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ÉTUDE THÉMATIQUE D'ORAL : Quêtes et questions ?... Réponses. Le créateur: penseur, poète..., confronté aux problèmes de l'homme.

Publié le 01/03/2011

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Liste 1. Qu'est-ce que l'homme ? Montaigne, « Le Vertige « in Apologie de Raymond Sebond, Essais I. XII. Pascal, Pensée, 72, « Les deux Infinis «. Camus, L'Étranger, « Un meurtre absurde «, (I, dernière page).

2. Pourquoi ce destin ? Expérience de l'angoisse... a) Existentielle : Pascal, « Ce sont misères de grand seigneur «, Pensée, 434. b) Face à la vieillesse, à la mort, à « l'hiver« : Baudelaire, « Chant d'automne «, Les Fleurs du Mal, LVI. 3. Comment donc mener sa vie ? a) Angoisse religieuse dépassée dans le mysticisme : Pascal, Le Mémorial. b) Recherche d'un bonheur aux dimensions de l'homme :

« choisir sans cesse, sans savoir pourquoi.

Animal affolé par le soleil, Meursault le héros réagit en pleine inconscienceet absurdité.

« Un seul pas en avant » et le destin d'un homme se fixe pour toujours. 2.

Pourquoi ce destin ? Expérience de l'angoisse a) Existentielle : Pascal après avoir constaté l'épouvante due à cet état instable de l'homme, insiste sur l'angoisse ressentie à nepouvoir comprendre le principe « du néant d'où il est tiré et de l'infini où il est englouti », angoisse d'autant plusnette que l'homme a conscience de sa « misère » et possède « une idée du bonheur » sans pouvoir « y arriver », «Misères de grand seigneur », (Pensée, 434) : « grand seigneur » parce qu'il peut concevoir, mais « misérabl^ » car «malheureusement déchu [...] ». b) Face à la vieillesse, à la mort, à « l'hiver» : Plus directement dans la vie quotidienne, l'angoisse est caractérisée par la hantise du Temps et chez Baudelaire, LesFleurs du Mal, LVI, Chant d'automne, représentée sous le symbole des « froides ténèbres » (hiver) envahissantl'Être.

Peur du « départ », de la réponse à la question inquiète : y a-t-il une existence après la mort, ou bien est-ceun abîme où tout est englouti ? À ce stade des Fleurs du Mal, c'est l'angoisse du spleen.

Mais à la fin de sonitinéraire, le poète dans le Voyage (CXXVI des Fleurs du Mal) la tempère par le désir du nouveau : « Nous voulons,tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pourtrouver du nouveau ! » Toujours cette quête inlassable... 3.

Comment donc mener sa vie ? a) Angoisse religieuse dépassée dans le mysticisme Pascal, toute sa vie, a été effrayé par l'interrogation angoissée sur le salut.

Il voudrait, lui adepte du jansénisme(voir encadré), conception très austère du christianisme, savoir s'il est un élu de Dieu, jouissant donc après la mortd'une vie éternelle aux côtés du Seigneur. Le Mémorial (an de grâce 1654) est une réponse mystique.

Une nuit d'extase lui apporta la « certitude ». b) Recherche d'un bonheur aux dimensions de l'homme Lucidité et sagesse À travers les « essais » (= expériences) de sa vie, Montaigne, un de nos meilleurs maîtres à penser, jugeait Colette,après avoir constaté combien les hommes s'étourdissent pour échapper à la hantise de la mort et — de ce fait —sont si peu préparés quand elle survient, leur conseille de s'habituer à une issue obligatoire mais naturelle.

Dansl'épisode cité en II, VI des Essais (De l'exercitation) : « Montaigne « s'apprivoise » à la mort » ; il s'est précisément« avoisiné » de la mort et s'est rendu compte lors de cette précieuse expérience que la mort n'est pas si terrible,qu'il est facile de mourir.

C'est « l'instruction » qu'il donne dans ce texte.Enfin dans la dernière page des Essais (III,XIII) c'est une « instruction » de lucidité, d'équilibre, de sagesse qu'il professe : « Sagesse humaine », se souvenantde la sagesse grecque de l'Antiquité, et point final de ses recherches sur l'homme ; il conseille précisément de «faire bien l'homme », ce qui est loin d'être aisé.

Leçon du plus haut humanisme. Un équilibre de vie trouvé dans l'action L'éthique, donc les règles de vie, de Voltaire, sont plus expérimentales, plus pratiques. Candide, son conte philosophique le plus célèbre, se termine par la formule bien connue depuis : « Il faut cultivernotre jardin » (Chapitre XXX).

Sens symbolique : l'homme, pour Voltaire, ne doit rien attendre de la Providence (voirZadig) ; il se doit de se prendre en mains, de s'assumer et collaborer au sein d'une communauté à son propredéveloppement, chacun selon ses aptitudes particulières.

Certes la formule est aussi à prendre au sens premier :Voltaire partout où il passe fait pousser « des oignons et des carottes » ; de plus il vient d'acheter sa propriété deFerney, près de la Suisse où son activité incessante se manifeste par des résultats pratiques en agriculture,artisanat et commerce ; mais surtout Voltaire pense que l'homme est né pour l'action et que « le travail éloigne denous trois grands maux, l'ennui (= l'« inquiétude », au sens pas-calien du terme), le vice et le besoin ». Le bonheur : une utopie ? Le bonheur est éphémère, laisse entendre Rousseau, vivant de nouveau, une fois vieilli, « Le court bonheur de [sa]vie », Confessions, VI.

Il remodèle dans cette page les événements passés, par mémoire affective, en une sorte desurimpression.

Mais surtout malgré la contestation pathétique du caractère fugitif du bonheur, il est peut-être celuiqui a le mieux chanté le bonheur ineffable.

Il tente aussi de l'analyser ou plutôt de suggérer ce sentiment indé-finissable à l'aide d'un rythme lyrique qui souligne combien le bonheur est tout intérieur, possible seulement de façon. »

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