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Etude détaillée de l'oeuvre: Une Vie, de Maupassant.

Publié le 28/10/2009

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maupassant

  • Lexique :

-  Réalisme : en art et en littérature, c'est une tendance apparue autour de 1830 qui délaissait l'idéalisme romantique, tant dans ses genres que dans ses thèmes, s'opposant notamment à la subjectivité ou à la peinture d'histoire, pour s'intéresser aux scènes et aux mœurs de la vie quotidienne avec un souci de vérité (vraisemblance). La littérature réaliste est caractérisée par les romans produits en Europe et aux États-Unis entre 1840 et 1890, époque où le réalisme céda la place au naturalisme. Le réalisme littéraire est né en France avec certaines œuvres d'Alfred de Musset et de Balzac et prit une forme plus achevée avec les romans de Gustave Flaubert, les nouvelles de Guy de Maupassant et les romans d'Émile Zola. Cherchant à rendre fidèlement les scènes de la vie courante (des aspects les plus élevés aux plus vulgaires), les réalistes avaient tendance à minimiser l'intrigue en privilégiant la psychologie des personnages et en mettant plus particulièrement en scène les préoccupations de la classe moyenne, estimant que leur œuvre devait jouer un rôle social et ne pas être seulement un travail sur les formes langagières.

-  Naturalisme : école et doctrine littéraire fondées par Émile Zola au début de la IlIe République. Jadis, le mot «!naturalisme« désignait en philosophie le «!système de ceux qui attribuent tout à la nature comme premier principe!«.

-  Déterminisme : notion qui recouvre à la fois la connaissance de l'ensemble des conditions nécessaires pour qu'un phénomène se produise et la doctrine selon laquelle tous les phénomènes dépendent les uns des autres au point que, s'il était possible de connaître intégralement l'état de l'Univers à un moment donné, il serait possible de prévoir précisément tous ses états futurs.

-  Vraisemblance : Les auteurs décrivent les réalités de la société, des comportements, des mœurs de l'époque dans laquelle ils se trouvent.

 

  • PLAN :

1)  biographie de Maupassant

2)  programme du bac

3)  qu'est-ce que le naturalisme

4)  mise au point de la lecture méthodique et de texte romanesque

5)  résumé de l'histoire 6)  comparaison du début et de la fin du texte 

maupassant

« Tristesse de la fin de sa vie (1890 : tentative de suicide à dépression à cause de sa mauvaise sant é ; il fini ses jours dans une maison de sant é. Place de Maupassant dans la litt érature du XlX è siècle (livre p : 299 et 311 à faire une synth èse) 2) programme du Bac : « une œuvre naturaliste » à écrit : une dissertation à oral : 5 textes : a) comparaison d ébut / fin b) l'amour pour Jeanne (au XlX è) chap I, III, VI c) La conception du temps dans l' œuvre Chap IV et VI d) Etude compar ée de 2 passages descriptifs : chapI et IX e) Meurtre de Julien et de Gilberte. 5) Résumé : Une jeune aristocrate normande, Jeanne fait un mariage rat é avec Julien de Lamarre.

Elle perd rapidement toutes ses illusions.

Apr ès le d épart de son fils et la mort de ses parents, Jeanne se retrouve seule est ruin ée, la seule compagnie qui lui reste est celle de Rosalie, sa servante. À la fin du roman, Jeanne accepte de s'occuper de sa petite fille ; est-ce un « happy end » ? Le narrateur nous laisse sans r éponse. Le th ème du roman, c'est de sugg érer la faillite des illusions, l'ennui de la vie à travers 29 ans de la vie d'une femme. Le roman est écrit en 1883, à la fin d'un si ècle commenc é par les utopies romantiques qui sont mortes : la religion, la politique et la litt érature ont trop menti.

La fin du si ècle et pessimiste. Le titre « Une Vie » est un titre ind éfini et peut être consid éré comme g énéral.

C'est une m étaphore de la vie en général. a) Comparaison d ébut / fin Début : Jeanne ayant fini ses malles, s'approcha de la fen être, mais la pluie ne cessait pas. L'averse, toute la nuit, avait sonn é contre les carreaux et les toits.

Le ciel bas et charg é d'eau semblait crev é, se vidant sur la terre, la d élayant en bouillie, la fondant comme du sucre.

Des rafales passaient pleines d'une chaleur lourde.

Le ronflement des ruisseaux d ébord és emplissait les rues d ésertes o ù les maisons, comme des éponges, buvaient l'humidit é qui p énétrait au-dedans et faisait suer les murs de la cave au grenier. Jeanne, sortie la veille du couvent, libre enfin pour toujours, pr ête à saisir tout les bonheurs de la vie dont elle rêvait depuis si longtemps, craignit que son p ère h ésitât à partir si le temps ne s' éclaircissait pas, et pour la centi ème fois depuis le matin elle interrogeait l'horizon. Puis elle s'aper çut qu'elle avait oubli é de mettre son calendrier dans son sac de voyage.

Elle cueillit sur le mur le. »

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