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L'EVOLUTION DES PRATIQUES CULTURELLES DEPUIS 1850 (Histoire)

Publié le 22/02/2012

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  Qu'entend-on par « culture »? D'après le Petit Robert, la culture est l'ensemble des aspects intellectuels propres à une civilisation[1], à une nation[2]. Elle englobe par conséquent les arts, les traditions, la langue, la religion, etc. Une culture n'est pas figée dans le temps : elle évolue en même temps que les populations, les techniques, les idéologies…Or tous ces éléments sont bouleversés à l'âge industriel. Comment les transformations sociales de l'âge industriel ont-elles influencé les pratiques culturelles et artistiques de l'époque ?
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« Expo Universelles, Expo Coloniale …). Parmi ces rassemblements, les rassemblements sportifs deviennent de + en + populaires.

C'est la naissance du Tour de France en 1903, les matchs de boxe qui drainent des foules et érigent les boxeurs au rang de super- stars , et surtout le football qui devient le sport n°1 et un sport de + en + universel.

La 1ère Coupe du monde se déroule en Uruguay en 1930 et est appelée à devenir un des événements les + suivis au monde ; es matchs deschampionnats drainent des foules autour des équipes de club, dans des stades de + en + grands.

La fin du XIX°siècle voit la consécration du sport comme élément de la culture populaire avec la renaissance de l' olympisme , sur une idée du Français P.

de Coubertin : les 1ers JO ont lieu en 1896.

Au départ ces compétitions ont un caractère unpeu élitiste, mais deviennent très vite très populaires dans tous les sens du terme.

C'est aussi l'occasion dudéchaînement des nationalismes [3] ; le plus grand exemple est les JO de Berlin en 1936 qui sont une propagande formidable pour Hitler (sauf les résultats…).

Ajoutons aussi à ces loisirs qui sont autant d'éléments d'uneculture populaire urbaine commune le développement du tourisme .

Il dépend évidemment beaucoup des revenus de chaque famille : les familles bourgeoises partent en vacances sur les littoraux ensoleillés dès la fin du XIX° car le réseau ferré le permet et l'automobile se répand peu à peu (guide Michelin en 1905).

Ce type de tourisme se « démocratise » néanmoins à la fin de la période (été 1936 en France).

Quant aux bourgeois, ils partent alors vers des destinations + exotiques…Aujourd'hui, les destinations lointaines sont accessibles au plus grand nombre.

On aassisté durant l'après-guerre à une véritable démocratisation des vacances. 3) La culture de l'écrit. La scolarisation croissante fait reculer l'analphabétisme.

Les habitants des pays industriels savent de + en lire, et ont donc accès à la culture écrite .

Qu'est-ce que la culture écrite? Ce sont les livres, mais aussi magazines, journaux, BD.

Cette culture écrite entraîne avec elle l'éveil politique des classes les plus pauvres.

En outre, lapresse s'adapte au public naissant en proposant des titres « ciblés », faciles d'accès et richement illustrés, avec des articles courts.

Les + jeunes ne sont pas oubliés, avec l'éclat de la BD (qui ne leur est pas réservée cependant); les héros de BD du début du XX° sont amenés à être durables : Tarzan (qui s'inscrit dans l'intérêt pourl'exploration de l'époque) et Superman aux USA, et surtout Tintin en Belgique (Tintin chez les Soviets en 1929, puisTintin au Congo…). Une littérature populaire se développe également, avec un public très large : Jules Verne, Agatha Christie et des héros tels que Arsène Lupin, Rouletabille, Fantomas… Des populations mieux informées, qui vivent en ville : les modes de vie ont nettement changé en l'espacede quelques décennies.

Qu'en est-il des modes de représentation du monde, des modes de pensée ? B) Modernité, science et religion. 1) Positivisme et scientisme Depuis le XIX° et la cascade de découvertes rapidement intégrées au mode de vie des sociétés industrielles, lesprogrès scientifiques paraissent ne devoir jamais cesser.

La science semble donc capable de résoudre tous lesproblèmes de l'époque, et d'offrir une réponse aux questions les + épineuses. « Ce n'est donc pas une exagération de dire que la science renferme l'avenir de l'humanité, qu'elle peut seule lui direle mot de sa destinée […].

Jusqu'ici ce n'est pas la raison qui a mené le monde : c'est le caprice, c'est la passion.Un jour viendra où la raison éclairée par l'expérience ressaisira son légitime empire, le seul qui soit de droit divin, etconduira le monde non plus au hasard, mais avec la vue claire du but à atteindre.

Notre époque de passion etd'erreur apparaîtra alors comme la pure barbarie, ou comme l'âge capricieux et fantasque qui, chez l'enfant, sépareles charmes du premier âge de la raison de l'homme fait.

[…] Organiser scientifiquement l'humanité, et est donc ledernier mot de la science moderne, telle est son audacieuse mais légitime prétention.

» Ernest RENAN, L'avenir de la science , 1864. Renan définit ici la science comme raison éclairée par l'expérience.

Ainsi oppose-t-il la science à ce qui n'est pas raisonné, comme la religion par exemple.

D'autre part, Renan définit ici le positivisme : la volonté de rejeter l'explication par la foi, et de décrire les phénomènes uniquement par l'expérience et la raison scientifique.

Lepositivisme débouche souvent sur le scientisme , c'est-à-dire la confiance absolue en la science comme au progrès de l'humanité grâce à celle-ci (y compris les progrès moraux).. »

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