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Explication d'un texte philosophique - Lavelle et la connaissance de soi

Publié le 06/11/2012

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Commentaire d'un texte philosophique Lavelle Dans ce texte, Lavelle traite de la connaissance de soi. En effet, l'auteur s'interroge sur la possibilité de se connaître soi-même par soi-même. Sommes-nous réellement capable de faire abstraction de notre amour-propre pour parvenir à se connaître soi-même ou sommes-nous condamnés à nous voir dans le reflet d'autrui ? Il est vrai que la question mérite d'être posée puisqu'à première vue nous semblons les mieux placés et les plus aptes à élucider les mystères de notre être. Pourtant, Lavelle paraît affirmer le contraire. Selon lui, autrui serait le miroir indispensable à la connaissance de soi. Et ce, il l'exprime en trois temps. Tout d'abord, il tente d'expliquer de manière évidente sa thèse. Puis, il l'appui par des explications. Enfin, il universalise sa pensée afin de rendre davantage logique et cohérent ce qu'il avance. Lavelle commence par une remarque tout à fait étonnante : « Il est naturel que je connaisse les autres mieux que moi-même «. Par « naturel « il faut entendre « logique «. En effet, pour Lavelle il va de soi qu'autrui nous apporte un regard plus riche sur ce que nous sommes « qui suis tout occupé à me faire. «. Par cette explication, il nous f...

« lui montre et peut par ces distinctions que nous avons tous, approprier des caractères à chacun.

« L'homme manifesté » s'oppose donc à « l'homm e que je veux être ».

On peut aussi simplifier cette opposition par l'homme qu'on perçoit de l'extérieur et celui qu'on est à l’intérieur.

L'homme, selon Lavelle est sans cesse traversé par un désir de changement, d'amélioration de lui-même et c'est à caus e de cette recherche perpétuelle qu'il n'est pas apte à se considérer objectivement.

A la ligne 8, « j'éprouve indéfiniment en moi la présence d'une puissance qui n’à point été employée.

» fait office d'exemple.

Nous avons tous déjà été confronté à la sens ation d'être capable de faire quelque chose sans y parvenir mais en gardant l'extrême conviction que cela est dû à un manque d'ambition.

Egalement, face à une « espérance qui n'a point été déçue » nous sommes aveuglés par ce qu'on attend puisque l'on est d ans l'imagination et dans l'idéalisation de ce que nous recherchons.

Et c'est en étant aveuglés que nous cherchons le meilleur de nous-même sans même savoir qui nous sommes réellement.

Alors comment peut-on vouloir se perfectionner si l'on ne sait pas quoi changer ? Lavelle, seul autrui le peut puisqu'il est la condition de cette connaissance.

Et même si l'homme est très motivé dans son introspection, il restera toujours ancré dans sa subjectivité qui l'empêche de voir au-delà de ce qu'il souhaite voir.

La subjectivité empêche de se poser les bonnes questions sur nous-même et permet surtout d'accroître l'amour-propre plus ou moins développé que nous avons. Cependant, Lavelle soulève un problème majeur : si autrui est la condition de ma connaissance, co mment peut-il en tant qu'être subjectif me donner un regard objectif sur ma personne ? Et comment peut-on accepter de croire autrui puisqu'il ne voit que ce que je lui montre en passant ainsi à côté de mes intentions.

Mais l'homme est trop complaisant avec lui-même, un fossé se crée alors entre la perception qu'il peut avoir de lui-même et celle qu'il a des autres.

On a tendance à s'idéalise en se donnant des excuses, et pourtant quand il s'agit des autres on néglige instantanément la partie cachée qui nous sera probablement jamais révélée.

La seule et unique chose qui peut remédier à ce sentiment est l’amitié.

En effet, le mot « parenté » peut faire référence à ami.

Malgré cela, Lavelle nous précise bien que la connaissance de soi par rapport à autrui, ici par rapport à nos amis fait partie d’un travail ardu sur soi-même puisque nous devons leur laisser voir tous ce qui se rapporte à nous, tous ce qui est personnel.

Pourtant si nous parvenons à créer cette relation de confiance il est possible que nos amis p uissent nous donner un bon jugement de nous-même.

L’amitié, est une relation de confiance camouflée inconsciemment comme une « muette coopération » qui nous destine à mieux nous connaitre. En conclusion, nous pouvons dire que la connaissance de soi n’ est pas quelque chose d’aisé.

Nous devons, pour parvenir à notre but, nous frayer un chemin entre nous-même et les autres.

Il faut donc faire attention à tous les éléments subjectifs qui pourraient nous éloigner de cette quête.

2. »

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