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La France de Vichy : analyse

Publié le 27/02/2008

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La défaite militaire de la France en mai-juin 1940 entraîne la chute de la IIIe République. En juillet, celle-ci laisse la place à l'Etat français. Le pouvoir, incarné par le maréchal Philippe Pétain, choisit de collaborer avec l'occupant allemand :pour la France s'ouvre alors une des pages les plus sombres de son histoire.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)totalitarisme fascist e.

Très rapid em e nt, le gouver­ nement s'engage dans une politique répressive et prend des mesures d'excep tion qui restreignent cons idérab lemen t les libertés publiques .

Un État autoritaire Le rétablissement des «délits d'opinion et d'appar­ tenance» dans la l égis lation, et l'institution de juri­ dictions except ionne lles, permettent aux autorités d'élimin er les opposa nts: socialistes , commu­ nistes , francs-maçons, gau llistes.

À partir d 'ao ût 1940, les sociétés secrètes sont interdites , puis , en fonction d'une l égis la tion qui n'ex istait pas au moment où celui-ci a é té commis ), un principe étr a n ger au droit dans la quasi tota lit é des États.

La politique de collaboration Selon les termes de l'armi stice, l'action du régi­ me, en princip e souvera in, est conditionn ée par la présence des Allemands qui occupe nt les deux tiers de la France , ont annexé l'Alsace-Lor­ raine e t contrôl ent l'essentiel de l'éco nomi e.

M a is, à partir de l'automn e 1 940, l'ingérence de l'occupant dans la v ie politique française va s'accen tuer.

La collabo rati o n avec l'Allemagne, dont Pierre Laval est le principal artisan , est offi­ cialis ée lors de l'e ntr evue d e Montoire entre Pétain et Hit ler (24 octobre 1940 ).

Bien que cette politique soit ma l accep tée par l'entourag e de Pétain , dont les ministres obtiennent le renvoi de Laval en d éce mbre , elle ne cesse ra pourtant pas de se déve lopp er sous le minist ère de Darlan , puis à nouveau sous celui de Laval , dont l es Allemands imposent le re tour en avril 194 2.

À partir de novembr e 1942 , les autorités d'oc­ cupation prennent le contrôle total du régime qui s'align e d éso rmais sur l'All e magn e.

D es collabora­ teurs avérés comm e Mar cel D éat ou Josep h Dar­ n and e ntr ent au gouvernement: dès lors la France v it à l'h e ur e alle mand e.

Les prélèvements de main-d 'œuvr e s'accentuent avec l'instauration de la re l ève, une fi ction qui veu t que le départ de tra­ vaill e urs volonta i res frança is pour l'A lle magne s'acc ompagne du retour de prisonnie rs.

En février 1 943, la c réation du Service du travail obligatoir e (STO ) finit p ar convaincr e les plus inc rédules que l e gouvernement de Vichy pre nd ses ordr es à Berlin .

Par ailleurs , les services de po lice sont ren­ forcés avec la naissance de la Milice fran çaise.

Une fin honteuse Si la collaboration d 'État trouve un soutien aup rès d'une parti e de la population , la résistan ce voit tout efois ses rangs grossir .

Final em e nt, les excès de la collabora tion vont discrédit er le r égime de Vic hy Celui-ci s'effondre avec la défait e e n Fran ce de l'All e magn e durant l'été 1944.

P étain sera arrê­ té, jugé e t condamné à mort , pein e que le général de Gaulle commu era e n d é tention perpétuelle.

Aujourd 'hui enco r e, le régime de Vichy demeure une plaie douloureuse dans la mém oire n a tional e.

Les «vichystes » continu ent de défendre o la fiction d 'un mar échal qui aurait fait don de sa ~ personne pour sauver la Franc e, re je ta nt les excès a. »

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