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Publié le 13/06/2013

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AMZAZI INES Molière est l'un des plus brillants esprits du classique. Dramaturge et directeur de la troupe l'Illustre Théâtre et acteur français, il a fixé le modèle de la comédie classique et incarne l'auteur classique français par excellence. A partir du XVII e siècle, deux courants se développent : le baroque et le classique. Ces deux courants donnent une place privilégiée au théâtre et ont une vision totalement opposé de celui-ci. C'est dans ce contexte que Molière écrit, l'Avare, le Bourgeois Gentilhomme, le Malade Imaginaire ou encore les Précieuses Ridicules où il critique et dénonce des caractères de la société. Il a également écrit Amphitryon, qui constitue l'une des diverses reprises du texte original de Plaute. Cette dernière est une pièce hybride, mêlant entre comique et tragique. L'extrait que nous allons étudier est un extrait la scène X du troisième acte, soit le dénouement, où Jupiter révèle enfin son identité et permet de défaire le noeud de l'intrigue Quelle est la fonction de ce dénouement et en quoi consiste son originalité ? Nous analyserons d'abord l'intervention divine qui clôt l'intrigue, enfin nous examinerons le coté original de la scène. I) Un dénouement spectaculaire qui mène Jupiter à dévoiler la vérité et rétablir l'ordre 1/ Le deus ex-machina - Jupiter apparaît du ciel « Jupiter dans une nue « => Molière souligne ici son pouvoir et sa supériorité. - Jupiter va r&eacut...

« - J up i te r va révéle r l a vé r i té et la mon t re « Regarde » (v.1) => le d ieu se dévoi le ; - J up i te r expl ique a Amph i t r yon qu’i l l’a t rompé et expl ique tou te la vé r i té : E t sous tes p rop res t ra i ts, vois J u p i te r pa r a î t re » v1888-1890 « pou r remet t re ton cœu r dans l’é ta t auquel i l doi t êt re, E t ré tab l i r chez to i, la pa ix, et la douceu r » (v1892-1893) => élémen t ba roque): Mo l iè re veu t ga rder le caractère classique de l a scène et donc ne pas v iole r la règle de v ra isemb lance. 2/ Un discours solennel, emprunté de la gravité : D iscou rs qu i mon t re la pu issance et l a supé r io r i té du personnage : - P résence d’un d iscou rs qu i va dévoi le r la supé r io r i té de J up i te r : I mpé ra t i fs « rega rde » (v.1888), « vois » (v.1889), « sors » (v.1912), « rend » (v.1913) ; Champs lex icaux de la supé r io r i té et de l’ honneu r : « glo r ieux » (v.1898), « gloi re » (v.1907), « souvera i n des d ieux » (v.1899) ; J up i te r commun ique à la t ro is ième pe rsonne « t u peux a isémen t le connaî t re » (v.1890), « vois J up i te r pa raî t re » : Pé r i ph rase : « souvera i n des d ieux » (v.1899) ; H ype rboles : « m i l le bien féconde » (v.1916), « tou t le monde » (v.1918) ; F u t u r mon t ran t le caractère d iv i n de J up i te r qu i peu t p réd i re l’aven i r : « remp l i ra », « met t ra i » (v.1914), « fera » (v.1917). 3/ Une scène de dénouement - Absence de A lcmène qu i garde tou t au long de l a p ièce sa ve r t u et son i n nocence car el le ignore cet te affa i re d’i n f i dé l i té. - J up i te r avoue à Amph i t r yon et aux au t res personnages sa m ise en scène et ai ns i i l se démasque ; i l i ns is te égalemen t su r le fa i t qu’A lcmène est i n nocen te : « Pa r l u i -même, n’a pu t r iompher de sa foi ; E t que ce qu’ i l a reçu d’el le ; N’a, pa r son cœur a rden t, été donné qu’à to i » (v.1909-1911). - Pou r J up i ter, c’est u n honneu r pou r Amph i t r yon d’avoi r pa r tagé sa femme avec u n d ieu : « E t sans dou te i l ne peu t êt re que glo r ieux, De se voi r le r i va l du souvera i n des D ieux » (v.1898-1899) I I ) U ne scène emba r r assan te qu i ma r q ue l’o r ig i na l i té du dénouemen t 1/ L’absence d’Amphitryon. »

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