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Formes et fonctions du comique dans Gargantua

Publié le 12/04/2012

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gargantua

Comique : dimension essentielle de l’écriture de R. Alternance entre chapitres essentiellement comiques et chapitres plus « sérieux «, plus argumentatifs. Mais dimension comique maintenue jusqu’au bout (notamment grâce à l’apparition du personnage de Frère Jean, qui vient prendre la place de Gargantua comme personnage.

3 formes  3 fonctions essentielles.

1)Le dialogue facétieux avec le lecteur

cf dans « Prologue «, les adresses plaisamment injurieuses

+ tout au long de l’oeuvre, le lecteur pris à parti, surtout dès qu’il est confronté à péripétie invraisemblable (naissance par l’oreille de Gargantua, massacre de Frère Jean etc…)

gargantua

« clôture des abbayes marque leur fermeture intellectuelle, leur igno rance dénoncée par Frère Jean.

* la communauté des sexes contre le vœu de chasteté= T.

= abbaye mixte.

Ici, relations amoureuses nobles  amour et amitié + insistance sur la beau té des femmes par opposition au mépris du corps et à la laideur des religieuses du ch 50.

* la richesse contre le vœu pauvreté= Le savoir nécessite l’aisance matérielle.

La profusion rhétorique caractéristique du style rabelaisien exprime cette « richesse » matérielle et intellectuelle.

Elle s’oppose à l’ignorance crasse des moines et à leur peur de la faim .

La définition d’un modèle idéal = harmonie qui passe par la réconciliation entre les sexes.

 rêve d’une religion humaniste, d’une réforme religie use qui serait plus proche des aspirations humaines.

une société pacifique + importance du libre arbitre.

Disparition de la guerre .

Chaîne des principes humanistes : liberté vertu plaisir paix.

Les limites de l’utopie de Thélème Ce modèle de démocratie s po ntanée ne concerne qu’une élit+ gens libres et bien éduqué .

On note la tension entre naissance et éducation.

L’éducation de R.

reste une éducation des Princes et non du peuple.

On note ainsi l’opposition entre « ces gens -là / ils » = les personnages nob les = qui vivent à T et le « nous » = les personnes communes et réelles ( Alcofribas le narrateur que le lecteur ).

CONCLUSION 1) Thélème comme point d’aboutissement du roman  idéal sur lequel se conclut le Gargantua .

2)Dénonciation des institutions reli gieuses existantes, hypocrites et corrompues, mais qui d’après Rabelais ne peuvent que l’être puisque leurs principes (chasteté, pauvreté et obéissance) s’écartent de la nature humaine.

3)Idéal moral et politique : une société d’élite et réconciliation en tre la liberté individuelle et l’harmonie collective.

4) Dimension moderne de T. : une réforme qui ne s’adresse pas à to us mais uniquement aux princes L’éducation de Gargantua la doctrine sophiste consiste à partir du principe que tout est vrai, ce qui signifie que par derrière, il n’y a aucune réflexion personnelle qui se développe chez l’élève L’éducation est un thème central de l’humanisme. Rabelais nous présente l’enfance ainsi que l’adolescence de son héros.

Il opp ose deux visions de l’éducation : une éducation archaïque et une vision moderne, celle de l’humanisme. I Rabelais critique le modèle archaïque Gargantua ne reçoit aucune éducation.

A aucun moment il n’y a de préoccupation de l’éducation de Gargantua.

Il est complètement livré à lui -même .

Il ne répond qu’a ses besoins les plus élémentaires. Le début de l’é ducation de Gargantua commence par son invention du « torche cul » car malgré son absence d’éducation, Gargantua a l’idée de l’hygiène .

C’est le point ultime de la non -éducation. To ut un chapitre, le chapitre 22 est dédié aux 217 jeux auxquels il joue avec ses compa gnons.

L’importance des jeux dans le thème de l’éducation montre avant tout Gargantua s’amusait beaucoup , plus qu’il ne s’instruisait .

La religion occupe une place importante dans l’éducation de Gargantua.

Elle lui est inculquée en même temps que d’autres disciplines par ses précepteurs II Le thème de l’éducation dans Gargantua permet à Rabelais de fai re une critique virulente envers l’enseignement du Moyen -âge La critique passe tout d’abord par la dévalorisation des maîtres qui incarnent cette forme d’enseignement.

Les précepteurs sophistes en charge de la premi ère éducation de Gargantua sont présentés de manière péjorative implicite ment , a travers leur noms.

Thubal Holopherne= « désordre » et Holopherne a « massacré » l’éducation du jeune géant. Jobelin Bridé = petite oie .

La critique de l’enseignement moyenâgeux continue donc en exagérant la durée d’une éducation inutile pour Gargantua. III A travers le thème de l’éducation d e son personnage, Rabelais dresse l’éloge de l’éducation humaniste .

L’humanisme est défini comme ayant pour objet de développer des qualités de l’homme, le mouvement est apparu au XVIe siècle.

Rabelais fut un précurseur d ans ce domaine Tout ce chapitre illustre parfaitement l’éducation humaniste basée avant tout sur la maitrise de plusieurs disciplines.

Cette éducation peut être qualifiée de pluridisciplinaire.

En effet, l’humanisme allie l’esprit et le corps.

Gargantua pratique également l’astronomie, la climatologie, l’activité physique, … .

L’expérience et l’observation sont également importantes.

Ce n’est donc pas seulement une éducatio n théorique .Rabelais nous démontre ainsi, à travers le thème de l’éducation, l’exhaustivité de son savoir.

Il maitrise un savoir universel.

Il fait de longues énumérations da ns lesquels il nous parle des métiers de l’époque, des fruits et des légumes, des différents sports, … On retrouve également la figure de Rabelais en tant que médecin. La religion joue donc un rôle prépondérant dans l’éducation de Gargantua, principalement lorsque Ponocrates lui impose de nouvelles habitudes, la foi et la pratique religieus es donnent son sens véritable à l’éducation faite par Ponocrates.. »

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