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La faim dans le monde

Publié le 28/03/2011

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La faim dans le monde en 2010.           En 2010, la faim dans le monde à reculé par rapport au années précédente mais malgré tout, cette faim reste comme même élevé. Aujourd’hui, 925 millions de personnes souffrent de la faim sur Terre; c’est presque un habitants sur sept qui est touché...           La faim dans le monde est présente un peu partout sur notre planète mais elle se localise principalement dans les pays pauvres, sous-développés ou encore dans les pays où il y a une inégalité entre les populations. Ces pays et/ou continents où la nourriture est un problème n’est pas arrivé par hasard, pour la plupart d’entre eux, il y a des facteur qui peuvent expliquer cela. Ces causes sont par exemples les catastrophes naturelles, des conflits, des épidémies (SIDA) ou encore la pauvreté. 14 000 personnes meurt par jours à cause d’un manque de nourriture; c’est un chiffre haut mais on constate une amélioration par rapport aux années précédentes.           Maintenant, le nombre de personnes souffrant de la faim est retombé à 625 millions. C’est en dessous de la barre du milliard qui a été franchie en 2009 mais il reste cependant supérieur à ce qu’il était avant la crise de 2008 ( 820 millions).  Plusieurs continents sont touchés par ce manque de nourriture: l’Asie de l’est, l’Afrique du sud... Mais c’est sans surprise que le continent Africain conserve la proportion la plus forte de personnes « affamées «, avec 30% de la population qui ne mangent pas à sa faim. Le continent Asie-Pacifique profite à la baisse avec 12% de sous-alimentations en moins, elle compte désormais 578 millions d’individus souffrants de la faim.

« Il MILUARDS D'HABITANTS SUR TERRE EN 1150 Il y a dix mille ans, la Terre avait probablement 5 millions d'habitants .

Au XVII' siècle, elle en comptait 500 millions.

Puis le rythme de la croissance démographique s'est accru : 1 milliard d'habitants au début du XIX' siècle, 1,65 au début du xx•, 3 milliards en 1960 , 6 milliards aujourd'hui.

Les projections des Nations unies laissent augurer une stabilisation autour de 11 milliards d'Individus vers 2150.

la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), le nombre de personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour passera de 307 à 420 millions entre 2002 et 2015.

L1nadlptatlon des politiques économiques • la faim résulte aussi des politiques économiques erronées ou inadaptées, tant sur le plan national qu'International , conduites dans les pays développés comme dans ceux en développement 1--------------1.

Les politiques nationales • la densité démographique n'explique pas la faim .

les deltas surpeuplés de l'Asie ne connaissent pas la faim, alors que des pays peu peuplés comme la République démocratique du Congo ou la Zambie, qui pourraient sans peine nourrir une population vingt fois plus nombreuse, demeurent dans une situation de difficulté alimentaire .

Lu CAum koNOMIQUU ....

pauvreté • la prédominance de la faim dans une grande partie du monde est surtout liée à la pauvreté .

La demande alimentaire est limitée dans la majorité des cas par l'absence de revenus, qui empèche les populations de se nourrir à leur faim.

• Au sein d'une population pauvre , les premières victimes sont toujours les individus les plus fragiles : enfants, ~r­ MCMltes ou allaitantes, malades et personnes agées , personnes réfugiées ou déplacées .

• La faim existe dans tous les pays.

Comme les pays pauvres ont leurs privilégiés bien nourris, les pays riches ont leurs pauvres malnutris .

L'Amérique du Nord, l'Europe, le Japon n'ont pas éliminé complètement la~ et la faim .

En France , les pouvoirs publics ont institué en 1989 le revenu minimum d'Insertion (RMI), qui doit d'abord permettre aux plus démunis de se nourrir .

Des initiatives privées contribuent aussi à limiter la malnutrition, comme celle des se rencontre dans les 49 pays les moins avancés (PMA), dont 28 pour la seule Afrique .

Selon les estimations de d'abaissement artificiel des prix agricoles, sous la pression des populations défavorisées des villes, perçues comme une menace potentielle pour la stabilité politique du pays , sont conduites au détriment des producteurs locaux.

Elles se sont généralisées en Afrique au cours des années 1975 -1985, entraînant une forte diminution des productions locales devenues non rentables .

• Dans de nombreux pays, les cultures vivrières traditionnelles sont menacées par un développement économique mal ciblé.

Il s'agit par exemple du privilège accordé à une agriculture industrielle destinée à l'exportation , mais tributaire des marchés agricoles internationaux.

C'est aussi le cas des politiques de productions agricoles de substitution comme celle de la canne à sucre au Brésil , en vue de produire de l'alcool de consommation automobile et de réduire ainsi les importations de pétrole, qui a abouti à un fort exode des populations agricoles traditionnelles .

• Les subventions agricoles accordées par la plupart des pays industrialisés favorisent la production d 'excédents qui peuvent être exportés à des prix inférieurs aux prix du marché intérieur, faisant ainsi chuter les cours mondiaux au détriment des producteurs nationaux moins subventionnés .

!JI dette • Pendant les années 197Q-19BO, la plupart des pays ont contracté des emprunts considérables à taux variable, en vue de réaliser des projets pas toujours dictés par l'urgence.

L'augmentation des taux d'Intérêt a placé la plupart des pays d'Amérique latine et d'Afrique en situation de cessation de paiement • Les mesures drastiques appliquées dans les pays surendettés pour rétablir les grands équilibres, sous la pression des organismes financiers comme le Fonds monétaire international , ont entraîné une forte diminution du pouvoir d'achat moyen de la population .

Les lnéJa!Hés alfkoles et1tre le Nord et le Sud • les trois quarts des BOO millions d'affamés dans le monde sont des paysans.

Ceux-là mêmes qui devraient nourrir leurs concitoyens n'arrivent plus à nourrir leurs familles.

La faute en incombe aux conditions difficiles de la pratique agricole dans certains pays du Sud (sols pauvres, aléas dimatiques , manque d'eau, etc.), mais aussi au manque de productivité de ces agriculteurs.

• En soixante ans, de 1940 à 2000, l'écart de productivité entre l'agriculture la moins performante du monde et l'agriculture la plus performante est passé de 1 contre 10 à 1 contre 2000 .

• Les exploltllflons ogricoles les piiiS pe,..,ollfes atteignent aujourd'hui une productivité d'environ 20 000 quintaux d'équivalent céréales par travailleur et par an, contre 10 quintaux pour un paysan du Sud travaillant à la main.

• Ces gains de productivité ont entraîné une trés forte baisse des prix agricoles : selon les produits , ceux-ci ont été divisés par 2, 3 ou 4 au cours de la seconde moitié du xx• siède.

• Seuls 2% des actifs agricoles dans le monde possèdent un tracteur (28 millions de tracteurs pour 1,3 milliard d'agriculteurs) .

Quelque 400 millions d'agriculteurs dans le monde travaillent avec un outillage strictement manuel , sans engrais ni variété de plantes ou race d'animaux sélectionnée.

Lu CAUSES SOCIOCUIJUUUIS • Certains facteurs socioculturels accroissent les risques de famine et de malnutrition chronique .

--- -· • Des tabous religieux comme les vociJes Stlcrées eo lm, le statut social particulier de la femme -à la fois mère et ménagère, sans être informée sur les principes de la nutrition ni sur les dangers des maternités précoces et trop rapprochées-, l'analphabétisme généralisé , la précarité de l'emploi ou le chômage sont autant de facteurs qui peuvent se cumuler et entraîner la malnutrition en même temps que la misère.

LIS CAUSES POUTIQUES • la privation de nourriture a été utilisée au cours de l'histoire , et continue de l'être , comme une arme politique ou militaire.

le xx• siède en est riche en exemples.

La privation systématique de nourriture aux paysans ukrainiens par Staline en 1932-1933 a fait huit millions de morts environ .

la nourriture a été utilisé comme arme contre la sécession du Biafra (1967-1969).

L'aide humanitaire a été prise en otage pendant la guerre dans l'ex-Yougoslavie, notamment lors du siège de Sarajevo .

Les déplacements de population en Éthiopie destinés à obtenir le contrôle politique du pays par le parti unique au pouvoir se sont soldés par la mort de centaines de milliers de personnes forcées d'abandonner leurs cultures.

• les embargos commerciaux décrétés à l'encontre de pays comme Cuba ou l 'Irak pour des raisons politiques ont des effets alimentaires certains • les MploceOiftts de fiOIHI/IIflotl en Angola (2,7 millions de personnes) et en République démocratique du Congo (16 millions de personnes) sont à l'origine de l'augmentation de la malnutrition dans ces pays .

Dans ce dernier pays, dont le potentiel agricole est important au cours des dix dernières années , la proportion de personnes sous-alimentées au sein de la population est passée de 35% à 64% .

l'ACTION INTERNATIONALE Depuis 1945, le problème de la malnutrition est devenu un enjeu international, incitant les pays et les institutions internationales à adopter des mesures de /lifte colltre hl fol• tfoos le .....

Lfs OBJECTIFS DE L'AIDE • Lors du Sommet mondial de l'alimentation de 1996 , les délégués ont promis de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde, pour le ramener à environ 400 millions à l'horizon 2015.

Pour atteindre cet objectif , il faudrait que la baisse moyenne par an s 'élève à 22 millions d'Individus , contre 6 millions actuellement A cette fin, l'Investissement en direction des pays en voie de développement devrait être de 191 milliards d 'euros par an.

Il en est loin.

• L'aide alimentaire est versée par les pays riches sous une forme bilatérale ou multilatérale, sous l'égide d'organismes internationaux .

Une troisième forme d'aide est assurée les ONG comme le Secours catholique ou la Crolx-ROIIfll.

Lfs ORGANISMES D'AIDE • Les organismes internationaux chargés de l'aide multilatérale sont pour la plupart liés à l'ONU .

En matière alimentaire, le principal est la FAO (Food and Agriculture Organization), qui est en charge du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

• Chaque année depuis 1946, la FAO organise une Journée mondiale de l'alimentation, le 16 octobre.

la FAO exerce sa mission d'aide alimentaire par le biais notamment du Programme alimentaire mondial (PAM) institué en 1963 .

W UMrrES DE L'AIDE • Une aide alimentaire massive n'est toutefois pas une solution durable .

Elle rend ceux qui en bénéficient dépendants d'une assistance extérieure, ce qui les démobilise face à leurs propres besoins.

L'aide alimentaire doit donc être réservée aux situations d'urgence .

• Aussi est-il préférable de combattre la malnutrition par l'éducation nutritionnelle et l'aide au développement d'une agriculture solide et diversifiée.

LE PROGRAMME AUMENTAIRE MONDIAL • le Programme alimentaire mondial (PAM) est au sein de l'Organisation des Nations unies, le principal organe chargé de l'aide alimentaire .

Financé par les contributions volontaires des États membres , son budget annuel est d'environ 1 milliard de dollars .

• Le PAM accorde sa priorité aux actions destinées à prévenir les catastrophes , à y faire face et à en atténuer les conséquences sur le plan alimentaire .

Mais il a aussi une action de promotion du développement agricole des pays en difficulté, qui est destinée à assurer la sécurité alimentaire de ces pays .

Dans les deux cas, son objectif principal consiste à établir ou rétablir l 'autonomie alimentaire dans les pays aidés .

• le PAM est le premier à constater la dégradation de la situation alimentaire mondiale.

Alors que dans les années 1990 encore, il consacrait les trois quarts de son budget aux actions de développement et le quart restant à l'aide d 'urgence, les proportions se sont aujourd'hui inversées et même plus puisqu 'en 2002, seuls 12% du budget du PAM ont été consacrés au développement • L'un des projets du PAM consiste à développer l'alimentation scolaire : garantir un repas par jour dans le cadre de l'école contribuerait à faire disparaltre la malnutrition tout en augmentant la fréquentation scolaire .

Il en coûterait 19 cents par jour et par enfant Quelque 300 millions d'enfants seraient concernés dans le monde .. »

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