme directe, soit indirectement sous forme de thermoélectricité. Les Britanniques disposent ainsi environ de 4 600 kW par habitant contre 3 700 en France. Or, leur pays possède d'importantes réserves d'énergie fossile dans son sous-sol ou dans celui de la mer du Nord. Ce qui en fait un cas particulier en Europe puisqu'il est le seul à disposer d'une relative indépendance. Cependant cette richesse potentielle, si elle a des retombées positives sur l'économie, entraîne aussi des difficultés en raison des coûts élevés d'exploitation ou de modernisation.

« • Ces pays noirs ont subi de plein fouet le déclin de l'extraction de la houille et la crise des industries traditionnellesinstallées à proximité des gisements.

Ce sont des poches de chômage persistant où les conditions sociales sontaggravées par l'insalubrité du milieu. • D'où les programmes officiels de l'État pour aérer, rénover, dynamiser ces régions avec une politique d'interventionpublique dans l'industrie et l'urbanisme.

Des quartiers neufs ont été créés, des raffineries de pétrole ont pris le relaidu charbon. 2.

Les retombées économiques du pétrole • Depuis les années 60, l'augmentation rapide des besoins en pétrole avait provoqué l'aménagement de grandsports, spécialisés dans la réception de pétroliers géants (Bantry Bay en Irlande, Milford Haven au Pays de Galles) etde zones littorales de raffinage (embouchure de la Tamise, canal de Bristol, Grangemouth en Écosse).

Cesinstallations alimentent par oléoduc les régions industrielles intérieures en produits raffinés. • Les hydrocarbures en provenance de la mer du Nord ont permis un nouveau déploiement d'activités industriellessur le littoral oriental de la Grande-Bretagne, notamment sur les côtes écossaises : chantiers et services nécessaires auxplateformes de forage, installations de stockage et de pompage, liaisons maritimes et aériennes. • Les retombées indirectes sont cependant les plus importantes.

Les Britanniques ont acquis une bonne techniquedans les exploitations offshore, qu'ils s'efforcent d'exporter et dans la production des équipements nécessaires pourle développement de ces techniques.

Les revenus tirés de cette exploitation pétrolière et gazière ont, d'autre part,augmenté les moyens et les investissements des compagnies britanniques (B.P.) ou anglo-néerlandaises (R.D.

Shell). 3.

Une amélioration de la balance des paiements et des finances publiques • La balance des paiements n'est plus grevée des lourdes charges d'achat de pétrole à l'O.P.E.P.

Le Royaume-Uni enimporte encore mais il en exporte beaucoup plus vers l'Europe. • Comme le solde de ses échanges d'hydrocarbures est devenu positif et que les prix n'ont cessé de monter depuis1974, les économies réalisées et les profits tirés des ventes n'ont cessé d'augmenter.

Ce qui a renforcé la livresterling sur les marchés des changes et donc relativement abaissé le coût des matières premières importées.

Parcontre, cette réappréciation de la monnaie a pesé sur les exportations, dont les produits sont devenus plus chers. • Les charges financières de l'État ont été allégées par la rentrée des recettes fiscales versées par les compagnies pétrolières installées en zone britannique de la mer du Nord(royalties, plus impôt pétrolier, plus impôt normal sur les bénéfices des sociétés).

Ce qui a permis de commencer leremboursement des emprunts internationaux contractés auparavant.

D'où l'intérêt porté par l'État à ce domaine del'énergie. III.

Un secteur étroitement contrôlé par l'État L'État intervient soit par des sociétés nationalisées, soit par des sociétés à capitaux mixtes, mais aussi par uneréglementation de la production et du marché.

Cependant, le gouvernement de madame Thatcher a entrepris undésengagement de l'État et une certaine privatisation du secteur de l'énergie. 1.

Le secteur nationalisé • En font partie l'électricité, le gaz et le charbon (National Coal Board) tout comme les postes ettélécommunications, les transports ferroviaires, aériens et fluviaux.

Ce qui constitue les grands services publicsd'intérêt général, qui regroupent près de 50 pour 100 du capital industriel britannique. • La politique pétrolière, par contre, a beaucoup évolué. Libérale d'abord, pour attirer les investissements étrangers, elle est devenue ensuite plus contraignante sous legouvernement travailliste de 1974-1975.

La politique pétrolière interventionniste a été mise en œuvre par la créationde la British National Oil Corporation (B.N.O.C.), société d'État. • La « B.N.O.C.

» doit pouvoir contrôler les modalités et le rythme d'exploitation du pétrole.

Elle peut détenir unepart de 51 pour 100 dans les licences d'exploitation et complète ainsi le développement de l'économie mixte dans lapolitique pétrolière. 2.

L'économie mixte dans l'énergie du Royaume-Uni • Les trois aspects classiques se retrouvent dans les hydrocarbures : société d'État avec la B.N.O.C., société à. »

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