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Faut-il se défier des théories ?

Publié le 16/02/2004

Extrait du document

·         Angles d’analyse

® Le sujet interroge la nécessité d’adopter un esprit critique quant au théorie que l’esprit humain peut produire.

® Il s’agira ici de centrer notre analyse sur les théories en tant qu’elles sont scientifiques : il semble en effet qu’elles soient crédibles en elle-mêmes, parce que scientifiques, c’est donc dans cette perspective qu’une analyse critique de la théorie sera la plus féconde.

® Celui qui élabore une théorie, en effet, en particulier s’il s’agit d’une théorie scientifique, avec toute la précision et la rigueur que cela suppose, celui-là estime nécessairement qu’il découvre ou plus exactement qu’il dévoile une forme de vérité à propos d’une certaine réalité. C’est dans cette perspective que prend sens le terme de critique, de défiance quant à cette prétention de la théorie à dire une vérité sur la réalité.

® C’est donc le statut même de la science qui est ici plus profondément en question : doit-elle être prise pour argent comptant uniquement parce qu’elle porte l’étiquette « scientifique « ?

® Il faudra donc se demander quel est le rôle d’une théorie à la fois dans la science mais aussi dans le domaine plus large de la vie. Il faut déterminer quels sont les critères auxquels une théorie doit nécessairement se plier pour être suivie. C’est donc l’autosuffisance et l’autonomie de la théorie comme affirmation d’un discours vrai sur la réalité, qui sont ici à la question.

 

Problématique

                        La prétention de toute théorie scientifique à la vérité doit-elle nécessairement faire l’objet d’un esprit critique qui la mette à l’épreuve ? Cette défiance doit-elle être extérieur à la science et à la théorie elle-même, ou doit-elle contenir en elle-même sa propre critique ? Cette impératif est-il interne ou externe et est-il catégorique ou hypothétique ? C’est donc le statut de la théorie et a fortiori celui de la science elle-même qui sont ainsi mis à jeu.

« Se défier de = Signifie que non seulement on accorde peu de confiance en quelque chose mais encore qu'on reste en garde contre cette même chose.

Cela signifie encore, demanière synonymique : se méfier, soupçonner, suspecter, incriminer, s'inquiéter.

Dans tous les cas le verbe marque une attitude critique par rapport à un fait ou à une donnée. · Angles d'analyse Le sujet interroge la nécessité d'adopter un esprit critique quant au théorie que l'esprit humain peut produire. Il s'agira ici de centrer notre analyse sur les théories en tant qu'elles sont scientifiques : ilsemble en effet qu'elles soient crédibles en elles-mêmes, parce que scientifiques, c'estdonc dans cette perspective qu'une analyse critique de la théorie sera la plus féconde. Celui qui élabore une théorie, en effet, en particulier s'il s'agit d'une théorie scientifique,avec toute la précision et la rigueur que cela suppose, celui-là estime nécessairement qu'ildécouvre ou plus exactement qu'il dévoile une forme de vérité à propos d'une certaineréalité.

C'est dans cette perspective que prend sens le terme de critique, de défiancequant à cette prétention de la théorie à dire une vérité sur la réalité. C'est donc le statut même de la science qui est ici plus profondément en question : doit-elle être prise pour argent comptant uniquement parce qu'elle porte l'étiquette« scientifique » ? Il faudra donc se demander quel est le rôle d'une théorie à la fois dans la science maisaussi dans le domaine plus large de la vie.

Il faut déterminer quels sont les critèresauxquels une théorie doit nécessairement se plier pour être suivie.

C'est doncl'autosuffisance et l'autonomie de la théorie comme affirmation d'un discours vrai sur laréalité, qui sont ici à la question. Problématique La prétention de toute théorie scientifique à la vérité doit-elle nécessairement faire l'objet d'unesprit critique qui la mette à l'épreuve ? Cette défiance doit-elle être extérieur à la science et à la théorie elle-même, ou doit-elle contenir en elle-même sa propre critique ? Cette impératif est-il interne ou externe et est-ilcatégorique ou hypothétique ? C'est donc le statut de la théorie et a fortiori celui de la science elle-même qui sontainsi mis à jeu. Plan I- Une théorie se suffit à elle-même en cela qu'elle de prémunir, par sa nature même, de toute défiance · Il est évident qu'une théorie, surtout lorsqu'il s'agit d'une théorie scientifique, prétend à une certaine vérité, voire à une vérité certaine.

Dans la mesure où unethéorie scientifique prétend émettre une certaine vérité à propos d'un phénomène ouencore relativement à l'ensemble des phénomènes, on peut concevoir qu'il est de sondevoir de mettre tout en œuvre pour que la vérité qu'elle énonce soit acceptée. · Si le but d'une théorie scientifique est bien de « sauver les phénomènes », c'est-à- dire d'en donner une interprétation exhaustive, cohérente et en accord avecl'expérience, alors on peut estimer que la hauteur de sa portée exige d'elle qu'elles'arme des meilleurs atouts pour se faire comprendre et remporter l'adhésion.

Unethéorie qui resterait méconnue perdrait quelque chose non de sa pertinence mais de savaleur. · Si l'on considère en effet que la science n'est que l'ultime tentative d'une construction d'un monde unifié et cohérent compréhensible en droit par tous (parce quepurement rationnel), alors on peut facilement que cette intelligibilité en droit doive seréaliser en fait.

Autrement dit, si la science est l'œuvre rationnelle par excellence etdonc éminemment intersubjective, toute théorie scientifique effective se doit de sefaire connaître et de se faire reconnaître.

Dans ce cadre, on peut considérer que lavérité qu'elle énonce exige d'elle qu'elle se prémunisse contre toute critique. · En cela il faut rappeler qu'une théorie scientifique lutte contre les préjugés, et c'est au ce sens qu'on peut dire que la défiance n'est pas un impératif : au contraire, unevraie théorie a intégré en elle les risques d'une éventuelle critique.. »

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