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Si l'erreur est humaine, comment la science est-elle possible ?

Publié le 30/01/2004

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erreur
Elle suscite des enquêtes plus précises, elle est l'élément moteur de la connaissance ». Bachelard, Essai sur la connaissance approchée. ·         L'erreur est, selon Bachelard, l'origine même de la recherche. C'est le moteur de la connaissance. L'homme est ainsi seul à posséder l'erreur et, en même temps, le seul à pouvoir en tirer une expérience pour aboutir à la vérité.   3.      N'est-ce pas parce que l'homme fait des erreurs qu'ils pratiquent la science ?   ·         Nous avons donc pu voir que la question de l'erreur comme purement humaine menait au constat de la science comme étant une pratique tout aussi exclusivement humaine. ·         L'erreur est donc typiquement humaine, l'animal, le végétal, vit sans conscience du vrai ou du faux. Pas l'homme.

 

L’erreur est humaine .Sur cette affirmation, nous avons tendance à nous pardonner à nous même les mépris dont nous pouvons être victimes. Le problème, c’est que si l’erreur est humaine, on imagine mal comment l’homme peut parvenir à justifier la science. Comment, en effet, justifier la science si l’on est assuré de pouvoir se tromper à tout moment ? Alors, si l’erreur est humaine, comment la science est-elle possible ? L’erreur, par nature, n’est-elle pas l’opposée de la science ? Mais, pour autant, l’homme n’est-il pas le seul être à rechercher la vérité, à pratiquer la science ? N’est-ce finalement pas l’erreur qui est à l’origine de la science ?

 

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« · On dit que l'erreur est humaine.

S'il s'agit là, assez souvent, d'un prétexte, d'une justification presque enfantine, il n'empêche que le fait et tout de même là.

C'est vrai : l'erreur n'est qu'humaine.L'homme connaît l'erreur. · Le problème de l'erreur, c'est qu'elle est involontaire.

Alors on peut la justifier, puisque l'on ne savait pas que l'on faisait erreur.

Et l'erreur est une connaissance fausse.

Au contraire de la science,connaissance vraie. · Mais justement, l'erreur est reconnue, ou peut l'être.

C'est-à-dire que l'homme finit souvent par se rendre compte de son erreur.

Il prend conscience de l'erreur.

De la fausse connaissance.

Il fait làune première expérience. « Errare humanum est, perseverare diabolicum », Sénèque. · L'erreur est humaine.

D'accord.

Mais la répétition est diabolique ! Cela aussi est tout à fait valable.

Pourquoi ? Parce que l'erreur, dès l'instant où elle est reconnue, ne peut se répéter.

Car alorselle n'est plus involontaire, inconsciente. · On peut donc éviter l'erreur.

Ou plutôt, on doit l'éviter.

Il est sûr que l'erreur est une expérience des choses, avec l'application d'un mauvais jugement.

Mais, lorsque l'expérience se renouvelle, on enpeut répéter la fausseté première.

IL faut rechercher une vérité. 2.

La science en soi n'est pas humaine, mais l'homme est bien la seul créature à la pratiquer.

Pourquoi ? · La science est un fait.

Elle pause les connaissances comme vraies.

Ce qui est propre à l'homme, c'est la recherche de cette vérité.

On ne peut nier que l'homme est bien la seule créature à entamerla recherche de la vérité. · Or, la recherche de la vérité ne peut se faire que si l'on n'a pas la vérité.

En effet, on ne recherche pas ce que l'on possède déjà.

Il faut donc bien que l'on parte d'une erreur, d'une fausseté,pour pouvoir rechercher ce qui est vrai. · L'homme est la seule créature à pratiquer la science parce qu'il est aussi le seul à connaître, à pratiquer l'erreur.

Et il est aussi le seul à en avoir conscience, à reconnaître ses erreurs et, de ce fait,à avoir la capacité de ne pas les reproduire. « L'erreur est un des temps de la dialectique qu'il faut nécessairement traverser.

Elle suscite desenquêtes plus précises, elle est l'élément moteur de la connaissance ».

Bachelard, Essai sur la connaissance approchée . · L'erreur est, selon Bachelard, l'origine même de la recherche.

C'est le moteur de la connaissance. L'homme est ainsi seul à posséder l'erreur et, en même temps, le seul à pouvoir en tirer uneexpérience pour aboutir à la vérité. 3.

N'est-ce pas parce que l'homme fait des erreurs qu'ils pratiquent la science ? · Nous avons donc pu voir que la question de l'erreur comme purement humaine menait au constat de la science comme étant une pratique tout aussi exclusivement humaine. · L'erreur est donc typiquement humaine, l'animal, le végétal, vit sans conscience du vrai ou du faux.

Pas l'homme.

L'homme vit avec l'erreur et en fait l'expérience. · Il apparaît donc clairement que l'erreur est ce qui permet la connaissance, la science des choses exactes.

Car nous partons d'une approximation pour arriver vers l'exactitude. · A la question de savoir comment la science est possible, alors que l'erreur et humaine, nous pouvons donc répondre que c'est parce que l'erreur est humaine que la science est possible. · Il faut nous souvenir de Platon, qui, dans l'épisode de la Caverne ( République , 514-521) met en avant le fait que l'home découvre la vérité parce qu'il constate la fausseté des ombres.

La recherchene peut trouver que l'erreur comme premier mouvement. Conclusion. Nous avons pu voir que l'erreur était effectivement humaine, et que, dans le même temps, la science était tout àfait possible.

Ce qui est apparu dans notre étude, c'est la nécessité du passage par l'erreur pour aboutir à lascience.

Nous pouvons donc comprendre que la science n'est possible que si nous pratiquons l'erreur.. »

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