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L'histoire et la géographie de l'Angleterre

Publié le 22/02/2012

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L'histoire de l'Angleterre débute avec l'invasion des Angles et des Saxons au Vème siècle de notre La Grande-Bretagne à la Préhistoire: Durant la période glaciaire, qui s'achève vers 8.000 avant J.-C., la Grande-Bretagne est habitée par des hommes de Neandertal et de Cro-Magnon. Le climat se réchauffe, les glaces fondent, et l'eau ainsi libérée s'écoule jusqu'aux mers et océans, dont le niveau augmente sensiblement. La Manche se forme alors, isolant la Grande-Bretagne du continent. Au milieu de l'âge de pierre, elle est couverte de forêts et de marécages. A la fin de cette période, l'agriculture fait son apparition. De nouvelles populations arrivent en Grande-Bretagne. Vers 3.000 avant J.-C., les Ibères (ou Longs-Crânes) cultivent le sol crayeux du sud de l'île. Vers 2.000 avant J.-C. s'installe sur l'île un peuple de l'âge du bronze qui s'est rendu célèbre pour ses grands monuments de pierre, dont le vestige le plus connu aujourd'hui est Stonehenge. Ces monuments témoignent de leur haut niveau d'organisation sociale et économique, de leurs connaissances techniques et de leurs qualités intellectuelles. A partir de 1.000 avant J.-C., les Celtes conquièrent les îles britanniques en même temps que toute l'Europe occidentale. Des charrues au soc de fer leur permettent de cultiver la terre; leurs armes en fer et leurs chars à deux roues tirés par des chevaux leur assurent la victoire sur les populations indigènes, auxquelles ils se mêlent par la suite. Leur société est dominée par leurs prêtres, les druides. La domination romaine: La Grande-Bretagne, productrice d'étain, est depuis longtemps connue des peuples méditerranéens, mais n'est intégrée à l'Empire romain qu'en 55 avant J.-C., quand Jules César l'envahit après avoir conquis la Gaule. La présence des Romains n'est pourtant que temporaire et se résume à deux raids en 55 et 54 avant J.-C.. L'empereur Claude envahit la Grande-Bretagne en l'an 43 de notre ère, mais mettra vingt ans à prendre Anglesey, refuge des druides, et à venir à bout de la révolte de Boudicca, reine des Iceni. Le gouverneur romain Gnaeus Julius Agricola remporte la bataille du Mont Graupius (84 après J.-C.), en Ecosse, mais peine à soumettre les tribus du nord. En 123, le mur d'Hadrien, s'étendant La Grande-Bretagne sert d'avant-poste militaire; un dixième des effectifs de l'armée romaine y est mobilisé. Plusieurs villes deviennent des pôles de la civilisation romaine, avec des établissements de bains et des amphithéâtres, dont les habitants parlent le latin et portent des toges. De nombreuses propriétés exploitées par des esclaves, identiques aux villas des patriciens romains, existent en Grande-Bretagne. La campagne demeure cependant essentiellement celte. Le retrait des Romains: Au IIIème et au IVème siècles, la Grande-Bretagne est marquée par le déclin de l'Empire romain. Le comte de la côte saxonne prend en charge la défense du pays contre les attaques des Saxons le long du rivage de la mer du Nord. Cherchant à prendre le pouvoir, des empereurs en puissance repoussent les légions romaines.
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« d'unification: Le petit-fils d'Egbert, Alfred, devient roi du Wessex aux heures les plus sombres de l'histoire del'Angleterre.

Les Danois, arrivés avec les armées Vikings piller la Grande-Bretagne à la fin du VIIIème siècle, ontdécidé de conquérir le pays.

Seul le Wessex résiste encore.

Alfred est d'abord forcé d'acheter une trêve, mais aprèsla victoire d'Edington en 878 il contraint le roi danois Guthrum à se faire baptiser et divise l'Angleterre en deuxparties: le Wessex d'une part, et la région que les historiens appelleront plus tard le pays danois, et qui comprendl'Essex, l'Est-Anglie et la Northumbrie, d'autre part.

Alfred crée une flotte, réorganise l'armée (il autorise ses soldatsà se partager entre le travail de la terre et la guerre) et construit des forts stratégiques; il parvient ainsi à prendreLondres et commence à repousser les Danois.

L'héritage d'Alfred: Il s'inquiète également de la bonne marche dugouvernement et édicte des lois en conséquence; il soutient les activités culturelles, déclinantes depuis Bede etAlcuin.

Il fait traduire les ouvrages latins en vieil anglais et favorise la compilation de la "Chronique Anglo-Saxonne".On l'appelle Alfred le Grand; il sera le seul roi anglais universellement apprécié.

La conquête du pays danois estachevée par le fils d'Alfred, Edouard l'Aîné, et par son petit-fils Athelstan, qui remporte une victoire éclatante lorsde la bataille de Brunanburh en 937.

La fin du siècle est une époque de paix, qui permet à saint Dunstan,archevêque de Canterbury de 960 à 988, de restaure l'Eglise anglaise dans sa prospérité.

Le Royaume-Uni: Laconquête des régions sous domination danoise entraîne la création d'un gouvernement unifié pour l'ensemble del'Angleterre et l'évolution de l'Etat territorial, qui doit abandonner la structure des clans familiaux.

Le roi gouverneavec l'assistance d'un conseil de sages, le "witenagemot", qui participe à la rédaction des lois et surveille le choixdes rois.

Environ quarante comtés sont créés à la place des anciens royaumes ou à partir des unités militaires ouadministratives préexistantes.

Chaque comté possède un "shiremoot", ou cour, à laquelle participent tous leshommes libres; cette cour se réunit deux fois par an, sous l'autorité d'un officier royal (appelé "alderman" puiscomte) dans les premiers temps, puis d'un shérif.

De plus petites unités administratives, fiscales et militaires sontégalement créées: les "hundreds"; ces unités possèdent également des cours comparables aux anciennesassemblées populaires; celles-ci se réunissent toutes les quatre semaines pour régler les affaires judiciairescourantes.

L'Angleterre possède le système gouvernemental le plus moderne d'Europe, surtout au niveau desinstitutions locales et des shérifs, liens indispensables entre l'autorité royale et l'administration.

A partir de 991, cegouvernement collecte le "Danegeld", impôt foncier d'abord payé par les Danois puis généralisé à l'ensemble de lapopulation.

Aucune autre nation d'Europe n'est à cette époque à même d'imposer et de récolter un impôt de cetype.

La fin de l'autorité anglo-saxonne: Une nouvelle série d'invasions danoises a lieu pendant le règne de EthelredII, le roi qui instaura le Danegeld et qui décida de tuer tous les Danois restés en Angleterre après la première vagued'invasions (et qui étaient parfaitement intégrés à la population autochtone).

En 1014, Ethelred II est chassé dupouvoir par le roi Sweyn Ier du Danemark, mais il remonte sur le trône quelques mois plus tard, à la mort de celui-ci.Ethelred meurt en 1016; son fils Edmond II, et Canute II, le fils de Sweyn, se disputent le pouvoir.

Canute IIl'emporte; sous son règne, l'Angleterre fait partie d'un empire qui comprend également le Danemark et la Norvège.Après les règnes brefs mais impopulaires des fils de Canute (Harold Ier Patte-de-lièvre et Hardecanute), un autre filsd'Ethelred, Edouard le Confesseur, revient de Normandie où il s'était exilé.

Le règne d'Edouard est marqué par lapuissance des comtes de Wessex, Godwin (990?-1053) et son fils Harold (le futur Harold II), et par le début del'influence normande en Angleterre.

Edouard supervise la construction de l'Abbaye de Westminster, qui est achevéejuste à temps pour qu'il y soit enterré en janvier 1066.

Edouard ne laisse aucun héritier; la succession estproblématique.

Le witenagemot choisit Harold, comte de Wessex, qui n'a pourtant aucun droit à faire valoir sur lacouronne.

Les autres prétendants sont le roi Harold III de Norvège et le duc Guillaume de Normandie.

Harold II vaincle premier à Stamford Bridge le 25 septembre 1066, mais est vaincu par Guillaume à la bataille d'Hastings le 14octobre.

Guillaume, dont les prétentions au trône sont légitimes à la différence d'Harold, est couronné à l'Abbaye deWestminster le jour même de Noël.

Sous les rois normands et Plantagenêt : L'année 1066 représente un tournantdans l'histoire de l'Angleterre.

Cette dernière trouve en Guillaume le Conquérant et ses fils des dirigeants énergiques.La féodalité en vigueur en Normandie sert de base à la redistribution des terres aux conquérants, installant enAngleterre une aristocratie française et une structure socio-politique nouvelle.

L'Angleterre se détourne desinfluences scandinaves pour s'ouvrir à la France, situation qui durera quatre siècles.

Guillaume est un roi dur quiécrase impitoyablement ceux qui lui résistent.

Le "Domesday Survey", un recensement effectué dans un but fiscal,et le Serment d'allégeance de Salisbury, qu'il exige de tous ses vassaux, témoignent de son efficacité.

Il nommeLanfranc, un religieux italien, à l'archevêché de Canterbury, et entame une réforme de l'Eglise en créant destribunaux ecclésiastiques, mais maintient la religion sous l'autorité royale.

Il meurt en 1087, laissant l'Angleterre àson second fils Guillaume II Rufus et la Normandie à son aîné Robert (1054?-1034); Henri, son troisième fils,rassemble plus tard les deux royaumes sous son autorité: il coiffe la couronne d'Angleterre en 1100, quand Guillaumemeurt lors d'un accident de chasse, puis celle de Normandie, qu'il conquiert en 1106.

Henri organise le gouvernementen s'appuyant sur ses vassaux et sur ses proches.

C'est à cette époque qu'est institué le trésor royal (l'exchequer).Henri veut que sa fille Mathilde lui succède, mais en 1135 c'est son neveu Etienne de Blois qui monte sur le trône.Les années 1135-1154 sont marquées par une guerre civile.

Le gouvernement édifié par Henri s'effondre et lesbarons s'émancipent de l'autorité royale.

L'Eglise profite de ces rivalités pour accroître son influence.

Henri IIPlantagenêt: Le fils de Mathilde, Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou, monte sur le trône en 1154.

La dynastieangevine, surtout Henri II et ses fils, accroissent l'autorité royale.

Henri met fin à l'anarchie du règne d'Etienne,bannit les mercenaires et détruit les châteaux privés.

Il renforce le gouvernement d'Henri I, développe le droitcoutumier, confié à des cours royales et applicable à l'ensemble de l'Angleterre.

Ces lois empiètent sur l'autoritétraditionnelle des tribunaux féodaux.

La réussite de cette réforme témoigne du pouvoir grandissant de la royauté.Henri tente également de réduire la juridiction des tribunaux ecclésiastiques, notamment dans les cas de prêtresaccusés d'assassinat.

Il rencontre l'opposition de Thomas Becket, son ancien chancelier qu'il avait fait archevêquede Canterbury.

Furieux contre Becket, il donne officieusement l'ordre de le faire assassiner en 1177.

L'empirebritannique comprend alors plus de la moitié du territoire français, ainsi que l'Irlande et l'Ecosse.

Henri ne parvientpas à maîtriser ses fils, qui se révoltent contre lui à plusieurs reprises, soutenus par le roi de France et par leur mèreAliénor d'Aquitaine.

Richard et Jean: Richard Ier Cour de Lion ne passe que peu de temps en Angleterre.

Il combat. »

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