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Epictete Entretiens

Publié le 16/05/2013

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Tout d'abord, il est indispensable d'établir une courte mise en contexte de l'auteur, Epictète. En grec ancien ????????? / Epíktêtos, signifie « homme acheté, serviteur «. Né en l'an 50 en Grèce puis  Emmené à Rome, il passe son enfance comme esclave au service de Épaphrodite (un affranchi de l'empereur Néron) dont la tradition fait un maître cruel (il lui aurait cassé la jambe, d'où le surnom donné d'Épictète le boiteux). Il aurait prévenu son maître en disant « la jambe va casser « sans plus de plainte, et une fois le malheur arrivé, aurait conclu par un « je t'avais prévenu «. Epictète a donc vécu en tant qu'esclave puis affranchis. « Je suis Épictète, esclave, estropié, pauvre comme Irus et cependant aimé des dieux «. Nous mettrons en relation ces évènements avec son texte plus loin dans le développement. Ce texte porte sur la morale et l'autorité. Comment tracer nos limites entre nos valeurs et le raisonnable ? Devons nous nous plier à l'autorité ? Comment s'échapper de sa condition et s'élever socialement ? Dans ce texte, Epictète préconise de ne pas nous soumettre à la volonté d'un être supérieur et dominant si cela va à l'encar...
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« tu n’as que peu de valeurs, « les gens se vendent à des prix différents », le tiens n’est pas très élevé.

Dans un deuxième temps, l’auteur explique comment il échappe à cette disgrâce en mettant en scène, tel à son habitude, Agrippinus et Florus, deux serviteurs de l’empereur Néron dont le rôle imposé et de jouer dans une pièce de théatre, de danser pour l’empereur.

On observe très vite que l’auteur se positionne comme Agrippinus, les deux personnages sont semblables aux deux autres étudiés précédemment.

Tout d’abord, pour s’affranchir de cette situation, Agrippinus se place au dessus de son acolite dans la conversation en lui parlant principalement à l’impératif : « Descends », « va donc et joue ».

En donnant ainsi des ordres à Florus, qui visiblement est troublé par ce dilemme, il se situe comme supérieur à ce dernier de manière à faire face à la soumission imposé par son maître.

Lorsque Florus lui demande pourquoi il ne se s’y soumet pas, il exprime un refus catégorique de cette option : « Parce que je ne me pose même pas la question » l.14.

Ce facteur ne rentre pas dans mes considérations puisque qu’il va à l’encontre de ma morale, mon « propre rôle ».

Quand on accepte passivement ce genre de situation, se soumettant à notre environement et donc à notre propre condition, on ne fait que s’enfoncer et appauvrir notre condition sociale.

Dans ces conditions, l’auteur affirme qu’il est impossible de s’élever dans la société dans laquelle on vie.

De plus, lorsque Flarus ressort le caractère périlleux de ce refus, Agrippinus ne lui donne même pas d’explication ni exprime un raisonnement car, ce facteur n’étant point considéré il n’a pas à l’examiner.

« Va donc et joue, moi je ne jouerai pas » l.17.

Remplie cette tâche ingrate, ne m’embêttes pas avec ce genre de choses, elles ne font pas partie de mes occupations.

En humiliant les soumis de la sorte, Epictète affirme s’élever par sa supériorité.

La dernière partie du texte explique de quelle manière il l’impose.. »

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