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La foule rend-elle l'individu plus fort ?

Publié le 03/01/2004

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individu

« 1 La foule ne rend pas l'individu plus fort 1 •~M~• D'un point de vue moral et culturel, l'individu dans une foule est un être en régression.

Il agit en barbare.

La force d'un être humain n'est pas de se laisser aller à suivre ses instincts les plus primitifs.

La foule ne pense pas L es instincts archaï­ ques de l'homme n'étant plus soumis au contrôle d'une volonté consciente et raisonnable , •la foule est extraordinai­ rement influençable et cré­ dule, elle est dépourvue de sens critique.• Sigmund Freud, Psychologie collective et analyse du Moi ils se déchaînent.

Aussi l'individu dans une foule agit de manière irréfléchie, toujours excessive.

L'excès peut aller dans le sens de la violence et de la des ­ truction, ou , plus rare- ment, dans le sens d'une totale résignation , d'un total dévouement.

La régression est le propre de la psy­ chologie des foules F reud, qui commente dans Psychologie col­ lective et analyse du Moi , le livre de Gustave Le Bon , souligne que tout ce qui concerne la psy­ chologie des foules ren­ voie à des comporte­ ments archaïques : le meneur est respecté comme s'il était un dieu, les mots qu'i l s pronon­ cent sont vénérés comme des fétiches .

Images et symboles ont plus de force que les idées.

La foule fait perdre à l'homme sa dignité S ages, poètes, philo­ sophes ont unani­ mement déclaré leur mépris pour la foule.

Odi profanum vulgus et arceo , écrit Horace dans ses Odes .

Ce qui signifie: «Je hais et rejette la foule profane .» En effet , il semble plus qu'évident que l'homme, pris dans une foule, n'es t plus qu 'un être grotesque, stupide et dangereux.

La foule est complètement dénuée de raison.

Les êtres qui la composent régressent à un stade archaïque.

Ils laissent s 'exprimer leurs instincts les plus bas.. »

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