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L'Etat

Publié le 03/01/2013

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GOUBIER Ophélie TS3 EXPLICATION DE TEXTE DE PHILOSOPHIE Note : /20 Texte : Alain, Les Idées et les Ages, p. 155-156 Ce texte étudié d'Alain commence et finit par le mot « paresseux «. Si Alain commence son texte comme ceci, c'est pour souligner l'importance du travail pour le philosophe. Ce texte tente alors de répondre à la question : « comment l'auteur voit-il l'homme se positionner face au travail ? «. Il encadre la notion du travail que le philosophe Alain développe comme un grand fou fictif, ce mot insiste sur le thème du travail et son contraire. Le problème philosophique est le travail et la paresse, ce sont deux mots bien différents qu'il faut définir. Pour le philosophe, le travail est un concept que l'homme doit intégrer dans sa vie. C'est lui seul qui fait un choix. Cette notion nous montre bien que l'homme est alors bien différent de l'animal. Par sa pensée, l'homme peut être acteur ou non de son travail. Il a le choix de s'investir et de travailler en toute conscience ou de subir le travail. Alain définit alors le paresseux comme une personne indécise, non acteur dans son travail. Il ne le condamne pas puisqu'il dit que grâce à sa pensée, l'Homme peut se faire une toute autre représentation du travail. Il a alors une liberté de choix. Ainsi chacun d'entre nous peut se positionner quant à la place qu'il veut laisser au travail dans son quotidien. L'être humain peut choisir de subir le travail donc il le vivra comme une contrainte et n'aura aucune envie de s'impliquer davantage. Par contre, il peut décider de s'investir activement et du coup être plus efficace de plus rentable et ainsi de moins ressentir le travail comme une contrainte. Et enfin, Alain termine avec une répartition des êtres humains de façon &...

« Le philosophe amène la notion d'amour du travail brièvement « l'homme aime son travail ».

Il est évident qu'une reconnaissance professionnelle ne peut qu’entraîner une satisfaction de la part du travailleur.

Ainsi l'homme retirera du plaisir à exécuter son travail en dehors à toute préoccupation financière.

Cette dernière étant la clé de notre survie dans la société.

« La prise du travail est bien plus sûre », l'auteur est persuadé que l'action est plus efficace que de dire qu'on aime son travail.

Il faut s'investir, ne pas se laisser aller.

Mais, aimer son métier n'est pas suffisant, il faut s'investir physiquement et ne pas faiblir à la tâche.

Le paresseux correspond à une personne qui ne s'investit pas dans son travail, pas de confiance en soi dans sa capacité à accomplir son travail correctement, donc il n'a pas de motivation pour travailler (lenteur, pas d'implication...).

Le travail par contre est ce qui permet à l'homme de subvenir à ses besoins vitaux.

On oppose au travail le repos, le loisir, le chômage donc la paresse.

Il souligne l'importance de ceux qui agissent en opposition à ceux qui ne font que « brasser du vent ».

Certaines personnes donnent l'impression de beaucoup travailler parce qu'ils s'agitent dans tous les sens.

Mais ils n'ont aucune organisation et n'effectuent alors pas de travail efficace.

Alain compare la travail avec « la grande machine », cela nous rappelle combien le travail est nécessaire pour l'homme dans la société.

Mais le travail est aussi indispensable d'un point de vue économique.

C'est ainsi que l'homme en étant acteur de son travail sera plus productif économiquement parlant :« l'homme qui règle lui-même son travail ».

Le philosophe rajoute la notion de coopération « pourvu qu'il coopère » entre les hommes dans le travail.

Il y a alors la notion d'obéissance dans le travail.

L'un donne les ordres, l'autre les effectue.

C'est une autre dimension de la notion sur le travail.

Ce concept de travail vu par Alain n'oublie pas de souligner la jalousie qu'un travail bien fait peut engendrer.

Il est plus facile de critiquer son collègue plutôt que de travailler aussi bien que lui.

Le philosophe rappelle ici qu'il n'y a que la notion du travail qui est importante et que l'homme doit garder le cap sans se préoccuper des jugements aux alentours : « de cupidité, d'avarice ou d'ambition ».

La place du travail dans la société est grande culturellement et surtout économiquement.

Elle ne peut donc laisser indifférente.

On peut être actif sans pour autant être productif.

Le travail est une notion économique, cela participe à créer un moyen de richesse.

Mais c'est l'homme et lui seul qui définit sa façon d'aborder le travail et tout simplement d'être face au travail à la différence avec l'enfant.

Le philosophe termine son texte avec une répartition des êtres humains de façon économique.

Il fait la distinction entre les actifs et les non actifs.

On pourrait même dire les productifs et les non productifs.

Pour Alain, le travail est exclusivement lié à l'aspect économique.

«Rien ne manquera au monde » ,en effet, il ne considère pas un élève même s'il ramène du travail à la maison le soir, par exemple les devoirs comme quelqu'un qui fait un travail à part entière.

Le concept est alors associé à la richesse qu'il rapporte.

Ainsi l'élève « l'écolier », « l'enfance » alors en apprentissage, ne changera pas la face du monde même s'il échoue ses devoirs.

Il n'y aura aucune incidence économique.

L'utilisation « la plus active, la plus remuante, la plus infatigable » se rapportant à une hyperactivité chez l'enfant s'oppose au mot « paresseux ».

Cette association nous permet. »

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