L'Etat
Publié le 03/01/2013
Extrait du document
«
Le philosophe amène la notion d'amour du travail brièvement « l'homme aime son
travail ».
Il est évident qu'une reconnaissance professionnelle ne peut qu’entraîner une
satisfaction de la part du travailleur.
Ainsi l'homme retirera du plaisir à exécuter son travail en dehors à toute préoccupation
financière.
Cette dernière étant la clé de notre survie dans la société.
« La prise du travail est bien
plus sûre », l'auteur est persuadé que l'action est plus efficace que de dire qu'on aime son
travail.
Il faut s'investir, ne pas se laisser aller.
Mais, aimer son métier n'est pas suffisant, il
faut s'investir physiquement et ne pas faiblir à la tâche.
Le paresseux correspond à une personne qui ne s'investit pas dans son travail, pas
de confiance en soi dans sa capacité à accomplir son travail correctement, donc il n'a pas
de motivation pour travailler (lenteur, pas d'implication...).
Le travail par contre est ce qui
permet à l'homme de subvenir à ses besoins vitaux.
On oppose au travail le repos, le
loisir, le chômage donc la paresse.
Il souligne l'importance de ceux qui agissent en opposition à ceux qui ne font que
« brasser du vent ».
Certaines personnes donnent l'impression de beaucoup travailler
parce qu'ils s'agitent dans tous les sens.
Mais ils n'ont aucune organisation et n'effectuent
alors pas de travail efficace.
Alain compare la travail avec « la grande machine », cela nous rappelle combien le travail
est nécessaire pour l'homme dans la société.
Mais le travail est aussi indispensable d'un
point de vue économique.
C'est ainsi que l'homme en étant acteur de son travail sera plus
productif économiquement parlant :« l'homme qui règle lui-même son travail ».
Le philosophe rajoute la notion de coopération « pourvu qu'il coopère » entre les hommes
dans le travail.
Il y a alors la notion d'obéissance dans le travail.
L'un donne les ordres,
l'autre les effectue.
C'est une autre dimension de la notion sur le travail.
Ce concept de travail vu par Alain n'oublie pas de souligner la jalousie qu'un travail bien
fait peut engendrer.
Il est plus facile de critiquer son collègue plutôt que de travailler aussi bien que lui.
Le
philosophe rappelle ici qu'il n'y a que la notion du travail qui est importante et que l'homme
doit garder le cap sans se préoccuper des jugements aux alentours : « de cupidité,
d'avarice ou d'ambition ».
La place du travail dans la société est grande culturellement et surtout économiquement.
Elle ne peut donc laisser indifférente.
On peut être actif sans pour autant être productif.
Le travail est une notion
économique, cela participe à créer un moyen de richesse.
Mais c'est l'homme et lui seul
qui définit sa façon d'aborder le travail et tout simplement d'être face au travail à la
différence avec l'enfant.
Le philosophe termine son texte avec une répartition des êtres humains de façon
économique.
Il fait la distinction entre les actifs et les non actifs.
On pourrait même dire les
productifs et les non productifs.
Pour Alain, le travail est exclusivement lié à l'aspect économique.
«Rien ne manquera au
monde » ,en effet, il ne considère pas un élève même s'il ramène du travail à la maison le
soir, par exemple les devoirs comme quelqu'un qui fait un travail à part entière.
Le concept est alors associé à la richesse qu'il rapporte.
Ainsi l'élève « l'écolier »,
« l'enfance » alors en apprentissage, ne changera pas la face du monde même s'il
échoue ses devoirs.
Il n'y aura aucune incidence économique.
L'utilisation « la plus active, la plus remuante, la plus infatigable » se rapportant à une
hyperactivité chez l'enfant s'oppose au mot « paresseux ».
Cette association nous permet.
»
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