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Faut-il opposer la physique et la vie ?

Publié le 27/02/2004

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physique
FAUT-IL : Ce genre de sujet interroge sur la nécessité. * Distinguez nécessité objective et nécessité subjective. * La nécessité implique soit un rapport logique, soit un rapport moral avec le sujet; parfois les deux.
physique

« n n'y a pas lieu d'opposer la physique et la vie t1H•H• Tous les phénomènes; y compris les phénomènes vitaux, ont une origine physique.

La pensée même, entendue comme la plus complexe expression de la vie, se ramène à un organe, le cerveau.

Le matérialisme sée elle-même résulte due, la figure et le mou- rejette la dualité d'une complexe corn- vement.

vie/matière binaison d'atomes .

selon Démocrite , il Il existe n'y a que des ato- Les phénomènes une physique vivants et une chimie mes et du vide.

Les ato- s'expliquent de du cerveau mes sont en nombre façon mécanique Jean-Pierre Chan- •Plus nous réfléchissons, pour Descartes, l'âme geux, dans L'Homme et plus nous demeurons convaincus que l'lma, bien est distincte du corps.

neuronal , ne voit au- loin de devoir 6tre dlstln- Elle n'occupe aucun cune raison d'en appe- guée du corps, n'est que espace et est indivisible .

Ier à quelques mysté- ce corps lui-même.•.

Les corps, quant à eux, rieuses notions pour Paul Henry Thiry, baron d'Holbach, n'ont que trois quali- rendre compte des Système de la nature tés: l'étendue, la figure phénomènes de pen- et le mouvement.

S' op- sée.

Il est aisé d'expli- infini.

Circulant dans le posant à Aristote, Des-quer comment l'on passe vide, ils s'associent pour cartes tient pour cer-de l'atome à la molécule, donner lieu aux phéno- tain que les phénomènes de la molécule au neu- mènes physiques les plus vitaux, comme les phé- rone , du neurone aux simples comme aux phé- nomènes physiques , s 'ex- phénomènes psychiques nomènes physiques les pliquent à partir de trois les plus complexes.

plus complexes .

La pen- notions simples: l'éten- Les phénomènes vitaux ne diffèrent en rien des phénomènes physiques.

Mieux, et ainsi que l'a montré Descartes, c'est de la connaissance des seconds que découle, naturellement, la connaissance des premiers.. »

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