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Fiche de lecture micromegas

Publié le 03/02/2013

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1) Titre : Micromégas Auteur : Voltaire Année de la publication : 1752 2) Prénom, nom : François-Marie Arouet Date de naissance et de mort : Né le 21 novembre 1694 et mort le 30 mai 1778 Biographie : Il est né dans un milieu bourgeois. Son père était notaire. Il étudie chez les Jésuites. Il quitte ses études en 1917. Etant auteur d'ouvrage contre le régent, il est envoyé à la Bastille par lettre de cachet Il y restera onze mois. À la sortie de la Bastille, conscient d'avoir jusque-là gaspillé son temps et son talent, il veut donner un nouveau cours à sa vie. Pour rompre avec son passé, avec sa famille, il choisit le nom de Voltaire. Sa pièce, OEdipe, obtient un immense succès. Il repart à la Bastille à cause d'un combat contre le chevalier Rohan-Chabot, puis contraint à un exil de trois ans il va en Angleterre. Il y découvre la liberté d'expression de la société anglaise. Il agrandit l'esprit humain, et lui apprend à être libre. Il meurt en 1778, à 84 ans. Mouvement littéraires : Il est humaniste et déiste. Ses idées se résument sur la tol&eac...
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« Voltaire dénonce d’abord les injustices : "faim, fatigue, intempérance", c’est-à-dire le mauvais usage du corps, la distribution des travaux et des richesses, puis la religion teinté d’intolérance.

Ainsi Micromégas doit s’exiler par suite de publications savantes qui ont déplu au grand Muphti, tous comme Voltaire qui se bâtais contre la censure. Il critique aussi la justice à cause de sa lenteur.

Micromégas est condamné au bannissement pour un délit d’opinion alors qu’on n’a même pas pris la peine d’étudier les pièces du procès. Il dénonce le fonctionnement de l’esprit humain.

On peut remarquer les préjugés de l’éducation.

Lorsque Micromégas s’adresse aux humains, sa voix effraie l’équipage du bateau, l’aumônier croit au diable, les matelots à leurs superstitions et "les philosophes du bateau firent des systèmes".

Le nain saturnien tire de fausses conclusions à partir de mauvaises observations.

La terre est pour lui déserte « puisque leurs yeux et leurs mains n’étant point proportionnés aux petits êtres qui rampent ici, ils ne reçurent pas la moindre sensation qui pût leur faire soupçonner que nous et nos confrères les autres habitants de ce globe avons l’honneur d’exister ».

De la même manière Voltaire montre le danger des erreurs de raisonnement.

Par exemple le Saturnien n’ayant aperçu qu’une baleine sur Terre en déduit que notre planète n’abrite que ces mammifères. La soif du pouvoir est critiqué ainsi que celle de la domination et de la conquête qui créer des guerres et pour la première fois dans le conte, Micromégas ne contrôle pas sa colère : "Ah ! Malheureux !...

Peut-on concevoir cet excès de rage forcenée ! Il me prend envie de faire trois pas et d'écraser de trois coups de pied toute cette fourmilière d'assassins." L’originalité de ce roman réside dans le fait que c’est un roman de science-fiction qui critique des faits de société, l’être humain qui sont toujours vrai de nos jours.

Et ce roman fait réfléchir le lecteur, et lui fait remarquer les défauts de l’être humain qui pourrait être les défauts d’autre type d’être vivant capable de réflexion.. »

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