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freud, métapsychologie, tableau explicatif

Publié le 23/10/2012

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freud
L'explication de texte - texte de Freud sur l'hypothèse de l'inconscient L'explication Ce que je fais : Ce que j'évite : J'explique le texte linéairement, mais en respectant la structure du texte que je fais apparaitre au fur et à mesure ; je reviens donc à la ligne chaque fois que je passe d'une partie de l'argumentation à une autre et je précise comment se fait la transition dans le texte. - La première chose à éviter, c'est la paraphrase (se contenter de redire ce que dit le texte). J'explique de façon détaillée le texte : - je fais attention au choix des termes, aux relations qu'ils peuvent entretenir entre eux (d'association ou d'opposition) ; j'explique quand c'est nécessaire le sens (toujours dans le contexte) de certains termes ou expressions. - j'explique ce qui est sousentendu, présupposé par l'auteur. - je reformule les idées. - j'illustre par un exemple (quand l'auteur n'en propose pas) telle idée du texte. - Je ne recopie pas le texte phrase par phrase. - Je n'oublie surtout pas certains passages (parce que je ne les comprends pas ou au contraire parce je les trouve trop évidents). - Ne jamais citer le texte est aussi un défaut à éviter. - Je ne plaque pas sur le texte des connaissances de la doctrine de l'auteur, sauf si elles aident à comprendre directement un passage du texte. - Je n'y introduis pas non plus des idées d'autres auteurs -sauf si on a choisi de faire en même temps l'explication et la discussion, méthode que Exemple d'explication [première partie du texte = première et deuxième phrases - Objections/thèse de l'auteur] Le texte s'ouvre donc sur la formulation par Freud des objections principales contre la psychanalyse : l...
freud

« - Je cite de temps en temps le texte : non les phrases entières, mais certains passages ou termes quand je les explique en particulier, que j’y fais référence.

je déconseille comme les ¾ des professeurs de lycée) ; ou des idées étrangères au propos du texte.

- Je me limite pas à un commentaire purement formel du texte (c-à-d à des remarques sur les procédés utilisés, le style de l’auteur : si un auteur utilise une image, une comparaison, il faut aussi l’expliquer).

- Je ne dis pas non plus que « l’auteur cherche à persuader son lecteur » ou à le convaincre (convaincre serait plus juste déjà) parce que c’est une banalité et une évidence ! et le sens de multiples phénomènes qui sont d’ordre psychique ; or ces phénomènes touchent tout le mon de et pas seulement les malades mentaux : il s’agit autan t des rêves dont le sens nous est le plus souvent opaque que des actes manqués, ces petits accrocs de la vie quo tidienne auxquels bien souvent nous ne prêtons pas grande attention (lapsus, certains oublis, certains gestes maladroits) que de l’origine de certaines idées qu i nous viennent d’un seul coup.

Face à tout cela, la conscience ne nous renseigne pas et souvent elle rejette dans l’insignifiance de telles choses.

Mais au-delà, ce sont tous les symptô mes névrotiques comme les angoisses des phobiques, les comportements et idées des obsessionnels ou les sym ptômes hystériques que Freud avait étudié en premier, que la conscience échoue à comprendre : ainsi on peut ê tre conscient d’être malade (mentalement) sans pouv oir accéder à la signification et à la cause de la mala die, ce qui évidemment pose un réel problème quand on veut soigner et soulager le malade…Si la conscience moye nnant une observation attentive pouvait expliquer le sens des symptômes, l’hypothèse d’un psychisme inconscie nt serait superflue ; mais si elle échoue, c’est la preuve selon Freud qu’il y a bel et bien dans l’esprit des choses qui échappent radicalement à la conscience.

[Troisième partie : quatrième, cinquième et sixième p hrase du texte – deuxième argument : sa légitimité] Après avoir établi sa nécessité, Freud peut expliqu er ensuite quelle en est la légitimité.

Une hypothèse en science est destinée à rendre compte de certains phénomènes : sa légitimité ou sa validité, lui vient du fait qu’elle réussit à les expliquer.

L’hypothèse de l’inconscient fait partie de telles hypothèses selon Freud à partir du moment où on peut fonder sur celle-ci une méthode d’interprétati on efficace des rêves, des actes manqués et des sym ptômes névrotiques.

On doit donc si l’on veut comprendre u n rêve faire intervenir des pensées refoulées par le sujet ; alors le sens profond du rêve s’éclaire, car on voi t alors que tous les éléments du rêve concourent à leur façon à satisfaire de façon déguisée pour la conscience un désir refoulé parce qu’en contradiction avec les aspirations morales du moi.

De la même façon, tel symptôme hyst érique comme l’hydrophobie d’Anna O.

pourra s’éclaircir si l’on parvient à en retrouver la cause inconsciente enfouie dans le passé de l’individu.

Là où régnait l’obscurité, l’absurdité, l’incohérence apparente, on restitue g râce à ce travail qui consiste à supposer d’abord d es causes inconscientes, puis à les retrouver par un lent tra vail d’analyse du patient, de la clarté et de la cohérence.

Ce qui rend légitime l’hypothèse, alors qu’elle demande un effort, celui « d’aller au-delà de l’expérience immédiate » (puisque nous en pouvons pas constater directement l’existence de pensées inconscientes, sinon elles seraient conscientes), c’est qu’elle seule réussit à donner une explication cohérente de ce qui est absurde, ir rationnel et mystérieux dans les productions de l’esprit humain.

Mais la légitimité de l’hypothèse n’est pas seuleme nt d’ordre théorique (comprendre) elle est aussi pratique, c’e st-à-dire dans ce contexte qu’elle a des effets thérapeutiques sur les malades : le travail d’interprétation qui s e fait avec la collaboration du malade peut ramener progressivement à la conscience du malade les désir s refoulés dont il souffre sans le savoir et permettre ainsi de faire disparaitre les symptômes de la maladie.

Freu d fait ainsi allusion à la fin de ce texte aux succès de la méthode psychanalytique, « une pratique couronnée d e succès », dans le traitement des maladies mentales.

Si on réussit à guérir les malades grâce à ce que cett e hypothèse permet de mettre en place, elle apparai t donc comme pleinement légitime à cause de son efficacité qui joue comme une preuve en sa faveur : car le ma lade guérirait-il si l’on n’avait pas retrouvé la vérita ble cause (inconsciente) de ses souffrances ? La pr euve que l’inconscient existe, c’est l’évolution positive du malade qui la donne.. »

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