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FRANKESTEIN

Publié le 04/11/2012

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Les premiers textes de la littérature occidentale relatant le mythe de Prométhée sont la Théogonie et les Travaux et les jours; tous deux sont des textes écrits par Hésiode en -700. La théogonie se rapporte aux thèmes de la découverte du feu, de la création également .  « Théogonie « signifie la naissance des dieux; il est d'ailleurs expliqué l'origine du monde et des dieux, dans l'oeuvre d'Hésiode. On peut cependant observer qu'il existe d'autres oeuvres reprenant les mêmes thèmes, à travers différentes civilisations. Prométhée signifie « celui qui pense avant «. INTRO: Frankenstein ou Le Prométhée moderne (Frankenstein or The Modern Prometheus) est un roman gothique épistolaire publié en 1818 par la jeune Britannique Mary Shelley, maîtresse et future épouse du poète Shelley. Le roman est le récit d'une tentative d'exploration polaire par Robert Walton. La majeure partie de ce récit est constituée par l'histoire de la vie de Victor Frankenstein que Walton a recueilli sur la banquise, histoire qui n'est elle même que le cadre d'une narration à Frankenstein par le « monstre «, auquel il a donné vie, des tourments subis par celui-ci qui justifient sa haine envers son créateur. OEUVRE : Le fait de l'intrigue est invraisemblable: la création d'un homme artificiel, c'est pourquoi un pacte de lecture s'impose. A noter que cette oeuvre est issue des rêves de l'auteur (p340) Dans cette oeuvre, plusieurs récits se succèdent: Lettres de Walton/ Histoire de Victor (chapitre 1-10)/ Histoire du monstre (chap 11-16)/ Histoire de Victor (chap 17 à la fin)/ Lettres de Walton FRANKESTEIN / WALTON / CREATURE Le roman Frankenstein est écrit sous la forme d'un roman épistolaire, qui suggère une correspondance entre le Capitaine Robert Walton et sa soeur Margaret Walton Saville. Walton est un auteur échoué, qui a l'intention d'explorer le Pôle arctique et ainsi y étendre sa connaissance scientifique dans l'espoir de rencontrer le succès. Pendant le voyage, l'équipage découvre un traîneau de chien portant un « géant « . Quelques heures plus tard, l'équipage sauve un homme presque gelé et épuisé, nommé Victor Frankenstein. Frankenstein était dans la poursuite de cet homme gigantesque, le « géant « observé par l'équipage de Walton. Frankenstein se remet de ses émotions et raconte à Walton la cause de ses malheurs. En effet, il voit en lui la même ambition et lui raconte une histoire, son histoire, en le mettant en garde des épreuves de la vie. Il existe des similitudes entre Walton et Victor; ce sont deux êtes qui se sentent seuls, et sous l'emprise du destin. On remarque que chaque personnage est en quête de connaissance; connaissance qui parcourt les trois univers de l'oeuvre les lettres de Walton, l'histoire de Victor et celle de la créature. [ La créature entame une quête passionnelle de la connaissance, de l'amour et de l'amitié, en effet elle est en manque d'affection. Ce manque d'affection se traduit par ses premières lectures. La créature s'ouvre alors aux valeurs morales et spirituelles de l'humanité. Néanmoins, on peut se demander comment celle-ci est capable de lire et de faire le bien entre les signes écrits et les sons. Elle lit tout d'abord l'oeuvre romantique de Goethe, mais ne comprend pas exactement la mort du héros. La deuxième oeuvre que le monstre va lire est Les vies parallèles de Plutarque. Dans celle-ci, l'auteur met en place deux biographies en parallèle, d'un grec et d'un romain, qui présentent cependant des similitudes. Le monstre passe donc de la fiction avec Goethe, à un ouvrage plus politique; c'est pourquoi il va admirer l'homme comme législateur et également ses vertus. Avec sa troisième lecture, une oeuvre de Milton, il va découvrir Adam et son absolue singularité, au sein d'une histoire qu'il va considérer comme vraie. C'est ici que va naitre une ten...

« domaine de la poésie, c'est pourquoi Walton retourne alors dans son projet d'exploration.

Mais un fait étonnant va modifier quelque peu son évolution: il va obtenir un héritage, après la mort de son cousin, cette mort va également accroitre le désir de compagnon, d'ami dans l'esprit du personnage.

A 17ans avec la rencontre du professeur Waldmann, Victor retrouve son imaginaire; c'est à cet âge qu'il devient orphelin (sa mère meurt).

On observe l'avènement de l'ange de la destruction.

Chez V le passage de l'enfance à l'éveil de la rationalité se fait rapidement avec la validation de ses intuitions, son évolutions ne sont que mentale, spirituelle; il n'a pas encore atteint la maturité (17ans), selon les autres il n'est pas encore un adulte.

A la page 97 il veut rendre l'homme invulnérable, mais ne se voit pas encore comme père d'une nouvelle race.

A la page 115: il y a un rapport de dépendance entre le créateur et sa créature, comme entre un père et son fils.

Victor se détache du milieu de sa famille parfaite, et veut créer une nouvelle race en méritant une grande reconnaissance de celle-ci mais il rompt tout contact avec elle au cours de son expérience. Victor est un chercheur qui veut toucher à la fois à la vie et à la mort; il y a une absolue désacralisation du corps.

C'est un revoie au père qui n'a pas appris à son fils la moindre peur du surnaturel.

Page 113: « Au cours de mon éducation, mon père avait pris le plus grand soin pour que nulle horreur surnaturelle n'impressionna mon esprit » Pour Victor, l'homme est en haut de la hiérarchie, ni Dieu, ni le diable n'existent, ainsi selon lui le clivage Bien/Mal est absent, et amoral.

Il décide d'entreprendre directement à la création de l'être humain; à noter qu'il n'est jamais question de l'esprit du monstre.

Chez Victor, on distingue clairement l'absence de préoccupation morale part rapport à son œuvre, il n'a donc pas l'attitude d'un père.

Lors de l'éveil de la créature, celle-ci agit comme un miroir; c'est de cette manière qu'il se rend compte du mal qu'il a fait à l'humanité. Cependant on remarque une démarche différente entre Walton et Victor: l'un veut apprendre trop vite et l'autre brule les étapes.A la page 82, Victor met en garde Walton contre la tentation de la démesure; il semble alors regretter ce qu'il a fait.

Mais ce regret n'intervient qu'après la mort de Clerval, même si quelques remords subsistent lors des autres crimes de la créature.

Passant d'un personnage à l'autre, on a ce désir d'appropriation du monde qui revient; appropriation par le langage et le désir de compagnon.

A noter que la créature veut elle aussi apprendre vite le langage car les émotions les plus importantes passent par la langue, la communication. FEUet SCIENCE : En apportant le feu à l'homme, Prométhée déclencha la jalousie de Zeus.

Celui-ci donna alors ordre à Héphaïstos de créer u ne femme:Pandore.

Zeus l'envoya à Épiméthée avec une boite en guise de cadeau; boite contenant tous les maux du monde (mort, vieillesse, maladie..).

Épiméthée, naïf, l'ouvrit et ces maux se répandirent dans l'humanité.

C'est donc Pandore qui a amené tous les maux à l'homme.

Le mythe de Prométhée se décompose et prend plusieurs thèmes dont celui du vol du feu et de la révolte.

De plus, ce mythe est un mythe d'explication universelle: toutes les populations peuvent s'y identifier.

En effet, le feu peut incarner le bien et le mal, il brille au paradis et brule en enfers.

Le feu est donc un principe d'explication universelle: il est associé aux origines de l'humanité. La science, en devenant opérative, place l'homme hors de sa fonction naturelle dans l'ordre du monde, l'exposant ainsi à la vengeance de Némésis .

Tout ce qu'il fait pour améliorer le monde suppose par là que ce monde n'est pas parfait, mettant donc en cause l'infaillibilité des dieux et provoquant une « vengeance » qui annule, voire inverse, les bienfaits supposés de son œuvre.Frankenstein, comme Prométhée , crée un être pourvu du feu sacré, qui a la « connaissance du bien et du mal ».

Et c'est ce don lui-même, conçu a priori comme une bénédiction, qui s'avère a posteriori être la cause de sa chute.

En résumé, Victor et Prométhée veulent s'opposer à la nature: un désire reprendre le feu aux dieux et l'autre désire créer la vie de manière artificielle.

C'est d'ailleurs en voulant les hommes que Prométhée est responsable, indirectement, de leurs malheurs; de même pour Victor qui lui désire faire avancer la science et souhaite guérir les maladies; or finalement il est le responsable directe de ses malheurs.

Victor Frankenstein est comme Satan dans Paradis perdu et comme Prométhée : il se rebelle contre la tradition, il crée sa vie et construit son propre destin A noter que ces deux personnage sont punis pour leurs actes, par des forces qui les dépassent: Prométhée sera puni par Zeus et Victor par sa propre créature.Ainsi, en voulant faire le bien, mais en allant à l'encontre de la nature, ils sont la cause de souffrances diverses.

NATURE DE L'homme : Cette œuvre montre deux choses principales: la perversion du savant avec Victor, et un être qui se trouve dans un monde vide de morale.

Dans tout le roman la crainte quasi-religieuse qu'inspire la beauté et la puissance de la nature vierge; nature comme personnage à part entière du roman, par opposition à l'horreur qu'inspire le monstre, souligne cette démarcation entre le bien et le mal, entre la vision correcte du monde et l'erreur constituée par l'utilisation opérationnelle de la science. SCIENTIFIQUES : L'analyse du comportement de Frankenstein ne reflète pas seulement son cas particulier, en effet, tous les chercheurs sont soumis à cette attitude qui leur fait « se battre » contre le dernier obstacle avant la connaissance absolue, sans prendre le temps et le recul pour réaliser que ce dernier obstacle n'en est qu'un de plus en réalité et ne débouche que sur des problèmes à chaque fois plus complexes et plus nombreux.

Puis sans prendre le recul pour réaliser que ces obstacles renversés ouvrent la porte à des conséquences à chaque fois plus néfastes, sans permettre de résoudre les misères humaines qui motivent et/ou ont motivé la recherche.Jamais, en fabriquant le monstre, Frankenstein n'a une vision claire ni même globale de ce qu'il est en train de faire.

Il est motivé par l'horreur que lui a inspiré la mort de sa mère, horreur qu'il veut éviter de revivre ou de voir revivre en découvrant le secret de la vie.

Mais ce n'est que quand il est bien trop tard et que son œuvre: « sa créature » détruit tout ce qui avait de l'importance pour lui, à ses yeux, qu'il commence, de manière confuse, à réaliser sa responsabilité dans la génération de ce qu'il cherchait à abolir.. »

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