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HISTOIRE DE LA GRAVURE

Publié le 29/11/2011

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L'image de piété

L'image de piété est la première forme de l'image commerciale, et spécialement de la gravure sur bois, car elle protège une maison, une famille, et on l'appelle alors image de préservation. On pense que la plus ancienne image chinoise (VIIIe) est un Bouddha; les plus anciennes images occidentales conservées sont des représentations du Christ, de la Vierge à l'Enfant, des Saints. Cette forme d'image de piété appelée Bénédiction des Maisons, enluminée de couleurs vives, était clouée au revers des portes des étables et des granges, au revers de celles des placards. Les sujets les plus souvent traités sont ceux de St. Pierre et Paul qui protègent le bétail, ceux de St. Roch qui protègent de la peste, particulièrement redoutable alors, de St. Christophe qui protège de la mort subite, catastrophe parce qu'elle empêche de se préparer à quitter chrétiennement la vie. Une forme originale des images de préservation consiste dans celles que l'on plaçait à l'intérieur des coffres de voyage, et qui, à une époque où le Sacré jouait un rôle essentiel, empêchaient les voleurs de s'approprier l'argent, les bijoux, les titres qu'on emportait avec soi. Cette protection n'a pas dû sembler bien efficace, car ces coffres ne se trouvent guère que durant une vingtaine d'années, autour de 1500 (en France seule?).

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« une messe.

Représentant Je Saint Patron de la confrérie, elles étaient suspendues à l'entrée de la chapelle, mais surtout, rapportées à la maison par les confrères, elles leur servaient de réclame, de diplôme de bon ouvrier.

Autre forme encore, ancienne : les drapelets de pèlerinage.

Ces petits drapeaux triangulaires grands comme la main destinés à être fixés au bout de bâtons ou à être attachés à un chapeau, repré­ sentaient le lieu du pèlerinage, plus souvent Je Saint qu'on y vénérait, ou encore les infirmités qu'on y soignait (le drapelet de St.

Drogon à St.

Febourg, dans Je Nord, représente des jambes, parce que Je Saint guérit les infirmes).

Ces petites images, fragiles, ne sont connues au xvr siècle que par les gravures de Bruegel, mais elles se ren­ contrent encore aux XVIr, XIX•, surtout en Bel­ gique.

Les drapelets remplacent les enseignes, petites médailles de plomb, fréquentes au xve siè­ cle, placées au chapeau.

Autre forme : ce qu'on appelle, avec P.

Toinet, les images paroissiennes : petites images qu'on glisse dans un livre de messe .

Elles sont, en géné­ ral, non sur bois comme les précédentes, mais sur cuivre, et viennent au xvr siècle d'Anvers (com­ mandées par les Jésuites), au XIX. »

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