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Etre ou ne pas etre soi-même

Publié le 28/04/2013

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On entend souvent des gens dire: "je n'étais plus moi même", ou encore "il faut rester soi même". Il semble que l'Homme soit depuis toujours en quête de son identité, de son être, tout en imitant grâce au jeu des acteurs d'autres personnalités. Nous aurions donc un double désir, celui d’être soi, et celui de devenir quelqu’un d’autre. Mais que veut dire exactement être soi même ? Sommes nous toujours nous mêmes? Si non, comment ne pas être soi même? Qui cherchons nous à être? Avons nous conscience de ce que nous sommes? Pouvons nous le découvrir? Pour y répondre nous verrons qu'à priori il est impossible d'être autre que nous même, puis nous analyserons le fait que l'Homme ne se connaît pas réellement pour déterminer si il est ou non lui même et enfin nous étudierons la quête de celui ci pour découvrir qui il est.   I / Nous sommes nous-mêmes par notre nature d’Homme :   On peut tout d'abord remarquer qu'il parait guère possible d'être autre que soi même, parce que nous avons une conscience propre qui nous appartient et nous représente en tant qu'Homme. Comme Descartes l'a affirmé dans son Discours sur la méthode notre conscience est telle qu'elle fonctionne d'après la vérité :"je pense donc je suis ". Ainsi puisque nous sommes capables de faire nos propres choix, nos propres réflexions, il semble évident que nous puissions posséder cette conscience qui nous distingue des autres individus et nous empêche de ne pas "être nous" (il est impossible de voler la conscience de quelqu'un d'autre alors qu'elle est personnelle et unique). On ne peut se soustraire à notre propre conscience quand bien même on essaierait de devenir totalement autre, car celle-ci fait partie de notre être. Même pour l'acteur qui joue un rôle et devient une autre personne, celui-ci ne pourra jamais se débarrasser totalement ni de sa propre conscience ni de ce qu'il a conscience d'être. Cette conscience pose donc cette contradiction, qui nous empêche à l'évidence d'être en même temps nous mêmes et différent de nous mêmes. De plus celle-ci nous rend responsable de nos propres actes : elle est la cause de nos actions, nous pouss0e à choisir ce que nous allons considérer juste ou injuste, ce qu'il faut faire et ne pas faire, dire et ne pas dire. En somme, elle nous permet de choisir notre morale de sorte que nous devrons toujours assumer nos propres actes. Pour le philosophe allemand Kant, la seule morale juste est celle guidée par le devoir et non l'intérêt : la bonne volonté. Il en élimine pourtant le caractère subjectif de la conscience qui justement influence tout nos actes et nous en rend responsables (elle introduit le doute, remet en cause nos décisions...). Nous ne pouvons donc être réellement responsables que de nos propres actes. C'est cette conscience et notre responsabilité qui en partie forment notre identité, celle qui permet que l'on ne puisse pas nous confondre avec un autre. Comme nous l'avons vu précédemment, nous sommes tous particuliers et uniques moralement mais aussi physiquement puisque nous n'avons pas tous les mêmes caractères génétiques. Même chez les jumeaux, chacun possède sa spécificité (bien que parfois elles ne soient pas visibles directement), et cela pose une autre barrière pour devenir "autre". Bien sûr tout les artifices (perruques, lentilles...) existent mais créer dans son ensemble y compris biologiquement parlant un autre "soi même" reste impossible.   Transition :   Il parait difficile de se défaire de sa conscience, de ses actes, de son identité pour ne plus être "soi même". Cependant sommes nous réellement conscient de cette identité? Pouvons nous réellement déterminer qui nous sommes avant de vouloir être autre?     II / Nous ne pouvons être nous-mêmes du fait de notre insuffisante connaissance de nous-mêmes.   L'Homme ne se connaît pas réellement, comme dit le psychanalyste Freud, il n'est pas "le maître dans sa propre maison".La connaissance de soi devient alors limitée et rend quelque peu illusoire le fait d'être complètement soi-même étant donné que cela parfois ne dépend pas de nous. Par exemple, l'Homme peut être victime de maladies qui troublent sa personnalité, rendant la personne complètement différente de ce qu'elle est habituellement, sans que celle ci ne s'en rende compte. Mais nous pouvons également ne pas être nous mêmes de façon volontaire si nous nous droguons avec des substances telles que l'alcool ou la drogue. Platon écrit donc : " Celui qui souffre de schizophrénie n'est pas soi même. Celui qui n'est pas conscient de ce qu'il fait (les ivres, les fous etc..) n'est pas soi même". Dans ces cas présents ne pas être soi même reviendrait à ne pas se reconnaître dans les actes que nous commettons, puisque nous ne nous en rappelons pas. L'Homme victime de tels facteurs ne peut se considérer comme étant lui-même quand il ne s'y reconnaît pas. Outre les maladies, ou l'alcool, d'autres facteurs jouent un rôle dans la déformation de notre personnalité et dans notre méconnaissance de nous mêmes. Ainsi, tout notre environnement nous influence depuis notre plus jeune âge et joue un rôle majeur dans notre "construction". Déjà, la société qui nous entoure évolue au fil du temps. Nous évoluons donc avec elle (les mentalités ont bien changés depuis le début du siècle!). De même notre éducation tient une grande part dans la formation de notre identité, indépendamment de notre volonté nous sommes conditionnés pour telle ou telle mentalité. Ces éléments extérieurs influencent chaque Homme de telle sorte qu'il ne peut savoir réellement qui il est malgré son intériorité. Enfin, l'Homme possède une part en lui qui rend impossible sa volonté d'être totalement soi même: son inconscient. En effet, celui ci est l'auteur de pulsions, de désirs que nous ne pouvons contrôler (par exemple les lapsus sont le fruits de ce subconscient sur lesquels ont beaucoup travaillé des psychanalystes tels que Freud) mais qui pourtant proviennent bien de nous, de notre être. Nous sommes sujets à des élans d'un ça caché, auquel nous n’avons accès que partiellement (lorsqu'il s'exprime avec les rêves...) mais qui reste une partie de nous, inconnue, incompréhensible même parfois par notre surmoi. Nous ne pouvons en déterminer concrètement l'origine mais nous savons que tout ceci nous fait partie de notre évolution.   Transition : L'Homme est donc parfois victime de choses qui le dépassent, sur lesquelles il n'a aucune prise mais qui pourtant l'empêchent de savoir réellement qui il est. Pour que l’Homme puisse enfin être « maître dans sa propre maison « comme le dit Freud, il faut donc qu’il parvienne à se connaître le mieux possible. Que l’Homme cherche à découvrir qui il est reste la clé pour définir autant que cela est possible sa vraie nature, son identité, son "soi ".

« conscience d'être.

Cette conscience pose donc cette contradiction, qui nous empêche à l'évidence d'être en même temps nous mêmes et différent de nous mêmes. De plus celle-ci nous rend responsable de nos propres actes : elle est la cause de nos actions, nous pouss0e à choisir ce que nous allons considérer juste ou injuste, ce qu'il faut faire et ne pas faire, dire et ne pas dire.

En somme, elle nous permet de choisir notre morale de sorte que nous devrons toujours assumer nos propres actes.

Pour le philosophe allemand Kant, la seule morale juste est celle guidée par le devoir et non l'intérêt : la bonne volonté.

Il en élimine pourtant le caractère subjectif de la conscience qui justement influence tout nos actes et nous en rend responsables (elle introduit le doute, remet en cause nos décisions...).

Nous ne pouvons donc être réellement responsables que de nos propres actes. C'est cette conscience et notre responsabilité qui en partie forment notre identité, celle qui permet que l'on ne puisse pas nous confondre avec un autre.

Comme nous l'avons vu précédemment, nous sommes tous particuliers et uniques moralement mais aussi physiquement puisque nous n'avons pas tous les mêmes caractères génétiques.

Même chez les jumeaux, chacun possède sa spécificité (bien que parfois elles ne soient pas visibles directement), et cela pose une autre barrière pour devenir "autre".

Bien sûr tout les artifices (perruques, lentilles...) existent mais créer dans son ensemble y compris biologiquement parlant un autre "soi même" reste impossible.   Transition :   Il parait difficile de se défaire de sa conscience, de ses actes, de son identité pour ne plus être "soi même". Cependant sommes nous réellement conscient de cette identité? Pouvons nous réellement déterminer qui nous sommes avant de vouloir être autre?     II / Nous ne pouvons être nous-mêmes du fait de notre insuffisante connaissance de nous-mêmes.  . »

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