Existe-t-il une espérance au-delà de la vie ?
Publié le 02/07/2012
Extrait du document
« La mort n'est angoissante que pour qui se limite à son individu, s'accroche à ses propriétés. Car tout ce qui est individu sera détruit par la mort. Individu biologique et personnage social ne survivent pas au naufrage. « (Roger Garaudy, Parole d'homme, chapitre sur la mort, p. 48, éd. Robert Laffont.)
«
des vanités de ce monde, au profit d'une sérénité parfaite pour
aborder
l'au-delà.
C'est d'ailleurs la plus grande différence entre
les philosophes et les non-philosophes.
Les non-philosophes pourront, à bon droit, se défendre de devoir
« bien mourir ».
Le fabuliste nous a laissé l'image d'un bûcheron
appelant la mort pour la refuser dès qu'elle apparaît devant
lui et du centenaire plantant des arbres comme s'il devait encore
vivre cinquante années de
plus ; tous deux vont « gémir, pleurer,
prier » et se comporter avec la lâcheté d'une « jeune captive » :
(( Je ne veux pas mourir encore ...
))
L'attitude des philosophes devant la mort est diamétralement
opposée
à celle du sens commun : pour eux, il sera naturel,
normal,
nécessaire, de se résigner et d'assumer courageusement
un destin
inévitable.
Le romancier russe Boris Pasternak a dit
par exemple que « toute philosophie se présente comme un
immense effort pour surmonter
le problème de la mort et de la
destinée ».
Rien n'est plus significatif à cet égard que ces dernières
paroles (Victor Hugo employait l'expression latine U/tima verba)
prononcées par les grands penseurs de l'humanité au tout dernier
moment.
La palme en revient peut-être au philosophe Fontenelle
154.
»
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