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Les fables sont- elles nuisibles aux enfants ?

Publié le 17/08/2012

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La Cour du Lion « ). Il ne sert à rien de s’associer avec les puissants orgueilleux « La Génisse ( …) en société avec le Lion «. …  Transition :  Difficile d’opter pour une solution extrême : il serait aussi ridicule, il faut l’avouer, de ne donner aucune fable ou d’en donner des dizaines par jour à un enfant.  Nouvelle thèse : il existe un bon usage de la fable  Possibilité d’un choix, d’une progression  On pourrait observer une progression, éviter aux plus jeunes, les fables les plus dures dans leur vison du monde « La Mort et le Mourant « par exemple. Anouilh, lui- même, prévenait au sujet de son recueil : « Les fables ne sont pas pour les enfants «. Et il est vrai que « Le loup, la louve et les louveteaux « offre une image violente et dure de la vie « Un monde d’innocents se tue et se torture. / Ce grouillement géant de meurtres et de mal,/ Sous le regard froid de la lune,/ C’est ce que l’homme appelle une nuit pure… «  Accompagner la lecture  Rousseau semble oublier qu’une éducation se construit avec maîtres et parents qui doivent jouer pleinement leur rôle. L’adulte doit pouvoir offrir au petit une lecture expressive, animée 

« Difficile d'opter pour une solution extrême : il serait aussi ridicule, il faut l'avouer, de ne donner aucune fable ou d'en donner des dizaines par jour à un enfant.Nouvelle thèse : il existe un bon usage de la fablePossibilité d'un choix, d'une progressionOn pourrait observer une progression, éviter aux plus jeunes, les fables les plus dures dans leur vison du monde « La Mort et le Mourant » par exemple.

Anouilh, lui-même, prévenait au sujet de son recueil : « Les fables ne sont pas pour les enfants ».

Et il est vrai que « Le loup, la louve et les louveteaux » offre une image violenteet dure de la vie « Un monde d'innocents se tue et se torture.

/ Ce grouillement géant de meurtres et de mal,/ Sous le regard froid de la lune,/ C'est ce que l'hommeappelle une nuit pure… »Accompagner la lectureRousseau semble oublier qu'une éducation se construit avec maîtres et parents qui doivent jouer pleinement leur rôle.

L'adulte doit pouvoir offrir au petit une lectureexpressive, animée pourquoi pas avec des marionnettes, il peut fournir des explications quant au vocabulaire, il peut inviter l'enfant à trouver la leçon grâce à un jeude questions.

Et pour le cas des « préceptes qui se contredisent », quand l'enfant ne siat quell parti prendre, ne peut- on pas lui expliquer que, dans la vie, les solutionsne sont pas toujours uniques.

Mieux vaut parfois rester sagement au foyer, mieux vaut parfois affronter le monde comme « Le Petit Poucet »..

Les morales secontredisent parce que la vie est elle- même remplie de contradictions.D'autres moyens d'instruire ?Les fables ne sont pas le seul outil d'éducation..il faut les compléter par d'autres moyens.

Elles ne sont que le volet d'une entreprise bien vaste qui doit mêler lathéorie, la pratique, le jeu… Conclusion :( bilan ) Comme toute position trop tranchée, l'anathème que Rousseau jette sur les fables n'est pas recevable, et, s'il faut lui faire quelques concessions, il convient denuancer : les fables, bien maniées, sont profitables aux enfants.

( ouverture ) S'il fallait transposer le débat à un autre niveau, on pourrait répondre à Rousseau que lesfables constituent un monument littéraire et qu'il serait bien dommage de priver les enfants du plaisir d'apprécier leurs qualités littéraires.

Même si la morale ensouffre parfois un peu, laissons les petits savourer la vivacité et l'attrait des récits bien construits que les outils pédagogiques modernes peinent à concurrencer.. »

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