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Publié le 11/12/2012

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Philosophie 3 Deuxième dissertatio Deuxième dissertation Parfois, les gens sont témoins de situations compromettantes et se demandent si c'est à eux de dénoncer où s'ils sont mieux de se mêler de leurs affaires. Voilà une situation semblable, Maryse, technicienne en réadaptation physique, écoute des nageuses de nage synchronisée qui se plaignent de leur entraineur et se demande si c'est vraiment à elle de le dénoncer à la fédération canadienne de la nage synchronisée (FCNS). Nous allons nous baser sur les écrits d'Emmanuel Kant, un philosphe prusse du 18ième siècle, pour trouver la meilleure action à poser. Cet homme a été le fondateur du déontologisme, qui utilise la raison comme seul outil pour agir moralement. À partir de cette doctrine, on peut affirmer qu'il est immoral que Maryse dénonce l'entraineur puisqu'ainsi Maryse serait utilisé comme un moyen et non comme une fin. Donc, on explorera les bases du déontologisme, ensuite, on présentera le principe d'universalité suivi de l'accord libre et éclairé et pour terminer, on établira une critique du déontologisme. Tout d'abord, on explique le déontologisme de Kant puisqu'on se servira de cette doctrine pour déterminer quelle est la bonne action à poser dans la situation de Maryse. Le déontologisme consiste à utiliser la raison comme outil principal pour déterm...

« seulement par le vouloir »(p.24) 1 .

Selon le déontologisme, il faut toujours tenir compte du devoir, l’obligation d’agir ou pas.

Il y a aussi l’impératif catégorique qui fait partie du devoir et qui est déterminé par la raison seule.

Il faut faire la différence entre les devoirs strictes et les devoirs larges, ces-derniers sont réalisés à partir de plusieurs actions tandis que les devoirs strictes sont fait d’une seule action, ils sont donc plus importants que les devoisr larges.

Cependant, tenant compte du déontologisme, il ne faut pas oublier le principe de l’universalité qui est la principale façon de déterminer si un acte est moral.

Il suffit de s’assurer que l’action ne provoquera pas la destrcution de l’humanité ni le destruction du comportement ni la diminution de la dignité de l’homme.

Kant l’exprime clairement : « l’homme n’est pas une chose, et ne peut par conséquent être utilisé seulement comme moyen, mais doit toujours être considéré dans toutes ses actions comme une fin en soi.

»(p.76).

2 Pour ce faire, il faut utiliser les conséquences logiques, c’est-à-dire, prédire ce qu’il se produirait si tout le monde adoptait le même comportement qu’énoncé dans le dilemme.

Dans ce cas-ci, il faut imaginer qu’est-ce qui arriverait si tout le monde dénonçait à la place d’une autre personne.

Pour Maryse, il s’agit d’une diminution de la dignité de celle-ci puisqu’elle servirait de moyen aux nageuses et du fait même, elle ne serait plus considérée comme une fin en soi.

Donc ce serait immoral puisque tout être humain doit être traité comme une fin en soi et pas comme un moyen, c’est contre la dignité. Par contre, dans cette situation on peut parlé de l’accord libre et éclairé ce qui signifie qu’une personne accepte de servir de moyen pour quelqu’un d’autre en étant en toute connaissance de cause et sans pression.

Les critères sont précis : la personne doit être jugée apte à comprendre tous les aspects de la situation, elle doit connaître les conséquences possibles de sa décision, son 11 EMMANUEL KANT.

Fondement pour la métaphysique des mœurs (1785) (1 re section, p.

16-17).

Paris, 2000 © Hatier. 22 EMMANUEL KANT.

Fondement opur la métaphysique des mœurs (1785) (2 e section, p.

68-72).

Paris, 2000 © Hatier. 2. »

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