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Faut-il avoir du nez ?

Publié le 30/11/2011

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Le cône représente la totalité des souvenirs accumulés dans ma mémoire, le passé et le présent sont contemporains. Le passé coexiste avec le présent pour une personne le passé se concerne en soit, alors que le présent passe est devient passé. C'est donc le passé tout entier qui coexiste avec chaque présent. Le passé pour BERGSON c'est ceux dont nous nous plongeons d'emblée pour nos souvenirs. Ce qui veut dire que le passé n'a jamais cessé d'être, il a seulement cessé d'être utile. Si le passé devait attendre de ne plus être, si ce n'était pas tout de suite et maintenant qu'il était passé, il ne pourrait jamais devenir ce qu'il est. Il ne sera jamais ce passé-là. L'inconscient n'est pas une réalité psychique selon BERGSON, contrairement à FREUD.   

« démarche intellectuelle et praticienne.

Aux odeurs mortelles on oppose des parfums vitaux, d'où le masqueprotecteur avec son bec rempli d'aromates.

DANIEL DEFOE - Journal de l'année de la peste.

{ A chaque fléau del'Histoire, c'est considéré comme une punition divine et morale.

« Si Dieu à décidé que je meurs, à quoi sert-il d'allervoir le médecin ? » Fataliste.

} Le nez et l'autre / le désir : A – Le nez de Cyranno Que cache ce nez exhibé ? La conscience de la laideur s'accompagne d'un désir de beauté chez l'autre.

Christian està la fois un être beau, mais Cyranno est aussi un être à désir. B – Des expressions péjoratives « Avoir quelqu'un dans le nez » ; « Ne pas pouvoir le sentir » ; « Quelqu'un de puant » ; « Putain ».

L'être humainparfume de façon caractéristique la couche d'air qui l'entoure.

L'odeur est peut-être la perception la plus directeque l'on puisse avoir de l'autre.

L'intrusion de l'odeur de l'autre en moi provoque une réaction spontanée positive etnégative, on appelle cela « l'acceptation » ou le « rejet ». C – KANT – Anthropologie du point de vue pragmatique KANT porte un jugement assez méprisant sur l'odorat.

Pour lui, l'odorat c'est le sens qui est le plus « ingrat » et leplus « indispensable ».

Il montre qu'il est un proche parent du goût.

C'est-à-dire que le goût et l'odorat s'exercent,non pas de manière mécanique et superficielle, mais de manière chimique et interne.

L'odorat relève du « sans -gêne » et les désagréments l'emportent sur ses attraits positifs.

En effet, l'odeur est intrusive et elle peut êtreviolente.

C'est une violence à distance, qui s'introduit en moi par effraction.

L'odeur c'est ce qui d'un autre vientvers moi, sans lui.

« Présence / Absence ».

L'odeur fait de moi l'éloge de l'autre. D – Le héros du roman de PATRICK SUSKIND – Le Parfum C'est un être in-fréquentable, il est repoussant et son air antipathique l'éloigne d'autrui.

De plus, il est inhumain soncorps ne dégage aucune odeur, mais en contrepartie la nature l'a doté d'une acuité olfactive extraordinaire.

Il veutse servir de son nez pour être tout puissant, car « celui qui maitrise les odeurs maitrise le coeur des Hommes ».

Laseule chose qui le passionne ce sont les essences qu'il distille.

Le parfum qui émane des jeunes vierges le rende fou,dans l'innocence se trouve le savoir absolu et donc la vérité.

Il confond le senti de l'odeur avec le senti dusentiment.

Il sent, mais ne ressent rien.

Les odeurs contribuent aux clivages sexuels – raciaux – sociaux. E – L'odorat et autrui, l'odeur et le désir ARISTOTE - La Panthère parfumée.

« D'où viens le fait qu'aucun animal ne possède une odeur agréable, sauf lapanthère qui est agréable aux bêtes elles-mêmes parce qu'elles viennent la renifler avec plaisir ! ».

L'intérêt decette légende : la panthère n'est pas chassée, mais est chasseur.

La panthère pour chasser et tromper a recoursaux vertus de la bonne odeur.

Elle se sert de cette bonne odeur pour capturer ses victimes.

Le parfum est donc unpiège invisible.

Dans sa technique de chasse, elle fait part de tromperie et de séduction.

Le piège qu'elle tend à sesvictimes n'est autre que son corps dont le parfum fait oublier la mort.

Cette séduction par l'odorat entraine l'intimitéentre le parfum de la femme désirable et le corps de la panthère.

Comme la panthère, la courtisane pratique lachasse « d'Aphrodite ».

Le désir c'est le piège et celui qui en est saisi comme victime, en est saisi d'amour.

Laséduction s'inscrit toujours dans un rapport de force, qui s'inscrit dans la forme.

La force de la séduction réside dansle fait de ne pas être écrasante.

Si elle est écrasante, elle fait peur.

Si je le séduis, je suscite le désir.

La séductionn'effarouche pas la volonté de l'autre, comme c'est le cas dans la crainte de la peur.

Cette force d'attraction, leparfum y participe.

La séduction parfumée anime la force intérieure du désir de l'autre.

On peut absorber la tentationdu fétichisme (surtout au 18e et 19e siècle).

C'est-à-dire le désir de retrouver tous les pièges à odeur de l'êtreaimé. La répression de l'odorat et le développement de la civilisation : FREUD établit une relation entre la dépréciation de l'odorat et le développement de la civilisation, l'une est lacondition indispensable de l'autre.

Il établit une relation entre dépréciation de l'odorat et le dépeuplement de lacivilisation.

L'une est la condition indispensable de l'autre.

L'effacement de l'odorat s'inscrit dans un renoncementaux pulsions et participe au processus civilisateur.

Cette idée « de refoulement organique » est développée dansMalaise dans la civilisation.

Le rôle de l'odorat se serait estompé lors du redressement de l'Homme, qui en lesoustrayant à l'importance des stimulations olfactives aurait permis aux sensations visuelles de devenir dominante.

Àl'origine, l'excitation sexuelle est intermittente, peu à peu elle devient régulière et rend possible la fondation de lafamille qui est le point de départ de la civilisation.

Il y aurait un refoulement organique lié à la verticalisation del'Homme et à sa rupture avec l'animalité.

La station debout permet la continuité et la vie sociale.

Dans le processuscivilisateur, l'odorat est imposé – affaiblit et il s'accompagne d'une mise à l'écart de la femme.

Les faits de l'odeurdes femmes sur les mâles constituent une menace de régression, c'est-à-dire un comportement sexuel animal« archaïque ».

Les femmes ont un rôle négatif dans le développement de la civilisation.

Le dépassement du stadeanimal a imposé la répression et exclusion de l'odorat et de la femme.

FREUD montre que le développement à la. »

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