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génération spontanée, théorie de la - Biologiste / Naturaliste.

Publié le 24/04/2013

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génération spontanée, théorie de la - Biologiste / Naturaliste. génération spontanée, théorie de la, ou abiogenèse, ancienne théorie selon laquelle certains êtres vivants inférieurs, particulièrement les insectes, se reproduisent sous l'effet de facteurs physico-chimiques à partir de substances inorganiques. Cette théorie resta incontestée jusqu'en 1660 lorsque le médecin et poète italien Francesco Redi réussit à prouver scientifiquement que cette notion, selon laquelle les larves de mouches apparaissaient spontanément sur de la viande en décomposition à l'air, était totalement fausse. En 1768, le naturaliste italien Lazzaro Spallanzani montra que des solutions de micro-organismes bouillies puis scellées devenaient stériles. Et, en 1836, le naturaliste allemand Theodor Schwann en fournit une preuve supplémentaire avec des expériences encore plus précises. Un autre grand pas fut réalisé par le chimiste et microbiologiste français Louis Pasteur, qui résuma ses découvertes dans Des particules organisées existant dans l'air (1862). En introduisant ces particules dans des bouillons stérilisés, il découvrit qu'après une journée ou deux le bouillon grouillait de micro-organismes vivants. Selon le botaniste allemand Ferdinand Julius Cohn, ces micro-organismes étaient des végétaux (une classification acceptée jusqu'au XIXe siècle), et il les nomma bactéries. Enfin, le physicien britannique John Tyndall prouva en 1869, en exposant une boîte à la lumière, que la présence de poussière provoquait à un moment donné une putréfaction ; en l'absence de lumière, aucune décomposition n'avait lieu. Ces expériences provoquèrent l'effondrement de la théorie de la génération spontanée. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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