L'étranger A. Camus plaidoirie pour Mersault

«       Ensuite, la démocratie est le pouvoir aux citoyens.

Ceux-ci ont des devoirs à remplir, comme payer des impôts, voter,..., et ont des droits.

Mersault paie ses factures, a un emploi, il correspond donc bien à cela, jusqu'à son meurtre bien sur.

Il est juste étranger à la société et à ses normes, tout lui est égal, il n'a aucun jugement, aucune opinion et il ne manifeste aucune appartenance à un groupe social.

Imaginez Mersault habitant dans l'appartement en face du votre, vous le croiseriez plusieurs fois dans la semaine, vous ne le verrez jamais heureux ni malheureux, il n'émettra jamais aucun jugement sur vous ou vos bien car tout ce que vous faites lui est égal et il sera toujours honnête.

Est-il réellement si dérangeant pour ne pas l'accepter en tant que simple connaissance ? Enfin,  je ne jugerai pas Mersault comme étant coupable d'étrangeté car chacun a sa propre personnalité, qu'elle soit appréciée ou non.

Il est juste victime de sa non correspondance aux normes « établie » et il ne peut donc pas être accepté au sain de la société.

Comme l'a dit Jean-Paul Sartre «  La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres ».

On ne peut juger quelqu'un sur sa façon d'être, car la façon d'être est un droit de chacun. Pour conclure, Mersault est un citoyen, un Homme avec des droits et des devoirs, son attitude et ses pensées, ne peuvent être jugé.

Dans le cas contraire, ce serait une injure à la Déclaration des Droits de l'Homme.

Il a le droit de penser et de croire en ce qu'il veut, il a sa propre personnalité.

Pourrai-je l'accepter dans mon entourage ? Il pourrait être le facteur ou caissier que je n'y verrai même pas la différence.

Alors arrêtez de le juger pour ce qu'il est car il pourrait être plus sincère que l'un de vos amis.  . »