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Gandois, Jean

Publié le 08/04/2013

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Gandois, Jean (1930-1999), président du Conseil national du patronat français (CNPF) de 1994 à 1997.

Né à Nieul (Haute-Vienne), Jean Gandois, fils d’un receveur des finances, intègre l’École polytechnique (1949) puis l’École des ponts et chaussées (1953).

Après avoir dirigé des travaux publics en Guinée, il entre en 1961 dans le groupe Wendel, puis devient directeur général de SACILOR et P-DG de Sollac en 1972. En 1976, il rejoint Rhône-Poulenc, dont il démissionne en juillet 1982 avant d’être nommé à la tête de Pechiney par le gouvernement Chirac (1986-1988).

Très lié à François Ceyrac, président du CNPF de 1972 à 1981, il succède à François Périgot à la présidence de l’organisation patronale en décembre 1994. Partisan d’une rénovation du Conseil, il entend le doter d’un corps de doctrines et redonner vie à la politique contractuelle, seule susceptible à ses yeux de freiner l’intervention de l’État en matière sociale. Après avoir rencontré l’ensemble des organisations syndicales, il signe cinq accords interprofessionnels en 1995 dont celui créant l’Allocation de remplacement pour l’emploi (ARPE).

« Lâché « par l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) et s’estimant trahi par le gouvernement, il démissionne au lendemain de l’annonce faite par Lionel Jospin du vote prochain d’une loi sur la réduction à 35 heures du temps de travail (10 octobre 1997). Il est remplacé par Ernest-Antoine Seillière.

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