Les Fleurs du Mal, de Baudelaire Parfum Exotique (commentaire)

« De plus, la douceur du cadre favorise la rêverie, en effet, Baudelaire a choisi comme temps le « soir », qui montre un moment ou les formes s’estompent, une intimité… On voit moins, donc on imagine plus.

L’automne est également choisi car c’est une saison intermédiaire, ce n’est ni trop sombre, ni trop lumineux, comme le soir qui est ni jour ni nuit.

Côté langoureux.

Nous voyons que la sensation est directement tournée vers la rêverie:"Quand, les 2 yeux fermés, en un soir chaud d'automne." De plus le rythme est croissant.

Et, la douceur du 1er quatrain avec les rimes féminines et embrassées figure une sorte de monde clos, un cocon.

II- Idéal Baudelairien dans ce texte A) Monde ouvert, en opposition à celui du spleen Cette idée d’ailleurs est avant tout montrée dans le titre du poème, avec le mot « exotique ».

Les « rivages heureux », avec un pluriel montre également l’immensité.

Les idées du voyage et de l’ exotisme sont aussi retrouvées avec l’« île », les « tamariniers », la synécdoque « voiles » et « mâts ».

La monotonie vient donc tempérer la rêverie.

Mais "soleil" s'oppose au monde du spleen qui est gris.

Champ lexical de la chaleur "feux" "soleil" "cha ud" "chaleureux" B) Le monde selon l'idéal baudelairien, dimension métaphysique Il s‘agit d’abord d’un monde qui a échappé au péché originel, thème des "fruits savoureux" dans le 2e quatrain.

De plus, le corps n'est pas honteux et soumis à la dégradatio n de la matière (charogne):"mince et vigoureux".

on voit l'idée de fecondité de la nature:"donne" à la rime et enjambement qui donne cet effet de profusion, en opposition avec le monde de la malédiction.

emploi du pluriel: "arbres" "fruits".

Et ce monde id éal serait un monde où les femmes ne mentiraient pas: "par ta franchise étonne".

Son rapport habituel à la femme est décevant (cf Mme S) 2 mots caractéristiques des valeurs baudelairiennes: "paresseux" comme "indolents dans l'albatros, mais qui a pour lui une connotation positive puisqu'il est paresseux par rapport au monde de l'efficacité bourgeois, mais c'est un compliment pour le poète puisque la paresse entraine la rêverie.

"singuliers", pour B., ce qui entraine le spleen, c'est la monotonie, donc ce q ui permet de sortir du spleen c'est une surprise, quelque chose d'inattendu.

D'ailleurs le dernier vers des fleurs du Mal dans Le voyage (partie La Mort): "Plongé au fond du gouffre, Enfer ou Ciel qu'importe.

Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau." De plus on retrouve le système des correspondances.

Synesthésies dans le 2e tercet.

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