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La hausse de la productivité engendre-t-elle du chômage ?

Publié le 21/09/2011

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L’organisation du travail est aussi à pointer du doigt. L’évocation de l’économiste Adam Smith ou encore John Taylor doivent signifier quelque chose.  Smith étant la personne qui imagina la division technique du travail ; pour augmenter l'efficacité du travail, on observe qu'il faut répartir entre plusieurs travailleurs les différentes phases de fabrication d'un produit. Chaque travailleur n'effectuera plus qu'une partie, parfois très petite, de l'ensemble de la fabrication. Il sera spécialisé dans une seule tâche et c'est le collectif des travailleurs qui assurera la production et non plus un travailleur isolé. On divise donc le travail entre autant de travailleurs qu'il y a de tâches différentes dans la production. 

« Tout cela dans un but économique ; augmenter la productivité, accroître la compétitivité des entreprises résidentes,notamment en abaissant les coûts de certaines consommations intermédiaires, abaisser le prix des biens deconsommation ou encore conquérir un nouveau pays comme marché. La hausse de la productivité possède elle vraiment que des mauvais impacts sur le taux d'emploi ? Pour le savoir ilfaut essayer de déterminer les points positifs que cette hausse pourrait avoir. 2- La hausse de la productivité se traduit par une baisse du chômage Selon Marx, le seul moyen de supprimer définitivement le chômage serait d'abolir le capitalisme et le système dusalariat, en passant à une société socialiste ou communiste (les termes étant à l'époque équivalents).L'économiste rapporte une théorie selon laquelle la mécanisation de l'industrie conduirait certes au remplacementd'ouvriers par des machines, mais aussi rendrait disponibles les moyens de subsistance de ces ouvriers à d'autresouvriers, ou aux mêmes ouvriers, qui s'engageraient dans une autre industrie.

Il y aurait donc « compensation ».Marx cite cependant plusieurs cas où l'augmentation de la productivité amène à l'amélioration du taux d'emploi.

Pourprendre un exemple contemporain, supposons que la croissance de la productivité permette de produire quatre foisplus d'automobiles avec le même nombre d'ouvriers ou même un nombre d'ouvriers inférieur.

Il faudra alors quatrefois plus d'acier pour les produire et quatre fois plus d'essence pour les faire rouler, ce qui signifiera uneaugmentation de l'activité dans ces secteurs.Par cette théorie l'économiste démontre que dans le fond le gain de productivité n'est pas toujours destructeurd'emplois.

Il peut en être au contraire générateur, par le billet des technologies engendrées comme cité ci-dessus.Cependant, la hausse de la productivité peut avoir rapport avec une question de long terme. En effet, à long terme, l'impact de la productivité est un facteur de composition entre différents mécanismes.

Dansle but d'aboutir sur une diminution du chômage. Le principe du déversement sectoriel vient prendre sa place ici ; présentée par Alfred Sauvy, cette théorie, leprogrès technique, lorsqu'il est introduit dans un secteur d'activité ou une branche, détruit des emplois dans cesecteur.

On parle de substitution du capital au capital travail : les machines remplacent les hommes.

C'est l'effetdirect, qui est négatif.Cependant, si le progrès technique correspond à une innovation de procédé, il permet des gains de productivité.

Or,la répartition des gains de productivité va permettre l'accroissement de la demande, cette demande ne se portantpas nécessairement vers les produits du secteur dans lequel le progrès technique a été introduit.

Par exemple, desgains de productivité dans le secteur primaire (l'agriculture) ont historiquement permis une diminution des prix desproduits agricoles ; cela a « libéré » du pouvoir d'achat pour les consommateurs, qui ont pu porter leur demandevers un nouveau secteur.

La production augmentera donc dans ce nouveau secteur, ce qui sera source de créationd'emplois.

On parle de « déversement » car les emplois détruits sont plus que compensés par les emplois créés (lesolde est positif). Une loi peut être prise en compte comme mécanisme permettant la hausse de l'emploi et le gain de productivité toutdeux combinés ; la loi Fourastié.Celle-ci consiste en à ce que la variation de l'emploi soit égale à la variation de laCette loi cherche donc à démontrer que l'emploi augmente si la productivité augmente moins vite que laproduction.production moins la variation de la productivité et la durée du travail. Une dernière chose doit être évoquée, celle-ci ne concerne pas la baisse du chômage, mais lutte très efficacementcontre la hausse de l'inactivité non désirée.

On parlera donc inévitablement du protectionnisme ; Le protectionnismeest une politique économique interventionniste menée par un État, consistant à protéger ses producteurs contre laconcurrence des producteurs d'autres États.

Les buts peuvent être le maintien de l'emploi dans certains secteursd'activité, la diminution du déficit commercial, ou la défense du niveau de vie.

Les mesures protectionnistesconsistent essentiellement à freiner les importations (barrières douanières, normes contraignantes, freinsadministratifs...), encourager les exportations (subventions diverses, incitations fiscales), privilégier les entreprisesnationales dans les appels d'offres de marchés publics, ou empêcher les investisseurs étrangers de prendre lecontrôle d'entreprises nationales.Ces éléments visent donc à limiter la dépendance du pays à aux flux de marchandises, de conserver par la mêmeoccasion les emplois et pourquoi pas en créer.. »

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