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hellénistique, période

Publié le 29/01/2013

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hellénistique, période, (IVe-Ier siècles av. J.-C.), période qui s'étend de la conquête de l'Empire perse par Alexandre le Grand à l'établissement de la suprématie romaine, durant laquelle la culture et la science grecques dominèrent la Méditerranée et l'Asie Mineure. On l'appelle hellénistique (en grec, Hellas, « Grèce «) pour la distinguer de la culture hellénique de la Grèce classique.

Le monde hellénistique a été dominé par trois grandes dynasties établies par les successeurs d'Alexandre : la dynastie ptolémaïque en Égypte, les Séleucides en Syrie et la dynastie antigonide en Macédoine. Ces trois dynasties étaient dominées par un système monarchique d'origines macédonienne et orientale. Le roi y était divinisé et faisait l'objet d'un véritable culte. Ainsi élevé au-dessus des hommes, il incarnait l'héroïsme guerrier et l'effort civilisateur, étant protecteur des arts et des lettres. En ce sens, le monarque hellénistique est le lointain ancêtre du despote éclairé. L'élite culturelle de ces royaumes parlait la koinè (en grec, « commun «) grecque, qui devint la nouvelle langue internationale. Leur religion associe les dieux grecs aux divinités orientales dans un processus appelé syncrétisme ou mélange des religions. De même, leur art et leur littérature furent un mélange cosmopolite d'éléments grecs et locaux. De nombreuses cités furent construites, dont la plus importante fut Alexandrie en Égypte. Sous les Ptolémées, qui attirèrent par leur richesse les poètes, les érudits, les artistes et les scientifiques, Alexandrie devint un grand centre économique, culturel et religieux. L'éducation fut systématiquement encouragée dans de nouveaux instituts d'éducation, comme la célèbre bibliothèque d'Alexandrie, où l'on étudiait la philologie, la grammaire, la prosodie, la lexicographie et la critique littéraire. La poésie était également marquée par une approche érudite et généralement suivait les modèles classiques. De nombreux progrès ont été enregistrés dans les sciences comme la médecine empirique, l'astronomie et les mathématiques. C'est l'époque d'Euclide, d'Apollonios de Perga, d'Eratosthène, d'Aristarque de Samos, d'Hipparque, de Héron d'Alexandrie et d'Archimède. Les principes fondamentaux de la pensée hellénistique sont restés pratiquement indiscutés jusqu'au XVIe siècle apr. J.-C. Les principales écoles philosophiques de cette période sont le stoïcisme et l'épicurisme. Les stoïciens fondaient leur réflexion sur un principe d'harmonie entre l'homme et la nature, qui est la raison (logos) qui pénètre toutes choses. Le sage qui suit ce conseil atteindra alors l'apatheia, ou libération de la souffrance. Les épicuriens estimaient que toutes les choses sont composées d'atomes et de vide, et qu'une vie simple vaut mieux que la richesse et une renommée vides. Leur but était l'ataraxia, ou quiétude.

En réponse au déclin des monarchies hellénistiques aux IIe et Ier siècles av. J.-C., les Romains étendirent peu à peu leur emprise sur la Grèce et le Moyen-Orient. La civilisation romaine qui suivit fut par bien des aspects une continuation de la culture hellénistique.

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