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La fortune des Provinces Unies

Publié le 14/05/2013

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Les Provinces-Unies naissent des suites d'un conflit mené avec détermination par Guillaume d'Orange contre la domination espagnole. En s'en détachant, elles se sont peu à peu organisées, pour finalement connaître un formidable essor économique et culturel. Malgré leur lente décadence, leur rayonnement s'est ancré dans l'Histoire. Le mot « fortune « vient du mot latin (pl)  « fortunae « qui signifie richesses, dans notre sujet La fortune des Provinces économique renvoie à plusieurs notions  de richesses: économique, patrimonial, historique, géographique...etc. Avant 1581, les Pays-Bas étaient constitués de duchés, de comtés, d'évêchés et de seigneuries indépendantes. Son territoire était alors à peu près constitué des Dix-sept Provinces couvertes par la « Pragmatique Sanction « de Charles Quint (édit promulgué le 4 novembre 1549, établissant l'unification des Pays-Bas et en faisant une entité séparée du Saint Empire romain germanique). Par le mariage, la guerre ou la vente, tous ces États ont fini dans les mains des Habsbourg. En 1568, plusieurs provinces, menées par Guillaume Ier d'Orange-Nassau (dit Guillaume le Taciturne), se révoltent contre Ferdinand Alvare de Tolède, duc d'Albe, gouverneur du Roi à Bruxelles, en raison de ses tentatives de centralisation des structures, des impôts trop lourds et de la persécution de protestants. C'est le début de la Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568-1648). En 1579, plusieurs provinces septentrionales, dont les habitants ont majoritairement choisi la Réforme protestante, signent l'Union d'Utrecht (Unie van Utrecht), dans laquelle elles s'engagent à s'unir contre l'armée espagnole. Elle est suivie le 26 juillet 1581 par l'Acte de La Haye, proclamant leur indépendance, et forment une fédération composée de sept provinces : Hollande, Zélande, Overijssel, Frise, Groningue, Gueldre, Utrecht. L'indépendance des sept Provinces-Unies est définitivement reconnue par la monarchie espagnole par le traité de Münster en 1648. Chaque province a son assemblée des états, réunissant des députés de la noblesse et des villes. Et peuvent représenter une oligarchie d'environ 2000 notables Les 7 provinces sont représentées à des Etats généraux. Leur résidence permanente est à La Haye depuis 1588, capitale de la Province de la Hollande, qui réunissant en général pas plus de 12 députes. La suprématie appartient à la hollande car le plus peuplée et plus riches des provinces.. Les Provinces Unies sont comme une mosaïque de pouvoir, une addition d'oligarchie urbaine .La réalité du pouvoir revient à deux dignitaires essentiels : Le stathouder officier militaire élu par les états, chargé de commander les armées et les flottes et le grand pensionnaire, favorable à une guerre contre l'Espagne. (Défend les intérêts des grande commerçants et manufacturiers hollandaise qui souhaite la paix, préserver l'autonomie politique et financière, les 2 s'opposent. Les sept provinces ont un haut degré d'autonomie : elles disposent chacune de leurs propres institutions, telles que les États provinciaux, dont les membres sont élus directement par les électeurs des provinces concernées. Les municipalités sont dirigées par des membres de la noblesse locale et les grands marchands. À la même époque, en France, engluée dans les guerres de religions, on constate un affaiblissement de l'autorité royale au profit des Princes et des partis qui élargissent sensiblement leurs clientèles, sans pour autant aboutir à la création d'un régime à l'image de celui des Provinces-Unies. La puissance de la République des Provinces-Unies durera pendant deux siècles. Le XVIIème siècle est considéré comme le « Siècle d'or des Provinces-Unies « : le pays est alors à la tête d'un puissant empire colonial et commercial. Pourtant, le succès économique des Provinces-Unies ne s'explique pas par ses atouts naturels  . En contrepartie, la forte densité de population du pays dans ces petites provinces se voit être un facteur décisif de l'expansion économique. Cette circonstance aurait enchéri les denrées, forçant les propriétaires à épargner, et contraignant les prolétaires à travailler assidûment. De la misère seraient nées les vertus, fondement du succès. Le XVIIe siècle est le Siècle d'or de l'histoire néerlandaise. La République des Provinces-Unies connut en effet un essor économique et culturel prodigieux, alors que le reste de l'Europe souffrait d'un marasme économique, et même d'une récession, qui devait perdurer jusqu'en 1750. Sur le plan politique, les mutations amorcées dans la république au cours du XVIe siècle se poursuivirent et s'affinèrent. Le pouvoir échappa définitivement à la noblesse et au clergé - qui le détenaient encore dans les autres pays européens - et passa aux mains d'une élite bourgeoise. Les ' régents ', car c'est ainsi que l'on appelait ceux qui dirigeaient les affaires de la république, pour la plupart issus des grandes familles de négociants.  Comment un pays aussi petit, et dépourvu de richesses naturelles a-t-il pu, au XVIIe siècle, période de crise générale, se hisser au rang de puissance économique dominante, Quelles en sont les facteurs et ces conséquences de ces nouvelles richesses ? Il en convient d'aborder tout d'abord Puis Et pour finir .. Une Economie industrielle et maritime : la base de la fortune Néerlandaise. Nouvelle organisation de territoires autrefois démunis de ressources naturelles. Un territoire naturel « insignifiant «. Entrainant Modernisation de la gestion des eaux et une industrialisons. Malgré les conditions naturelles défavorables : avec l'exiguïté du territoire, la présence de vaste étendue d'eau, l'aridité des landes des provinces orientales, l'absence de bois et de matière première, du danger des eaux littorale...

« 2 poursuivirent et s'affinèrent.

Le pouvoir échappa définitivement à la noblesse et au clergé - qui le détenaient encore dans les autres pays européens - et passa aux mains d'une élite bourgeoise.

Les ' régents ', car c'est ainsi que l'on appelait ceux qui dirigeaient les affaires de la république, pour la plupart issus des grandes familles de négociants.

Comment un pays aussi petit, et dépourvu de richesses naturelles a-t-il pu, au XVII e siècle, période de crise générale, se hisser au rang de puissance économique dominante, Quelles en sont les facteurs et ces conséquences de ces nouvelles richesses ? Il en convient d’aborder tout d’abord Puis Et pour finir .. I- Une Economie industrielle et maritime : la base de la fortune Néerlandaise.

I- Nouvelle organisation de territoires autrefois démunis de ressources naturelles.

a- Un territoire naturel « insignifiant ».

Entrainant Modernisation de la gestion des eaux et une industrialisons. Malgré les conditions naturelles défavorables : avec l’exiguïté du territoire, la présence de vaste étendue d’eau, l’aridité des landes des provinces orientales, l’absence de bois et de matière première, du danger des eaux littorales et des cotes sablonneuses.

Leur travail acharné, par leur industries ont réussi a tiré profit de cette nature ingrate.

Leur lutte contre l’eau se voit avec la construction des polders (endiguement, pompage par moulins à vent, drainage par canaux) et permet d’assécher de nombreux mariais et mers intérieurs de la province de la Hollande.

Sur ces terres asséchées les néerlandais élèvent des vaches laitières, cultivent du blé, du lin, des légumes fleurs, notamment les tulipes qui en 1637 sont coté en bourse, l’élevage de mouton pour leur laine.

Il faut cependant importer les céréales pour la nourriture de la population et des matières premières pour les besoin de l’industrie.

Les villes font venir du blé des rives de la Baltique..

On exporte cependant, a peu près les produits que l’on a dit précédemment : beurre, fromages, oignon, fleurs .

Au niveau industrielle suite à l’arrivée des protestants s : on produit également et exporte : des draps de Leyde, les velours d’Utrecht, les toiles d’Haarlem, les faïences de Delft qui se vendent dans toutes l’Europe.

Amsterdam utilise les matières premières coloniales dans ses tailleries de diamants, ses manufactures de Tabac, et raffineries de sucre.

L'agriculture est très productive: les cultures maraîchères mais aussi industrielles et spéculatives sont développées (chanvre, colza, houblon, teinture, tabac, lin, etc.).

Malgré l’étroitesse des provinces-unies elles ont la chance d’être bien situé entre la mer Baltique et la Manche et profite de la voie fluviale et commerciale du Rhin., mais également la chance d’une bonne organisation territoriale et surtout urbaine. b- Démographie et urbanisation : facteur de croissance économique Elles constituent un petit territoire, assez peu peuplé.

Au milieu du XVIIe siècle, la population des Provinces-Unies s'élève à environ 2,5 millions d'habitants.

Elles connaissent une forte immigration venue d'Allemagne et de Scandinavie, mais offrent aussi refuge aux Juifs ibériques et aux huguenots (protestants français).

Le territoire s'est constitué progressivement par la conquête de terres nouvelles sur la mer du Nord .

Comparées aux autres pays d’Europe, les petites Provinces- Unies s’affirment sur urbanisées, sur organisées, en raison de leur densité de population, la moitié de la population des Provinces- Unies vivent dans les villes, il détienne le records en Europe.

D’où l’utilité de la multiplicité des échanges, la régularité des liaison, l’obligation d’utiliser à plein les chemins de la. »

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