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Faut-il conférer au prince un pouvoir absolu ?

Publié le 27/02/2004

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POUVOIR: Du latin populaire potere, réfection du latin classique posse, «être capable de ». 1° Verbe : avoir la possibilité, la faculté de. 2° Avoir le droit, l'autorisation de. 3° Nom : puissance, aptitude à agir. 4° En politique, ressource qui permet à quelqu'un d'imposer sa volonté à un autre, autorité. 5° Employé seul (le pouvoir), les institutions exerçant l'autorité politique, le gouvernement de l'État.

FAUT-IL : Ce genre de sujet interroge sur la nécessité. * Distinguez nécessité objective et nécessité subjective. * La nécessité implique soit un rapport logique, soit un rapport moral avec le sujet; parfois les deux.

« Il faut limiter le pouvoir du prince -~(-)~• Face à un prince qui peut agir comme bon lui semble, le peuple n'est jamais sûr que ses libertés fondamentales seront garanties.

Aussi faut-il borner son autorité.

A prince médiocre, principauté médiocre B udé lui- même entre­ voit le défaut majeur du régime absolutiste : quand tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d'un seul, la gran - •C'est une expérience éter· nelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser; Il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites.• Montesquieu, De /'Esprit des lois deur de la royauté dépend de la grandeur du roi.

Aussi insiste-t-il longue ­ ment ·sur la nécessité , pour le prince , de ras­ sembler en sa personne toutes les vertus et toutes les qualités.

Mais qu 'advient-il donc du peuple quand la Fortune lui donne un mauvais roi? Sans le consente­ ment du peuple, le pouvoir est illé­ gitime P récurseur des Lu ­ rnières, John Locke conteste la légitimité d' un pouvoir qui repose sur la prétendue volonté de Dieu ou sur la supériorité auto­ proclamée du monarque.

Pour lui , seul le libre consentement des citoyens réunis en corps est propre à justifier l'autorité de l'État.

Le souverain n'est plus ici que le mandataire du peuple , lequel conserve le droit à la résistance et à l ' insurrection .

Il faut limiter le pouvoir par le pouvoir Q uand aucun frein extérieur ne vient tempérer l'autorité du prince , le danger est grand de voir celui-ci gouver­ ner selon son bon plaisir , au mépris des biens , des libertés et de la vie même de ses sujets.

Aussi Mon­ tesquieu défend-il une stricte séparation des pouvoirs législatif, exé­ cutif et judiciaire.

«Il n'y a point de liberté , dit­ il, si celui qui exécute les résolutions publiques est aussi celui qui fait les lois. » La loi est injuste quand elle exprime la volonté particulière du souverain; elle n'est juste que si elle résulte de la volonté générale.. »

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