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L'expression "c'est plus fort que moi" a-t-elle un sens ?

Publié le 25/11/2009

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Finalement, à quoi ou à qui sont dues les actions dites inconscientes que le sujet ignore ou prétend ignorer ? Si l'on prend en compte le concept de conscient et d'inconscient, les deux instances s'opposent sans cesse, induisant une bataille sans fin pour l'être entre ses désirs et ce qui les censure.  Il semble donc complexe de déterminer une explication concise de la formule « c'est plus fort que moi «. En effet, l'Ame et le Corps se livrent sans interruption bataille pour faire surpasser désirs ou volonté réelle. Les pulsions, qu'elles soient physiques ou refoulées, cherchent toujours à prendre le dessus. Cependant la conscience, en effectuant son travail de censure, doit de se représenter les désirs. Qu'advient-il alors de la véridicité de l'expression « c'est plus fort que moi « ? Mauvaise foi ou réelle force dominatrice ? Dans ce contexte nous pouvons alors soulever une autre problématique. La conscience, ou le surmoi freudien, peuvent être inhibé par nos désirs, le ça. Par conséquent, peut-on faire quelque chose sans en avoir vraiment conscience ou est-ce exagérer que de reposer certains de nos actes sur un phénomène d'inconscient ?

« quelqu'un dans la rue parce que je suis de mauvaise humeur, les pulsions de l'âme, inconsciemment, me guide àeffectuer ce geste alors que ma conscience me prouve le contraire.

Il semble alors clair que ce pouvoir du corps,cette « intelligence » comme l'évoque Spinoza, inhibe ma liberté de choisir mes actes.

Car la liberté induit toujoursun choix délibéré de la personne consciente.

Si notre corps est orienté dans ses actions, il devient alors évident quenotre liberté d'agir est remise en question. Finalement, si mon âme laisse libre le corps, celui devient apte à agir comme il lui semble, soumis aux pulsions et auxdésirs.

Mais si nous sommes conscients de nos mouvements physiques déclenchés par le désir, cela voudrait-il direque la formule « c'est plus fort que moi » n'est qu'une excuse pour effacer les actes de ce corps ?Le conceptd'inconscient paraît clair et approprié pour expliquer le phénomène du « c'est plus fort que moi ».

Cependant,d'autres hypothèses viennent soulever l'explication : si nous sommes conscient des actes de notre corps, peut-ontvraiment parler de déterminisme ? Dans ce cas là, l'expression n'apparaît-elle pas un peu comme une excuse ?Sinotre conscience connaît les pulsions refoulées mais que le corps agit quand même, il semble évident qu'elle se mentà elle même et refuse de contrôler ses désirs.

Nous sommes alors des être hypocrites qui n'essayent pas d'assumerleurs actes refoulés consciemment en disant « c'est plus fort que moi ».Ce serait précisément ce que Sartre appellela mauvaise foi.

Selon lui, nous sommes de mauvaise foi lorsque l'on tente de se persuader que nous sommes soumisà un déterminisme incontrôlable, qu'il soit physique ou psychique.

En effet, un événement de ma conscience ne peutpas être causé par quelque chose d'extérieur à elle. Si l'on parle donc d'inconscient, comme Freud, cela signifie donc tout simplement que la conscience se masque à ellemême la vérité.

La conscience prend la liberté de refouler les pulsions et pour ce faire, elle doit les choisir et doncse les représenter.

Elle est donc consciente de ce qu'elle dissimule.

Par conséquent il n'y a pas d'inconscientpuisque je peux contrôler ce que j'ai inhibé. C'est donc pour cela que la formule « c'est plus fort que moi » peut sonner comme une excuse.

L'homme, parce qu'ila honte de ses actions ou de ses désirs, veut se donner bonne conscience et donc tente de masquer ses pulsions.Selon Sartre, dire que nous sommes soumis à un déterminisme psychique est purement de la mauvaise foi car c'estle surmoi – la conscience réfléchie selon Freud – qui censure les pulsions et les désirs.

Notreconscience sait donc tous nos désirs enfouis mais se refuse de les faire connaître et de les assouvir ! Le sujet, demauvaise foi, se cache son désir mais finit bien sûr par lui donner lieu puisqu'il agit, a priori, influencé par une force. Finalement, à quoi ou à qui sont dues les actions dites inconscientes que le sujet ignore ou prétend ignorer ? Si l'onprend en compte le concept de conscient et d'inconscient, les deux instances s'opposent sans cesse, induisant unebataille sans fin pour l'être entre ses désirs et ce qui les censure.Il semble donc complexe de déterminer une explication concise de la formule « c'est plus fort que moi ».

En effet,l'Ame et le Corps se livrent sans interruption bataille pour faire surpasser désirs ou volonté réelle.

Les pulsions,qu'elles soient physiques ou refoulées, cherchent toujours à prendre le dessus.

Cependant la conscience, eneffectuant son travail de censure, doit de se représenter les désirs.

Qu'advient-il alors de la véridicité del'expression « c'est plus fort que moi » ? Mauvaise foi ou réelle force dominatrice ?Dans ce contexte nous pouvonsalors soulever une autre problématique.

La conscience, ou le surmoi freudien, peuvent être inhibé par nos désirs, leça.

Par conséquent, peut-on faire quelque chose sans en avoir vraiment conscience ou est-ce exagérer que dereposer certains de nos actes sur un phénomène d'inconscient ? Sujet désiré en échange : Malebranche. »

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