Les épreuves de voile

« Julian Bethwaite.

Doté d'une coque ultralégère, d'une impressionnante surface de voilure et.

de fait, d'un rapport poidsfpuissance très favorable, le 49er offre des perfonmances tout à fait exceptionnelles même dans le petit temps (en l'absence de vent).

Très populaire depuis son apparition aux jeux Olympiques de Sydney, en 2000, ce monotype se pilote en double (équipage masculin ou mixte) et illustre parfaitement la génération des dériveurs planants du futur .

• longueur : 4,99 m.

• largeur : 2,90 m.

• Poids : 125 kg.

• Grand-voile : 15 m'.

•Foc : 6 m'.

•Spi : 38 m'.

TOl'Hllo Ce catamaran est le seul multicoque à concourir aux jeux Olympiques.

Dessiné et mis au point par des architectes britanniques en 1966, le Tomado est devenu série olympique en 1992.

Performant (plus de 20 nœuds au largue) et équipé de trois voiles (grand-voile à corne, foc latté et spi asymétrique), il navigue sur une coque à la moindre risée et se manœuvre alors avec les deux équipiers installés au rappel sur le double trapèze .

• longueur : 6,09 m.

• Largeur : 3,05 m.

• Poids : 145 kg.

•Grand-voile : 17,50 m'.

•Foc : 4,50 m'.

•Spi :25 m'.

RS:X Cette belle planche à voile mixte de compétition Nell l'rylle est devenue série olympique après les jeux Olympiques de 2004.

Elle remplace le modèle Mistral, qui a succédé à la planche Winglider, très plate, utilisée en 1984, et à la Lechner (1988 et 1992), aux fonmes plus rondes, instable , mais performante.

• Longueur : 2,79 m.

• Largeur : 93 an.

• Poids : 13 kg.

• Surface de voilure : 9,5 m' (Hommes) et 8,50 m ' (Femmes) .

Un certain nombre de séries ont été supprimées au fil des olympiades.

Panmi celles-ci, on peut citer : -Dinghy lnternationol 12', dériveur en solitaire (1920 et 1928) ; -Monotype National, dériveur en solitaire (1924) ; -Snowbird, dériveur en solitaire (1932) ; -Olympia Jolie, dériveur en solitaire (1936); -Ftrefly, dériveur en solitaire (1948) ; -Swollow, dériveur en double (1948) ; -Dragon, quillard à trois équipiers (1948 à 1972) ; -Sharpie 12 m', dériveur en double (1956) ; -Flying Dutchman, dériveur en double (1960 à 1996) ; -Tempest, quillard en double (1972 et 1976); -Soling, quillard à trois équipiers (1972 à 2000); -Europe, dériveur en solitaire (1992 à 2004); -Mlstnd, planche à voie (1996 à 2004).

COUISES AU LMGE ET HGms ODllPIQUES Les voiliers de course au large entrent généralement dans une classe bien déterminée (monocoques , multicoques, 6,50 m, 40 pieds, 50 pieds, 60 pieds , etc.), mais les navigateurs disposent d'une grande liberté pour optimiser les perfonmances de leurs machines .

la tonne et les caractéristiques de la coque diffèrent d'un bateau à l'autre, tout comme la taille du mat, la surface de voilure, les matériaux utilisés pour les structures ou les voiles, ainsi que les équipements de navigation.

De fait, les épreuves transocéaniques évoquent souvent une course à la technologie, même si le facteur humain demeure prépondérant.

Quant aux budgets nécessaires pour assurer le financement général des écuries, ils sont apportés par des groupes privés ou des institutions publiques qui, à travers ces opérations de sponsoring, offrent un magnifique spectacle.

Aux jeux Olympiques , la démarche est tout autre.

les régates sont très courtes , et plusieurs sont organisées dans une même journée .

Ensuite, les bateaux -non habitables -sont des monotypes, afin que les concurrents puissent s'affronter à armes égales, dans le pur respect de l'esprit olympique.

Il en résulte que les coOts de production des unités et les budgets d'entrainement demeurent raisonnables et en tout cas, très modestes au regard des sommes investies dans une saison classique de multicoque 60 pieds, par exemple.

Enfin, les sponsors se font plus discrets, et les médailles sont attribuées à des sportifs non professionnels rattachés à des pays et non à des marques, comme dans les courses au large.

Toutefois, il arrive souvent que les champions olympiques abandonnent leur statut amateur après les JO pour intégrer des équipages de courses au large et vivre ainsi de leur passion.

LA VOILE AUX JEUX PARALYMPIQUES Si la voile apparaissait comme sport d e démonstration aux jeux Paralympiques d'Atlanta, en 1996 , elle est devenue une discipline officielle à ceux de Sydney , en 2000.

Les épreuves sont ouvertes à tous les sportifs souffrant d'un handicap, d'une infinmité motrice cérébrale , d'une déficience visuelle ou d'une maladie évolutive et invalidante.

Un système de classification attribue une cote à chaque athlète en fonction de l'importance de son hand icap, en s'appuyant sur quatre critères : l'équilibre, la motricité manuelle , la mobilité et la vision.

!'.objectif est de constituer des équipages nationaux homogènes .

Quant aux courses, elles sont au nomb re de neuf dans chaque classe et se disputent soit en solitaire, à bord d'un voilier monoplace (2.4 mR) , soit en équipe de trois personnes étant atteintes de différents handicaps, sur un Sonar .

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Ce quillard monoplace d 'origine suédoise est apparu aux JO de Sydney et s'inspire des voiliers aass America (réduction à l'échelle 1/5).

Il est prévu pour ~e mené notamment par un navigateur handicapé.

Celuki s'assoit face à la proue et dispose de toutes les commandes à portée de main (barre, écoutes , drisses et dérive) .

• longueur : 4,30 m.

• largeur : 81,28 cm.

•Tirant d'eau : 91 cm.

• Grand-voile: 5 m'.

• Foc : 2 ,50 m'.

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, Mis au point par le Canadien Bruce Kirby , concepteur du laser, ce grand quillard est construit à Oakville, dans !'Ontario.

Son vaste cockpit penmet d 'accueillir un équipage mixte de trois athlètes victimes d'un handicap .

!'.usage du spinnaker à bord du Sonar n'est pas autorisé aux jeux Paralympiques .

• longueur : 7 m .

• largeur : 2,44 m.

•Tirant d'eau : 1,22 m.

•Surface de voilure : 24 m'.

• Bôme : perche rattachée au mat et au bas de la grand-voile .

• Catamaran : bateau à deux coques, tel le Tornodo, seul multicoque panmi les séries olympiques.

• Dérive : aileron vertical escamotable qui remplace la quille fixe.

• Dériveur : voilier pourvu d'une dérive rentrante.

• Drisse : cordage penmettant de hisser ou d'affaler les voiles .

• Écoute : cordage servant à border (tendre) ou à choquer (relacher) une voile.

• Foc : voile triangulaire située à l'avant du mat (i existe différentes tailles de foc : trinquette , tounmentin , génois, etc.) .

• Grand -voile : voile principale située à l'arrière du mat, reposant sur la bôme.

• Gréement : ensemble des éléments (étais, haubans , cordages, poulies, barres de flèches, etc.) qui tiennent le mat et penmettent de manœuvrer les voiles .

• Jauge : ensemble des tenmes réglementa ires qui déterminent la classification des voiliers .

• Monocoque : bateau à une seule coque, comme la plupart des séries olympiques .

• Monotype : voilier faisant partie d 'une série de bateaux identiques .

• Multicoque : bateau à plusieurs coques (catamaran ou trimaran).

• Quillard : voilier pourvu d'une quille fixe lestée .

• Sailing : depuis 2000 , nouveau nom officiel en anglais -en remplacement de yachting -des épreuves de voile aux jeux Olympiques .

• Série olympique : voilier monotype utilisé lors des JO.

JEUX OLYMPIQUES D'ATHÈNES (2004) Caüprtes v.-.aam 470Hommes OOFemmes Ftnn Hommes Slirtlommes Europe Femmes Yng/ing Femmes Paul Foerster , Kevin Bumham (États-Unis) .

Sofia llelœlorou.

Emia Tsoula (Grèce) Ben Ainslie (Royaume-Un~ Torben. »