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FRANÇOIS Ier, ROI DE FRANCE de CLOUET Jean

Publié le 11/03/2012

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« FRANÇOIS rr, ROI DE FRANCE Vers 1530 Peintre français Biographie (2:; Jean Clouet, peintre d'origine fla­ mande, naquit probablement à Bruxelles vers 1485-1490 .

En 1515, il s' installe en France et entre au service du roi Louis XII avant de devenir peintre de François 1er.

Jean Clouet se rend célèbre par le s nombreux portraits qu'il exécute selon des techniques variée s, comme la fameuse série de petits portraits au pastel qui auront une large diffusion en France .

Rappelons aussi le groupe de quelque 130 dessins, à la sanguine et au fusain , représentant des personnages de la cour , aujourd 'hui conservé s au mu sée Condé de Chantilly.

li s 'agit sans aucun doute d'esquisses préparatoires pour des portraits de plus grand format ainsi que le confirment les annotations sur les feuillet s.

Celles-ci précisent en p articulier les couleurs à utiliser pour la réalisation de la peinture à l 'huile .

Peu de tableaux à l 'hui le peuvent être attribués avec certitude à Jean Clouet.

Le Fran çois rr du Louvre lui est attribué mai s certains y décèlent une participation de son fils François Clouet.

Rappelon s aussi le petit portrait équestre du même souv erain conservé à la galerie des Offices (Florence) et les effigies des enfants royaux, Le Dauphin François (1519) du musée des Beaux-Arts d'Anvers et Charlotte de France (Chicago , coll.

Epstein).

Jean Clouet exécuta aussi des œuvres religieuses qui malheureusement ne nous sont pas parvenues.

En 1522 , le peintre reçoit la commande d' un Saint Jérôme pour une église de Tours et en 1523 , il réalise des cartons pour une série de broderies repré­ sentant les Quatre Évangélistes .

xvr siècle Bois 96 x 74 cm Analyse ,....., On peut dégager deux tendances dans les portraits du XVIe siècle.

L'une, proche de l'École de Fontainebleau, s'inspire de la mythologie et inscrit ses modèles dans un contexte poétique ou allégorique qui suggère la personnalité, la fonc­ tion ou un événement de la vie du personnage ; c 'est le cas du portrait Gabrielle d'Estrées et une de ses sœurs (1595, Louvre).

L'autre tendance se rattache plutôt à la tradition septentrionale (Pays-Bas, Allemagne), par son souci de réalisme et de ressemblance.

Elle sera illustrée par Corneille de la Haye et Jean Clouet, puis par son fils François.

Le portrait de François 1er constitue, par la monumentalité de sa mise en page, l'exemple même de l'effigie d'apparat.

Le souverain, imposant d'allure, se détache sur un fond de tissu rouge damassé.

La tête est légèrement de trois quarts mais le corps est peint de face pour accentuer la prestance et la majesté du person­ nage.

Cette disposition rappelle les portraits nordiques, en particulier ceux d'Holbein.

Le peintre traduit avec une grande vérité l' expres­ sion du visage par un modelé sensible et doux, baigné d'une lumière diffuse.

Le vêtement dont la matière et les accessoires sont rendus avec un extrême réalisme, possède une plus grande plasticité, soulignée par des jeux de lumière et d'ombre plus accusés.

Ces différences suggèrent peut-être l'intervention, dans ce portrait, de son fils François.

L'œuvre C Ce portrait a toujours fait partie du patrimoine national français puisqu'il fut exécuté pour le roi François/"'.

Son sort fut donc constamment lié à celui des collections royales conservées au palais du Louvre.

Un dessin du musée de Chantilly servit d'étude préparatoire pour les traits du visage.. »

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