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L'esprit

Publié le 28/01/2012

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esprit

I - Le terme esprit a beaucoup de sens qui interfèrent dès qu'on tente de le définir :

1 - Notons d'abord le sens spwite ou spiritiste. Les esprits seraient les âmes des morts, c'est-à-dire ce qui survit après l'anéantissement du corps. Des philosophes et des savants (W. James, Bergson, Charles Richet, G. Marcel) se sont penchés sur le problème métapsychique d'une communication avec les morts, essayant de discerner ce qu'il y a de vrai dans le maquis des expériences charlatanesques, et admettant la posstbilité ...

esprit

« certains actes.

Ex.

• esprit de discipline • pour signifier la bonne volonté à l'égard d'une discipline imposée ; • esprit de corps • pour signifier l'acceptation,par un sujet,de traditions ou d'habitudes qui sont celles d'un groupe ; • mauvais esprit • pour signifier la • mauvaise volonté » à faire quelque chose.

4- cc Esprit 11 dans l'expression cc vie spirituelle 11 ou vie de l'esprit, désigne toutes les activités désintéressées auxquelles peuvent s'adonner les hommes : culture intellectùelle, esthétique, philosophie.

La • vie spirituelle • d'un peuple représente l'ensemble de ses activités esthétiques, religieuses, philosophiques etc.

Ce terme est employé comme antithèse de • vie organique • des individus, ou • vie écono­ mique • des peuples, et représente l'ensemble des • ouvertures • d'un sujef ou d'un groupe sur les valeurs universelles ou plus exactement l'ensemble des conceptions culturelles des valeurs.

- II- Le sens de • liberté • court à travers toutes ces significa­ tions du mot, mais comme nous l'avons vu, la notion de liberté est loin d'être simple.

On a voulu définir l'esprit : 1 - P'ar la conscience.

Dans la mesure où l'esprit se traduit par des actes ou des œuvres, il est nécessairement conscience.

Cependant ceux qui l'ont nié (Hume par exemple) comme ceux qui l'ont affirmé (Descartes par exemple) l'ont plutôt défini comme l'unité de la con­ science et l'identité de la conscience personnelle à travers le temps.

2 - Par la réflexion.

La réflexion introduit une unité dans la conscience, mais elle semble une des manifestations de l'esprit plutôt que l'esprit lui-même.

Jean Laporte (• La conscience de la liberté •) a défini l'esprit comme l'acte réflexif ou • Je •, supérieur au « moi • dont il est non seulement l'unité et l'identité, mais aussi la causalité, le jugement et la liberté.

Pour Descartes l'acte de l'esprit est le Cogito, c'est-à-dire la pensée en exercice.

3 - Par l'activité.

Le fait que l'esprit échappe à toute objecti­ vation, qu'il est toujours dans l'acte d'observer et jamais dans la réalité observée, a permis de le définir comme • une activité opéra­ toire » (Le Senne • Introduction à la philosophie • 1949), c'est-à-dire une activité qui demeure irréductible à chacune de ses opérations : • Nous pouvons définir l'esprit comme l'unité opératoire d'une relation en exercice, intérieure à lui-même •· Lavelle, soulignant cette idée, écrit : • On pense toujours qu'il ne peut y avoir d'autre expérience que celle de l'objet.

C'est pour cela que l'acte lui-même a paru toujours impossible à saisir; ainsi la pensée, qui saisit tout le reste, a toujours paru insaisissable précisément parce qu'on voulait qu'elle ne pl1t être saisie elle-même que comme un objet • (• De l'Acte •).

Ce serait l' • esprit • comme acte, saisi dans l'expérience de la liberté qui constitue l'être même de chacun de nous.. »

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