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Faut-il avec Kant rejeter la liberté dans le monde nouménal, alors que le déterminisme régnerait dans le monde phénoménal ?

Publié le 27/02/2008

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kant
2. Ainsi donc, d'une part, la science implique le déterminisme universel ; d'autre part, le devoir postule la liberté. Comment lever cette antinomie? Kant distingue dans l'homme deux espèces de causalités et de caractères : les caractère et causalité empiriques (homme-phénomène) ; les caractère et causalité intelligibles (homme-noumène). a) Le caractère empirique, c'est l'homme en tant qu'il se connaît, qu'il s'apparaît à lui-même : c'est-à-dire une série de phénomènes (faits de conscience) reliés entre eux par une loi, loi qui s'exprime par le mot : moi. Cette expression ne signifie rien autre que l'unité de notre perception. En d'autres termes, nous ne pouvons apercevoir les faits de conscience, qui sont plusieurs, successifs, qu'en les reliant les uns aux autres par la causalité. Notre caractère empirique n'est donc qu'une série de phénomènes unis par la causalité empirique, c'est-à-dire déterminés. De ce point de vue phénoménal, la formule déterministe (antithèse de l'antinomie), « il n'y a pas de causalité libre », est donc vraie. b) Le caractère intelligible ou nouménal, c'est l'homme tel qu'il est réellement, comme être en soi, comme noumène.

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