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Germaine de Staël

Publié le 24/08/2006

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Sa vie    Fille du banquier genevois Necker, devenu ministre de Louis XVI, elle reçoit une éducation d'intellectuelle, au contact du salon de sa mère que fréquentent par exemple Buffon, Marmontel, Grimm, l'abbé Raynal et Jean-François de La Harpe. Elle épouse en 1786 le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède. Elle émigré en 1793. Sa vie sera par la suite souvent marquée par l'exil car elle sera aussi chassée par Napoléon, fuira en Russie, en Suède, en Angleterre et se réfugiera aussi dans le château familial de Coppet.    Mme de Staël, beaucoup plus jeune que son époux, a une vie sentimentale agitée, marquée notamment par sa liaison avec Benjamin Constant. Veuve en 1802, elle se remarie en 1811 avec un jeune officier suisse, Albert de Rocca, et rouvre son salon parisien sous la Restauration. Elle meurt en 1817.    Son œuvre    Son œuvre se partage entre essais littéraires ou politiques et romans. C'est elle qui a fait découvrir aux romantiques la littérature allemande. Elle affirme vigoureusement une sorte de féminisme qui lui donne aussi à ce titre une place particulière dans la littérature de son temps.    1788 : Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau.    1796 : De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations.    1800 : De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales.    1802 : Delphine.    1807 : Corinne ou l'Italie.    1810 : De l'Allemagne.   

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